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1.
Work Employ Soc ; 38(3): 657-683, 2024 Jun.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-38818088

ABSTRACT

The literature on flexibilization documents the decline of the standard employment relationships, resulting in greater job insecurity. Consequently, the stability of career trajectories is expected to have decreased. However, existing studies in many countries pose a significant challenge: the available evidence shows no clear downward trend and possibly even an increase in job stability since the 1970s, as measured by trends in job tenure duration or job separations. This article highlights important limitations of such studies and provides novel evidence on the transformation of career trajectories. It is the first to provide evidence of a decrease in average job tenure duration for men in Canada and a decrease in five-year and 10-year retention rates over the four decades between 1976 and 2015, adjusting for sociodemographic shifts unrelated to flexibilization. We also find that average job tenure has increased for women, while their long-term job retention rates declined.

2.
Can Stud Popul ; 50(3)2023 Sep.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-38962580

ABSTRACT

This essay provides a series of reflections on the current state of demography as seen by four early-career researchers who are actively engaged in aspects of the discipline as varied as research, teaching, mentorship, data collection efforts, policy making, and policy advising. Despite some claims that the discipline is weakening, we showcase the great potential of the field and outline promising pathways and novel directions for the future. In so doing, we critically assess recent innovations in data quality and availability, stressing the need to "revolutionize" the way that demographic methods are taught by adopting a viewpoint that more closely reflects the rapidly changing, or "fast," nature of global social phenomena such as conflict-related displacements, environmental disasters, migration streams, pandemics, and evolving population policies. We conclude by discussing the relevance of careful demographic analyses for policy making, stressing three main points: (i) the need to make demography more visible and understandable to the public eye; (ii) the importance of engaging and co-creating with local communities to "break" the academic bubble; and (iii) the urge to counteract the spread of misinformation-a phenomenon that has become even more visible in the aftermath of the COVID-19 outbreak.


Cet article propose une série de réflexions sur l'état actuel de la démographie selon le point de vue de quatre chercheurs en début de carrière activement engagés dans certaines branches de la discipline telles que la recherche, l'enseignement, le mentorat, la collecte de données, l'élaboration des politiques et le conseil en matière de politiques. Malgré certaines allégations affirmant que la discipline est en perte de vitesse, nous mettons en évidence son immense potentiel et décrivons les orientations prometteuses et originales qui se profilent. À cet effet, nous évaluons de façon critique les récentes innovations en matière de qualité et de disponibilité des données tout en soulignant la nécessité de « révolutionner ¼ l'enseignement des méthodes démographiques en adoptant un point de vue reflétant plus fidèlement l'évolution rapide des phénomènes sociaux mondiaux, notamment les déplacements de populations liés aux conflits, les catastrophes environnementales, les flux migratoires, les pandémies et l'évolution des politiques démographiques. Nous concluons en discutant de la pertinence des analyses démographiques approfondies nécessaires à l'élaboration des politiques en soulignant trois points essentiels : (i) la nécessité d'améliorer la visibilité et l'intelligibilité de la démographie aux yeux du public, (ii) l'importance de s'engager auprès des communautés locales et de collaborer avec elles pour « percer ¼ la bulle académique, et (iii) la nécessité de lutter contre la diffusion de fausses informations, phénomène qui s'est renforcé dans le sillage de l'épidémie de COVID-19.

3.
Can Rev Sociol ; 57(3): 399-452, 2020 08.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-32662245

ABSTRACT

The activities performed by Canadian workers in some occupations may increase the risk of exposure to infectious diseases such as COVID-19. This research note explores how occupational exposure risks vary by labor force characteristics using publicly available Canadian data in combination with a data set providing information on the level of physical proximity and frequency of exposure to infections or diseases faced by workers in different occupations. The results show important sociodemographic differences. First, women work in occupations associated with significantly higher average risks of exposure to COVID-19 than men. This is driven by their overrepresentation in high-risk broad occupational categories such as health occupations. Second, older workers (65 years or more), a group vulnerable to COVID-19, appear to work in occupations requiring performing activities characterized by a lower level of physical proximity than their younger colleagues, with minimal differences in the frequency of exposure to diseases or infections. Finally, workers in low-income occupations are employed in occupations that put them at greater risk of exposure to COVID-19 than other workers. This is especially the case for women, immigrants, and members of visible minority groups in low-income occupations. More broadly, this research note provides insights into the health-related dimension of the literature on occupational tasks and labor market stratification.


Les tâches effectuées par les travailleurs canadiens dans certaines professions peuvent augmenter le risque d'exposition à des maladies infectieuses tel que la COVID-19. Cette note de recherche explore la variation dans les risques d'exposition à la COVID-19 selon les caractéristiques des travailleurs en se basant sur des données publiques canadiennes combinées à une base de données fournissant de l'information sur le niveau de proximité physique et la fréquence d'exposition à des infections ou maladie auxquels font face les personnes occupant différentes professions. Les résultats démontrent d'importantes différences entre catégories sociodémographiques. Premièrement, les femmes travaillent dans des professions associées à des niveaux moyens de risques d'exposition à la COVID-19 significativement plus élevés que les hommes, qui s'explique en partie par leur surreprésentation dans des grandes catégories professionnelles à haut niveau de risque tel que les professions du secteur de la santé. Deuxièmement, les travailleurs âgés (65 ans et plus), un groupe vulnérable à la COVID-19, semblent travailler dans des professions demandant d'effectuer des tâches menant à un niveau plus faible de proximité physique que leurs plus jeunes collègues, alors que les différences d'exposition à des maladies ou infections sont limitées. Finalement, les personnes travaillant dans des professions à faible revenu tendent également à travailler dans des professions plus à risque d'exposition à la COVID-19 que les autres travailleurs, ce qui est particulièrement le cas pour les femmes, les immigrants et les personnes membres minorités visibles travaillant dans des professions à faible revenu. De manière plus générale, cette note de recherche explore les implications en matière de santé de la littérature sur les tâches professionnelles et la stratification du marché du travail.


Subject(s)
Betacoronavirus , Coronavirus Infections , Occupational Exposure/statistics & numerical data , Occupations , Pandemics , Pneumonia, Viral , Socioeconomic Factors , Adolescent , Adult , Age Factors , Aged , COVID-19 , Canada , Ethnicity , Female , Humans , Least-Squares Analysis , Male , Middle Aged , Minority Groups , Risk , SARS-CoV-2 , Sex Factors , Young Adult
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