Implementation of OIE international standards: challenges and opportunities for monitoring.

The World Organisation for Animal Health (OIE) is a major actor in international cooperation to improve animal health and welfare throughout the world. The OIE sets international standards to support Member Countries in their efforts to prevent and control animal diseases, strengthen Veterinary Services and Aquatic Animal Health Services, and facilitate safe international trade. Member Countries face many challenges in the implementation of OIE standards. Poor governance and a lack of resources and technical capacity are often major constraints. Trade concerns raised at the World Trade Organization (WTO) can also be a signal that countries are experiencing difficulties in implementing international standards. In May 2018, the World Assembly of OIE Delegates adopted a resolution recommending the establishment of an observatory to monitor the implementation of OIE standards. This monitoring mechanism will help the OIE to improve its international standard-setting process and identify the capacity-building needs of Member Countries. Monitoring implementation will be challenging as the OIE does not prescribe a specific procedure for implementing OIE standards. World Organisation for Animal Health Member Countries use a range of approaches to implement OIE standards, because of differences in animal health situations, legal frameworks and procedures, trade profiles, and acceptable levels of risk. Given this complexity, this article proposes a 'cross-over' approach to monitoring implementation that would require the collection of information from various trusted sources, such as the World Animal Health Information System (WAHIS), the OIE Performance of Veterinary Services (PVS) Pathway mission reports and the WTO Sanitary and Phytosanitary Information Management System database. This approach aims to document what is currently happening and to identify potential patterns in Member Country practices when implementing OIE standards.

L'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) est un acteur majeur de la coopération internationale oeuvrant à l'amélioration de la santé et du bien-être animal dans le monde. L'OIE élabore des normes internationales visant à soutenir les efforts déployés par ses Membres pour prévenir et lutter contre les maladies animales, renforcer les Services vétérinaires et les Services chargés de la santé des animaux aquatiques, et faciliter un commerce international sûr. Les Membres rencontrent de nombreuses difficultés lors de la mise en oeuvre des normes de l'OIE. Une mauvaise gouvernance et l'insuffisance des ressources et des capacités techniques constituent souvent des contraintes majeures. Les préoccupations commerciales soulevées au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) sont également révélatrices des difficultés rencontrées par les pays pour mettre en oeuvre les normes internationales. En mai 2018, l'Assemblée mondiale des Délégués de l'OIE a adopté une résolution recommandant la création d'un observatoire destiné à assurer le suivi de la mise en oeuvre des normes de l'OIE. Grâce à ce mécanisme de suivi, l'OIE sera à même d'améliorer le processus d'élaboration de ses normes internationales et d'identifier les besoins de ses Membres en matière de renforcement des capacités. Le suivi de la mise en oeuvre ne sera pas une tâche facile, dans la mesure où l'OIE ne prescrit pas de procédure spécifique pour appliquer ses normes. Les Membres de l'OIE recourent à diverses approches pour mettre en oeuvre les normes de l'OIE, dictées par des différences dans les situations zoosanitaires, les cadres et procédures juridiques, les profils commerciaux et les niveaux de risque considérés comme acceptables. Face à une telle complexité, les auteurs proposent une méthode transversale de suivi de la mise en oeuvre, qui passe par la collecte d'informations auprès de diverses sources fiables telles que le Système mondial d'information sanitaire de l'OIE (WAHIS), les rapports de mission du Processus de l'OIE pour évaluer la Performance des Services vétérinaires (Processus PVS) et la base de données de l'OMC de gestion des renseignements sanitaires et phytosanitaires. Cette approche vise à documenter ce qui se fait actuellement et à identifier d'éventuelles tendances dans les pratiques des Membres en matière de mise en oeuvre des normes de l'OIE.

