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2.
Med Sci (Paris) ; 38(1): 59-69, 2022 Jan.
Article in French | MEDLINE | ID: mdl-35060888

ABSTRACT

Combined hormonal contraception (CHC) remains the most widely used contraceptive strategy, particularly in France. While the benefit-risk balance is very beneficial for the majority of women, its use must be cautious in some clinical situations and in particular in women at vascular risk. It is therefore essential to provide information on all the vascular risk factors before prescribing any CHC, regardless of their route of administration. From an oncological point of view, if the use of CHCs is associated with a slight increase in the risk of breast cancer, their potential benefits persist for many years after their discontinuation for the risk of ovarian and endometrial cancer. These benefits counteract largely the risk of breast cancer. Finally, CHCs provide non-contraceptive benefits, especially in clinical situations such as dysmenorrhea or severe endometriosis. Therefore, it is necessary to precisely assess the clinical context of each woman in order to adapt the best contraceptive strategy.


TITLE: La balance bénéfices-risques des contraceptions hormonales estroprogestatives. ABSTRACT: La contraception hormonale estroprogestative (COP) reste la stratégie contraceptive la plus utilisée, notamment en France. Si la balance bénéfices-risques est, pour la très grande majorité des femmes, très favorable, son utilisation doit être extrêmement prudente dans certaines situations cliniques et, en particulier, chez les femmes à risque vasculaire. Il est donc indispensable de renseigner l'ensemble des facteurs de risque vasculaire avant toute prescription de COP, quelle que soit sa voie d'administration. D'un point de vue carcinologique, si l'utilisation de la COP est associée à une discrète augmentation du risque de cancer du sein, les bénéfices méconnus, persistant de nombreuses années après son arrêt, vis-à-vis du risque de cancer de l'ovaire et de l'endomètre, contrebalancent largement ce risque mammaire. Enfin, la COP apporte des avantages non contraceptifs, notamment dans les situations cliniques telles que les dysménorrhées ou l'endométriose invalidante, améliorant profondément la qualité de vie des femmes. Il est donc nécessaire d'évaluer très précisément le contexte clinique de chaque femme afin d'adapter la meilleure stratégie contraceptive en minimisant les risques et pour bénéficier des avantages potentiels.


Subject(s)
Breast Neoplasms , Progestins , Breast Neoplasms/chemically induced , Breast Neoplasms/epidemiology , Contraceptives, Oral, Hormonal/adverse effects , Estrogens/adverse effects , Female , Hormonal Contraception , Humans
6.
Rev Prat ; 68(4): 383-386, 2018 Apr.
Article in French | MEDLINE | ID: mdl-30869383

ABSTRACT

Evolution of contraceptive practices in France. In France, since the end of the 1970s, the evolution of the contraceptive landscape has been analyzed with studies conducted at regular intervals. Several phenomena have contributed to the evolution of contraceptive strategies. The profound changes in hormonal contraceptives and the development of intrauterine devices adapted to different uterine anatomies have helped to change the French contraceptive landscape. The media crisis of 2012 also strongly contributed to this evolution even if certain evolutions were already started before, against the backdrop of an overall decrease in traditional hormonal therapies in favor of so-called long-acting reversible contraceptives. The other important element affecting women's contraception is the demand to avoid hormonal contraceptives.


Évolution des pratiques et des demandes de contraception en France. En France, l'évolution du paysage contraceptif est analysée depuis la fin des années 1970 grâce à des études menées à intervalles réguliers. Plusieurs phénomènes ont contribué à l'évolution des stratégies contraceptives. Les profondes modifications des contraceptions hormonales ainsi que le développement de dispositifs intra-utérins adaptés aux différentes anatomies utérines ont permis de faire évoluer l'éventail contraceptif français. La crise médiatique de 2012 a aussi fortement contribué à ces changements, même si certaines évolutions étaient déjà amorcées antérieurement, dans un contexte de diminution globale du recours aux thérapeutiques hormonales classiques au profit des contraceptions dites de longue durée d'action réversibles. L'autre élément fondamental modifiant les demandes des femmes repose sur la volonté de revenir à des contraceptions non hormonales.


