ABSTRACT
INTRODUCTION: Any doctor, during his practice is involved in medico-legal acts. The purpose of this work was to study the opinions of practitioners and users on medical responsibility for compensation, in the case of Burkina Faso. MATERIAL AND METHOD: This is a cross-sectional study on Medical Liability for Compensatory Purposes: Advice from Practitioners and Users of the Hospital, was conducted from April 1 to June 30, 2017 with the help of a anonymous individual questionnaire, among 271 practitioners and users of Yalgado Ouedraogo University Hospital. RESULTS: The study population was young. The mean age of hospital users was 38.68 years, that of practitioners was 32.26 years. Hospital users think in 56.1% of cases (152) that a practitioner can be sued. Of these, administrative responsibility was cited in 79% of responses. Users who felt that they had been the victim of medical malpractice numbered 36 or 13.3%. None of these 36 users had filed a lawsuit complaint. Practitioners who cited both compensatory responsibilities to which they could respond were 65 or 24%. Practitioners who assume to have been at the origin of a medical malpractice numbered 3 (1.1%). Continuing education is the most suggested solution by practitioners (196 times cited). CONCLUSION: Medical liability for compensation is not known by all practitioners, let alone by the users of the hospital. The College of Physicians should emphasize the continuing education of medical practitioners with respect to compensatory medical responsibility.
INTRODUCTION: tout médecin, lors de sa pratique pose des actes médico-légaux. Le but de ce travail était d'étudier les avis des praticiens et des usagers en matière de responsabilité médicale à visée indemnitaire, cas du Burkina Faso. MATÉRIEL ET MÉTHODE: Il s'agisait d'une étude transversale portant sur la Responsabilité médicale à visée indemnitaire : avis des praticiens et des usagers de l'hôpital. Elle a été réalisée du 1er Avril au 30 Juin 2017 à l'aide d'un questionnaire individuel anonyme, auprès de 271 praticiens et usagers du CHU Yalgado Ouédraogo. RÉSULTATS: la population d'étude était jeune. L'âge moyen des usagers de l'hôpital était de 38,68 ans, celui des praticiens était de 32,26 ans. Les usagers de l'hôpital pensent dans 56,1% des cas (152) qu'un praticien peut être poursuivi en justice. Parmi ces derniers, La responsabilité administrative était citée dans 79% des réponses. Les usagers qui estimaient avoir été victime d'une faute médicale étaient au nombre de 36 soit 13,3%. Aucun de ces 36 usagers n'avait déposé une plainte pour poursuite judiciaire. Les praticiens qui ont cité à la fois les deux responsabilités à visée indemnitaire auxquelles ils pouvaient répondre, étaient au nombre 65 soit 24%. Les praticiens qui assument avoir été à l'origine d'une faute médicale sont au nombre de 03 soit 1,1%. La formation continue est la solution la plus proposée par les praticiens (196 fois cités). CONCLUSION: la responsabilité médicale à visée indemnitaire n'est pas connue par tous les praticiens, encore moins par les usagers de l'hôpital. L'ordre des médecins devrait mettre un accent sur la formation continue des praticiens en matière de responsabilité médicale à visée indemnitaire.
ABSTRACT
MATERIAL AND METHOD: A cross-sectional study on medical responsability for repressive purposes: the opinion of practitioners and users of the hospital, was carried out from 1 April to 30 June 2017 using an anonymous individual questionnaire 271 practitioners and users of CHU Yalgado Ouedraogo. RESULTS: The study population was young. The mean age of hospital users was 38.68 years, that of practitioners was 32.26 years. Hospital users think in 56.1% of cases (152) that a practitioner can be sued for punishment. Of these, criminal responsibility was the most cited by hospital users in 51%. Users who felt that they had been the victim of medical malpractice numbered 36 or 13.3%. None of these 36 users had filed a lawsuit complaint. Disciplinary responsibility was most cited by practitioners in 44% of cases. Practitioners who cited both criminal and disciplinary responsability were 65 or 24%. Practitioners who claim to have been the source of medical malpractice are 03 (1.1%).
MATÉRIEL ET MÉTHODE: Une étude transversale portant sur la responsabilité médicale à visée répressive, avis des praticiens et des usagers de l'hôpital, a été réalisée du 1er Avril au 30 Juin 2017 à l'aide d'un questionnaire individuel anonyme, auprès de 271 praticiens et usagers du CHU Yalgado Ouédraogo. RÉSULTATS: L'âge moyen des usagers de l'hôpital était de 38,68 ans, celui de praticiens était de 32,26 ans. Les usagers de l'hôpital pensent dans 56,1% des cas (152) qu'un praticien peut être poursuivi en justice pour être sanctionné. Parmi ces derniers, la responsabilité pénale était la plus citée par les usagers de l'hôpital dans 51%.Les usagers qui estimaient avoir été victime d'une faute médicale étaient au nombre de 36 soit 13,3%.Aucun de ces 36 usagers n'avait déposé une plainte pour poursuite judiciaire. La responsabilité disciplinaire était la plus citée par les praticiens dans 44% des cas. Les praticiens qui ont cité à la fois la responsabilité pénale et disciplinaire, étaient au nombre 65 soit 24%. Les praticiens qui déclarent avoir été à l'origine d'une faute médicale sont au nombre de 03 soit 1,1%.
ABSTRACT
Matériel et méthode:Une étude transversale portant sur la responsabilité médicale à visée répressive, avis des praticiens et des usagers de l'hôpital, a été réalisée du 1er Avril au 30 Juin 2017 à l'aide d'un questionnaire individuel anonyme, auprès de 271 praticiens et usagers du CHU Yalgado Ouédraogo.Résultats: L'âge moyen des usagers de l'hôpital était de38,68 ans, celui de praticiens était de 32,26 ans.Les usagersde l'hôpital pensent dans 56,1% des cas (152) qu'un praticien peut être poursuivi en justice pour être sanctionné. Parmi ces derniers,la responsabilité pénale était la plus citée par les usagers de l'hôpital dans 51%.Les usagers qui estimaient avoir été victime d'une faute médicale étaient au nombre de 36 soit13,3%.Aucun de ces 36 usagers n'avait déposé une plainte pour poursuite judiciaire.La responsabilité disciplinaire était la plus citée par les praticiens dans 44% des cas.Les praticiens qui ont cité à la fois la responsabilité pénale et disciplinaire, étaient au nombre65soit 24%.Les praticiens qui déclarent avoir été à l'origine d'une faute médicale sont au nombre de03soit 1,1%