La Organización Mundial de Sanidad Animal (OIE) es uno de los actores principales de la cooperación internacional para mejorar la sanidad y el bienestar animales en todo el mundo. La OIE elabora normas internacionales destinadas a apoyar el esfuerzo de los Países Miembros por prevenir y combatir las enfermedades animales, fortalecer los Servicios Veterinarios y los Servicios de sanidad de los animales acuáticos y facilitar un comercio internacional seguro. Los Países Miembros afrontan numerosos desafíos a la hora de implementar las normas de la OIE. La insuficiencia de mecanismos de gobernanza y la falta de recursos y capacidad técnica constituyen a menudo obstáculos de gran calado. Las preocupaciones comerciales expresadas ante la Organización Mundial del Comercio (OMC) también pueden ser una señal de las dificultades que afrontan los países para implementar las normas internacionales. En mayo de 2018, la Asamblea Mundial de Delegados de la OIE aprobó una resolución en la que recomendaba la creación de un observatorio para el seguimiento de la implementación de las normas de la OIE. Este mecanismo ayudará a la OIE a mejorar su proceso de elaboración de normas internacionales y a identificar las necesidades de capacidades específicas de los Países Miembros. El seguimiento de la implementación no será fácil, pues la OIE no prescribe ningún procedimiento específico para poner en práctica sus normas. Los Países Miembros utilizan modalidades distintas debido a las diferencias en cuanto a situaciones zoosanitarias, ordenamiento y procedimientos jurídicos, perfiles comerciales y niveles de riesgo aceptables. Teniendo en cuenta esta compleja situación, los autores proponen aquí un enfoque «transversal¼ de seguimiento de la implementación de las normas, que requeriría reunir información de diversas fuentes fidedignas, como el Sistema Mundial de Información Zoosanitaria (WAHIS), los informes de las misiones de evaluación de las prestaciones de los Servicios Veterinarios (Proceso PVS) de la OIE y la base de datos del sistema de la OMC de gestión de información relativa a las medidas sanitarias y fitosanitarias. Tal enfoque tiene por objetivo documentar lo que está ocurriendo actualmente e identificar posibles patrones en las prácticas de los Países Miembros al implementar las normas de la OIE.

Trade of aquatic animals and aquatic animal products: the use of OIE international standards for devising sanitary measures.

The World Organisation for Animal Health (OIE) develops international standards for the prevention, detection and control of aquatic animal diseases as well as the safe international trade of amphibians, crustaceans, fish, molluscs and their products. The Competent Authorities of importing and exporting countries should implement the OIE international standards by adopting the required legislation as this provides the basis for setting sanitary measures that ensure safe international trade, while avoiding unjustified sanitary barriers to trade. Based on an analysis of legislation notified by countries to the World Trade Organization (WTO) in the context of the Agreement on the Application of Sanitary and Phytosanitary Measures (SPS Agreement), the authors explore how and to what extent Member Countries use the OIE international standards when developing sanitary measures. The study develops an analytical framework for collecting and presenting countries' legislation to determine if a direct link can be demonstrated between national legislation and OIE international standards. Results show that OIE international standards are implemented through different categories of legislation which range from more general (those providing a general sanitary framework) to more specific (those setting requirements for the import of aquatic animals and aquatic animal products). However, the study illustrates the difficulty of identifying direct links between countries' legislation and OIE international standards. Nonetheless, this study is the first step in the design of an approach to better understand how OIE international standards are used by Member Countries to devise sanitary measures in the context of international trade. It further notes that increased transparency of national sanitary legislation can facilitate efforts to improve knowledge on the implementation of OIE international standards.

L'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) prépare et publie des normes internationales relatives à la prévention, la détection et le contrôle des maladies des animaux aquatiques et à la sécurité sanitaire des échanges internationaux d'amphibiens, crustacés, poissons, mollusques et produits issus de ces espèces. Les Autorités compétentes des pays importateurs et exportateurs doivent procéder à la mise en œuvre de ces normes par le biais d'une législation appropriée, celle-ci fournissant la base pour élaborer des mesures sanitaires destinées à garantir la sécurité sanitaire des échanges internationaux et à éviter l'imposition d'obstacles injustifiés au commerce. À partir d'une analyse des notifications adressées par les pays à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) concernant les dispositions de leur législation relevant de l'Accord sur l'application des mesures sanitaires et phytosanitaires (Accord SPS), les auteurs explorent comment et dans quelles mesures les Pays membres utilisent les normes internationales de l'OIE pour développer des mesures sanitaires. Un cadre analytique a été élaboré pour les besoins de cette étude afin de recueillir et de traiter les données relatives à la législation des pays en vue de déterminer l'existence ou non d'un lien direct entre la législation nationale et les normes internationales de l'OIE. Les résultats montrent que la mise en œuvre des normes internationales de l'OIE fait appel à diverses catégories d'instruments législatifs qui vont du plus général (ceux qui fournissent un cadre sanitaire général) au plus spécifique (dispositions relatives aux importations d'animaux aquatiques et de leurs produits). Cette étude fait néanmoins état des difficultés à déceler un lien direct entre la législation d'un pays et les normes internationales de l'OIE. Malgré tout, cette étude marque une première étape dans l'élaboration d'une approche destinée à mieux comprendre comment les Pays membres utilisent les normes internationales de l'OIE lorsqu'ils instaurent des mesures sanitaires dans le contexte des échanges internationaux. Elle fait également ressortir que l'amélioration de la transparence de la législation sanitaire d'un pays est un élément facilitateur pour mieux comprendre tous les aspects de la mise en œuvre des normes internationales de l'OIE.