Subject(s)
Contraceptive Agents , Intrauterine Devices , Contraception , Female , France , Humans
7.
Rev Prat ; 68(4): 387-391, 2018 Apr.
Article in French | MEDLINE | ID: mdl-30869384

ABSTRACT

Long-acting reversible contraception. Long-acting reversible contraception (LARC) have a long-prolonged efficacy over 3 to 5 years depending on the method. They have become in recent years a subject of major interest in contraception. Indeed, these contraceptive methods, including intrauterine devices and the subcutaneous implant, allow obtaining an optimal contraceptive effectiveness while reducing the constraints for the women. All these contraceptions require the participation of an experienced professional for their placement and withdrawal. These LARCs may usually be suitable for all women after removal of rare contraindications. For each LARC, the potential advantages and disadvantages must be taken into account in order to choose the most appropriate method for each woman. Regular monitoring is always required to allow premature withdrawal in case of side effects, incident or wish to pregnancy. Their reversibility is immediate.


Contraceptions de longue durée d'action réversibles. Les contraceptions dites de longue durée d'action réversibles ont une efficacité prolongée dans le temps de 3 à 5 ans selon la méthode. Elles sont devenues ces dernières années un sujet d'intérêt considérable en matière de contraception. En effet, ces méthodes contraceptives, incluant les dispositifs intra-utérins et l'implant sous-cutané, permettent d'obtenir une efficacité contraceptive optimale tout en réduisant de façon majeure les contraintes pour les femmes. Toutes ces contraceptions imposent cependant la participation d'un professionnel expérimenté pour leur mise en place et leur retrait. Elles peuvent habituellement convenir à toutes les femmes après élimination des rares contre-indications. Pour chaque méthode, les avantages et les inconvénients potentiels doivent être pris en compte afin de choisir avec chaque femme la méthode la plus adaptée. Une surveillance régulière s'impose toujours, permettant un retrait prématuré en cas d'effets indésirables, d'incident ou de souhait de grossesse. Leur réversibilité est immédiate.


Subject(s)
Contraceptive Agents, Female , Intrauterine Devices , Long-Acting Reversible Contraception , Contraception , Female , Humans , Pregnancy
8.
Rev Prat ; 68(4): 392-393, 2018 Apr.
Article in French | MEDLINE | ID: mdl-30869385

ABSTRACT

Long-acting reversible contraception. Long-acting reversible contraception (LARC) have a long-prolonged efficacy over 3 to 5 years depending on the method. They have become in recent years a subject of major interest in contraception. Indeed, these contraceptive methods, including intrauterine devices and the subcutaneous implant, allow obtaining an optimal contraceptive effectiveness while reducing the constraints for the women. All these contraceptions require the participation of an experienced professional for their placement and withdrawal. These LARCs may usually be suitable for all women after removal of rare contraindications. For each LARC, the potential advantages and disadvantages must be taken into account in order to choose the most appropriate method for each woman. Regular monitoring is always required to allow premature withdrawal in case of side effects, incident or wish to pregnancy. Their reversibility is immediate.


Contraceptions de longue durée d'action réversibles. Les contraceptions dites de longue durée d'action réversibles ont une efficacité prolongée dans le temps de 3 à 5 ans selon la méthode. Elles sont devenues ces dernières années un sujet d'intérêt considérable en matière de contraception. En effet, ces méthodes contraceptives, incluant les dispositifs intra-utérins et l'implant sous-cutané, permettent d'obtenir une efficacité contraceptive optimale tout en réduisant de façon majeure les contraintes pour les femmes. Toutes ces contraceptions imposent cependant la participation d'un professionnel expérimenté pour leur mise en place et leur retrait. Elles peuvent habituellement convenir à toutes les femmes après élimination des rares contre-indications. Pour chaque méthode, les avantages et les inconvénients potentiels doivent être pris en compte afin de choisir avec chaque femme la méthode la plus adaptée. Une surveillance régulière s'impose toujours, permettant un retrait prématuré en cas d'effets indésirables, d'incident ou de souhait de grossesse. Leur réversibilité est immédiate.


Subject(s)
Contraception , Intrauterine Devices , Contraceptive Agents , Female , Humans , Pregnancy
9.
Rev Prat ; 68(4): 394-400, 2018 Apr.
Article in French | MEDLINE | ID: mdl-30869386

ABSTRACT

Hormonal contraception and vascular risk. Since the early 1960, it has been well documented that combined hormonal contraceptives (CHC) increase the risk of venous thromboembolism diseases (VTE) and arterial diseases, even if it is an uncommon disease before menopause. Vascular risk is the most important determinant of the benefit/ risk profile of hormonal contraceptive. The most recent pills are associated with a higher risk of VTE than second- generation pill. CHC increase the risk of arterial disease (myocardial infarction or ischemic stroke), especially in women at high vascular risk. This increase does not depend on the generation of CHC. A meticulous research of vascular risk factors, including familial history of VTE, is recommended before prescription. It allows to adapt the contraceptive strategy for every woman according to the bene- fit/risk profile. In context of high vascular risk, low doses of both oral progestin contraceptives and intrauterine levonorgestrel could be safe with respect to VTE risk.


