Caractéristiques épidémiologiques cliniques et endoscopiques des œsophagites peptiques en République Centrafricaine : prédominance des lésions modérées chez les patients symptomatiques

Objectif : Décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et endoscopiques des œsophagites peptiques en République Centrafricaine.Patients et méthodes : Cette étude prospective descriptive, menée pendant 18 mois dans le service d'hépato-gastroentérologie et de médecine interne de l'Hôpital Universitaire de l'Amitié de Bangui, a concerné 1376 patients ayant eu une Endoscopie Oeso-Gastro-Duodénale (EOGD) pour une symptomatologie digestive haute. La classification de Savary-Miller a été utilisée pour décrire les œsophagites peptiques.Résultats : Une œsophagite peptique a été observée chez 410 patients (29,8%) (sex-ratio Femme/Homme = 1,4). L'âge moyen des patients était de 40,3 ans (extrêmes : 16 et 86 ans). Des épigastralgies, un pyrosis et des régurgitations acides étaient signalés par les patients dans respectivement 57,3%, 53,9% et 48,3% des cas. Parmi les facteurs de risque connus d'œsophagite, la consommation d'alcool a été déclarée par 266 patients (65%), de tabac par 58 (14,1%) et la prise d'anti-inflammatoires non-stéroïdiens par 126 (30,7%). Un surpoids a été noté chez 78 patients (19%), et une obésité chez 57 (14%) tandis que 89 étaient considérés comme maigres (21,7%). Les œsophagites peptiques étaient en général modérées : stade I (n = 123, 30%), stade II (n = 256, 62,4%), stade III (n = 31, 7,6%), stade IV (n = 0). Les principales lésions associées étaient une hernie hiatale (n = 148, 36%), une gastrite congestive (n = 45, 11%) et des érosions gastroduodénales liées à la prise d'anti-inflammatoires non-stéroïdiens (n = 50, 12,2%). Conclusion : Une œsophagite peptique était mise en évidence chez près d'un tiers des patients symptomatiques ayant eu une EOGD, le plus souvent modérée. Il n'a pas été observé de sténose peptique, ni d'endo-brachyœsophage. Parmi les facteurs de risque, une surcharge pondérale, la prise d'AINS et une hernie hiatale étaient notées chacun dans environ un tiers des cas

Les abcès amibiens du foie dans le service de gastroentérologie à l'hôpital de l'Amitié de Bangui : aspects épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs

Objectif : Décrire les aspects épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs desabcès amibiens du foie.Patients et Méthodes : ll s'agissait d'une étude rétrospective des patients hospitalisés du 1er Janvier 2001 au 31 Décembre 2010, pour abcès amibien du foie, dans le service de Gastroentérologie et de Médecine Interne à l'Hôpital de l'Amitié de Bangui.Résultats : 47 cas d'abcès amibiens du foie avaient été colligés, composés de 35 hommes et 12femmes. L'âge moyen était de 31 ans (extrêmes 21 et 65 ans). 34 patients (72,3%) avaient unniveau socioéconomique bas. 45 cas (95,8%) avaient une hépatomégalie douloureuse et une fièvrefaisant évoquer la classique triade de Fontan. L'hémogramme avait mis en évidence une leucocytosesupérieure à 10000/mm3 dans 19 cas (52%). La sérologie amibienne était positive chez la quasi totalité des patients (45 soit 95,7%). L'échographie abdominale avait montrée des abcès unifocauxdans 21 cas (44,6%) et multifocaux dans 6cas (12,7%) dont la dimension variait de 20 mm à 130mm.Le traitement était médical dans 44 cas (93,62%) et médico-chirurgical : 3 cas (6,38%).Tous lespatients avaient eu le métronidazole et de la Ciprofloxacine ou de l'amoxicilline plus l'acideclavulanique). La guérison a été effective chez 43 malades (89,3% des cas). Les critères en sont la normalisation de la température dans les 72 heures suivant le début du traitement, l'amendement sensible des douleurs dans le même délai, la disparition des signes digestifs

Inhibition of nitric oxide synthase within the medial preoptic area impairs pup retrieval in lactating rats.

Central suppression of nitric oxide (NO) production by administering 250 microg of Nitro-superw--subL-Argenine Methyl Ether (L-NAME), an inhibitor of NO synthase, into the 3rd ventricle disrupts both pup retrieval and maternal aggression in postpartum rats. In these studies, the authors examined the ability of varying doses of L-NAME to produce these effects on maternal behavior. Doses of L-NAME that were shown to be ineffective when injected into the 3rd ventricle were administered bilaterally into the medial preoptic area (MPOA) of rats on Day 4 postpartum. To assess the specificity of L-NAME's effect within the MPOA, the authors bilaterally injected Nitro-superw--subD-Argenine Methyl Ether (D-NAME), an inactive isomer of L-NAME, into the MPOA. When administered intracerebroventricularly, the 2 highest doses of L-NAME used, 250 microg and 200 microg, disrupted retrieval behavior and maternal aggression. Bilateral injections of L-NAME into the MPOA at doses of 20 microg and 40 microg/side also disrupted pup retrieval, and D-NAME injections into the MPOA had no effect on the maternal behaviors measured. All rats in these experiments showed normal maternal behavior 24 hr after drug administration. These results suggest that NO acts within the MPOA to facilitate retrieval behavior.

Food restriction during lactation results in prolonged hyposensitivity to the positive-feedback effects of oestradiol.

Food restriction prolongs lactational infertility in rats. Here, we investigated whether an attenuated response to the positive-feedback effects of oestrogen on luteinizing hormone release contributed to this effect. The ability of oestrogen to induce surges in luteinizing hormone in ad libitum fed and food-restricted dams at different times of lactation was compared. The results showed that, on day 20 postpartum, ad libitum fed dams showed luteinizing hormone surges after oestrogen treatment, but food-restricted dams did not. Ovariectomy or RU486 treatment restored the ability of oestrogen to induce luteinizing hormone surges in food-restricted dams, and chronic progesterone exposure reduced oestrogen-induced surges of luteinizing hormone in ad libitum fed ovariectomized dams. Food restriction also resulted in a reduced ability of oestrogen to induce progesterone receptor immunoreactivity, but did not reduce the number of oestrogen receptors (ERalpha) in the anteroventralperiventricular area. As with the surge in luteinizing hormone, the effects of food restriction on oestrogen induction of progesterone receptors were mediated by progesterone. Together, these results suggest that the ability of food restriction to extend the length of lactational diestrus is mediated, in part, by a decrease in sensitivity to the positive-feedback effects of oestrogen. This results from high circulating concentrations of progesterone which apparently reduce the ability of oestrogen to induce progesterone receptor expression.