ABSTRACT
INTRODUCTION/BACKGROUND: Laparoscopic surgery is still at its budding phase in low resource countries. The reasons for this include poor financing of the health sector and lack of trained personnel. The aim of this article is to highlight our initial experiences, our challenges in setting up laparoscopic surgery in a private tertiary hospital in rural southwestern Nigeria, and to share our efforts towards alleviating these challenges. METHODOLOGY: A retrospective analysis of all patient who had laparoscopic surgery between January 2019 and December 2020 at the Surgery Department of Babcock University Teaching Hospital, Ilisan, Ogun State was carried out. Their sociodemographic, preoperative and intraoperative data along with postoperative records were subjected to descriptive analysis. RESULTS: During the period, 19 patients had laparoscopic procedures: 12(63.2%) males and 7 (36.8%) females with age ranging from 4 to 63years. The most common indication for laparoscopic surgery was appendicitis, representing 84.2% of the procedures. Most of the procedures were done on emergency basis (63.1%) while 36.9% were elective procedures. All the procedures were therapeutic though in 21.1% we started with diagnostic intent but intra-operatively we proceed to therapeutic procedure following confirmation of the diagnosis. The duration of the procedures ranged from 40 minutes to 107 minutes with a mean duration of 74.8±19 minutes. No intra or post operative complications were recorded in this cohort of patients. The mean duration of hospital stay was 2 days. CONCLUSION: Laparoscopic surgery is safe and feasible in low resource setting. We recommend that centers embarking on laparoscopic surgeries should start with diagnostic procedures and gradually incorporate therapeutic procedures as they improve in proficiency.
INTRODUCTION/CONTEXTE: La chirurgie laparoscopique en est encore à sa phase naissante dans les pays à faibles ressources. Les raisons en sont le faible financement du secteur de la santé et le manque de personnel qualifié. Le but de cet article est de mettre en lumière nos premières expériences, nos défis dans la mise en place de la chirurgie laparoscopique réalisée dans un hôpital tertiaire privé rural du sud-ouest du Nigeria, et de partager nos efforts pour atténuer ces défis. MÉTHODOLOGIE: Une analyse rétrospective de tous les patients ayant subi une chirurgie laparoscopique entre janvier 2019 et décembre 2020 au service de chirurgie de l'hôpital universitaire de Babcock, à Ilisan, dans l'État d'Ogun, a été réalisée. Leurs données sociodémographiques, préopératoires et peropératoires ainsi que les dossiers postopératoires ont fait l'objet d'une analyse descriptive. RÉSULTATS: Au cours de la période, 19 patients ont subi des interventions laparoscopiques : 12 hommes (63,2 %) et 7 femmes (36,8 %) âgés de 4 ans à 63 ans. L'indication la plus fréquente de la chirurgie laparoscopique était l'appendicite, représentant 84,2 % des interventions. La plupart des procédures ont été effectuées en urgence (63,1 %) tandis que 36,9 % étaient des procédures électives. La plupart des procédures étaient thérapeutiques (78,9 %) tandis que les autres (21,1 %) étaient à la fois diagnostiques et thérapeutiques. Pour ce groupe de patients, nous avons commencé par une laparoscopie diagnostique et, en peropératoire, une procédure thérapeutique a été effectuée après confirmation du diagnostic. La durée des procédures variait de 40 minutes à 107 minutes avec une durée moyenne de 74,8 ± 19 minutes. Aucune complication per ou post opératoire n'a été enregistrée dans cette cohorte de patients. La durée moyenne d'hospitalisation était de 2 jours. CONCLUSION: La chirurgie laparoscopique est sûre et faisable dans les milieux à faibles ressources. Nous recommandons que les centres qui se lancent dans des chirurgies laparoscopiques commencent par des procédures de diagnostic et intègrent progressivement des procédures thérapeutiques au fur et à mesure de leur amélioration. Mot-clé: Laparoscopie, Expérience, Rural, Hôpital.