Contraception hormonale et risque vasculaire. La contraception hormonale demeure la contraception la plus utilisée en France. Les événements vasculaires représentent les principaux effets délétères de la contraception estroprogestative ou contraception hormonale combinée. De très nombreuses études épidémiologiques ont analysé le lien entre l'utilisation d'une contraception hormonale et le risque vasculaire. Les pilules les plus récentes sont associées à un risque de thrombose veineuse plus important que les pilules dites de 2e génération, contenant du lévonorgestrel. La contraception hormonale combinée, quel qu'en soit le type, augmente le risque d'accident artériel. Une recherche minutieuse des facteurs de risque, notamment des antécédents familiaux de thrombose, est recommandée avant toute prescription mais aussi lors du suivi. Une stratégie contraceptive doit être proposée et adaptée à chaque situation clinique afin d'en optimiser la balance béné- fice-risque. La contraception combinée est contre-indiquée formellement chez les femmes à haut risque vasculaire quelle que soit la voie d'administration et quel que soit le type d'estrogène ou de progestatif combiné. Dans ce contexte, les contraceptions progestatives - en dehors la contraception injectable - sont, dans la plupart des cas, autorisées.


Subject(s)
Contraceptives, Oral, Combined , Venous Thromboembolism , Contraception , Female , Humans , Levonorgestrel , Progestins , Risk Factors
11.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-27155443

ABSTRACT

OBJECTIVE: To make evidence-based recommendations for the postpartum management of women and their newborns, regardless of the mode of delivery. MATERIAL AND METHODS: Systematic review of articles from the PubMed database and the Cochrane Library and of recommendations from the French and foreign societies or colleges of obstetricians. RESULTS: Because breast-feeding is associated with reductions in neonatal, infantile, and childhood morbidity (lower frequency of cardiovascular, infectious, and atopic diseases and infantile obesity) (LE2) and improved cognitive development in children (LE2), exclusive and extended breastfeeding is recommended (grade B) for at least 4-6 months (professional consensus). Pharmacological treatments for inhibition of lactation should not be given routinely to women who do not wish to breastfeed (professional consensus). Because of potentially serious adverse effects, bromocriptine is contraindicated in inhibiting lactation (professional consensus). For women aware of the risks of pharmacological treatments to inhibit lactation but choose to take them, lisuride and cabergoline are the preferred drugs (professional consensus). Regardless of the mode of delivery, only women with bleeding or symptoms of anemia should be tested for it (professional consensus). Immediate postoperative monitoring after cesarean delivery should be performed in the postanesthesia care unit (PACU). An analgesic multimodal protocol for analgesia, preferring oral administration, should be developed by the medical team and be available for all staff (professional consensus) (grade B). Thromboprophylaxis with compression stockings should begin the morning of all cesarean deliveries and maintained for at least 7 postoperative days (professional consensus) with or without the addition of LMWH, depending on the presence and severity (major or minor) of additional risk factors. It is recommended that women be informed of the dangers of closely spaced pregnancies (LE3), that effective contraception begin no later than 21 days post partum for women who do not want such a pregnancy (grade B), and that it be prescribed at the maternity ward (professional consensus). In view of the postpartum risk of venous thromboembolism, use of combination hormonal contraception is not recommended before six weeks post partum (grade B). Pelvic floor rehabilitation in asymptomatic women to prevent urinary or anal incontinence in the medium or long term is not recommended (professional consensus). Rehabilitation using pelvic floor muscle contraction exercises is recommended to treat persistent urinary incontinence at 3 months post partum (grade A), regardless of the type of incontinence. Postpartum pelvic floor rehabilitation is recommended to treat anal incontinence (grade C), but not to treat or prevent prolapse (grade C) or dyspareunia (grade C). The months following the birth are a period of transition and of psychological changes for all parents (LE2) and are still more difficult for those with psychosocial risk factors (LE2). Situations of evident psychological difficulties can have a significant effect on the child's psychological and emotional development (LE3). Among these difficulties, postpartum depression is most common, but the risk of all mental disorders is generally higher in the perinatal period (LE3). CONCLUSION: The postpartum period presents clinicians with a unique and privileged opportunity to address the physical, psychological, social, and somatic health of women and babies.


Subject(s)
Breast Feeding , Delivery, Obstetric/methods , Gynecology , Obstetrics , Postnatal Care/methods , Consensus , Contraception/methods , Female , Humans , Pelvic Floor/physiology , Postpartum Period/physiology , Pregnancy
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