La Organización Mundial de Sanidad Animal (OIE) elabora normas internacionales que regulan la prevención, la detección y el control de las enfermedades de los animales acuáticos, así como la seguridad del comercio internacional de anfibios, crustáceos, peces y moluscos y los productos derivados de ellos. Las autoridades competentes de los países importadores y exportadores deben aplicar las normas internacionales de la OIE adoptando la legislación necesaria, pues esta sienta las bases para establecer medidas sanitarias que garanticen un comercio internacional seguro, evitando a la vez toda barrera sanitaria al comercio que no esté justificada. Los autores, partiendo del análisis de los textos legislativos comunicados por los países a la Organización Mundial del Comercio (OMC) como parte del Acuerdo sobre la Aplicación de Medidas Sanitarias y Fitosanitarias (Acuerdo MSF), explican cómo y en qué medida los Países Miembros utilizan las normas internacionales de la OIE al definir medidas sanitarias. Como parte del estudio se elaboró un marco analítico destinado a recopilar y presentar la legislación de los países y a determinar, a partir de ahí, si existe un nexo directo entre la legislación nacional y las normas internacionales de la OIE. Los resultados demuestran que las normas internacionales de la OIE se implementan mediante diferentes categorías de instrumentos legales, que van desde lo más genérico (textos que sientan un marco sanitario general) hasta lo más específico (textos que establecen requisitos para importar animales acuáticos y sus derivados). Sin embargo, el estudio evidencia también la dificultad de encontrar nexos directos entre la legislación de los países y las normas internacionales de la OIE. Con todo, el estudio aquí presentado supone el primer paso hacia la concepción de un método que ayude a comprender mejor el modo en que los Países Miembros utilizan las normas internacionales de la OIE para definir medidas sanitarias que se apliquen al comercio internacional. Además, pone de manifiesto que un mayor grado de transparencia de la legislación sanitaria nacional puede facilitar los esfuerzos por conocer con mayor profundidad la forma en que se aplican las normas internacionales de la OIE.

[Campylobacteriosis in a low-income community in Buenos Aires, Argentina]. / Campilobacteriosis en una comunidad de bajos recursos de Buenos Aires, Argentina.

The authors describe the problem of campylobacteriosis in a low-income community located in southern Buenos Aires. Homes in the area were classified according to their total number of inhabitants, the number of children and animals living in the house and the amount of poultry meat consumed. Samples were taken from all the different types of homes that had been identified in order to isolate, identify and type Campylobacter sp., using the modified Skirrow technique, bio-chemical tests and the Lior technique respectively. The prevalences found were 16.96% in dogs, 20% in cats and 40% in poultry. The pathogens isolated were Campylobacter jejuni type II in 94.44% of the cases and Campylobacter upsaliensis in 5.55% of the cases. In poultry meat, 92.85% of the samples were positive (23.07% for type I and 76.92% for type II). The incidence of diarrhoea in children caused by C. jejuni was 0.4/1000 children/month (type I in all cases). A high prevalence of C. jejuni type II was detected in pets and in poultry meat. The source of infection in children may have been poultry meat.

[Study from Navarra. Variations in the average arterial blood pressure level according to age, gender and body height]. / Estudio de Navarra (PECNA). Variaciones de los niveles medios de tensión arterial según edad, sexo y talla.

As part of an epidemiological study on cardiovascular risk factors among children and adolescents in Navarra, arterial blood pressure (BP) readings were taken in 5,829 children, including both sexes and aged between 4 and 17 years. The subjects were randomly selected from the public and private school population in our community. BP-age and BP-height percentiles were obtained for each sex and the physiological variations in BP according to these parameters was also analyzed. Systolic BP increased with age in both sexes throughout childhood. During adolescence, there is almost no variation in BP among girls, but in boys older than 13 years, there is a sudden increase. For this reason, boys have higher values than girls. Diastolic BP shows a linear increase in both sexes. BP increases with height in both sexes. In spite of the sudden rise in systolic BP among the boys taller than 145 cm, the increase in systolic BP in relationship to height is smaller and more homogeneous than the increase seen with age. As the BP variations with height are smaller and more homogeneous than those related to age, it is preferable to evaluate this parameter by BP-height rather than by BP-age.