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Stud Relig ; 51(4): 511-537, 2022 Dec.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-36313279

RESUMO

This ethnographic interview-based research (2016-2021) analyzes the narratives of a cohort of rabbis in Ottawa who share their experiences of Jewish divorce. Jewish religious divorce is gendered and asymmetrical where the husband gives the divorce to the passively receiving wife who may not herself initiate divorce. This project interrupts the ways in which Jewish divorce is primarily identified in terms of get abuse in the Orthodox world. The asymmetrical divorce process contributes to get abuse, which includes delaying, refusing, or extorting favourable terms in exchange for the husband providing the wife with her get (religious divorce). Women who cannot secure divorces are known as agunot (singular agunah, chained women), who cannot remarry and who commit adultery if they have sexual relations with another man. Women face the additional burden that if they bear children to anyone other than their husband, such children would have the status of mamzerim (singular mamzer, legally illegitimate, product of an illicit union) who may not marry other Jews except other mamzerim, who may not hold certain positions of communal leadership, and whose status is inherited from generation to generation. This gendered injustice becomes the focus of scholarship even as it arouses both communal activism and internal debates. While get abuse is most common in the Orthodox Jewish community, our interviews with Canadian rabbis reveals that Jewish divorce is a transdenominational phenomenon that plays out within and across denominational boundaries. Against a backdrop of increasing stringency in the Orthodox world transnationally, and intensifying concern for the consequences of inegalitarian Jewish divorce, rabbinic stories point to shifting denominational practice. This transdenominational context is key to understanding Jewish divorce in North America. Attending to Jewish divorce in Canada through a denominational lens does important work in disentangling systemic and local factors. We argue that rabbinic stories about how rabbis engage with divorce reveals how the twin challenges of egalitarianism and rabbinic concerns for the unity and continuity of the Jewish people (K'lal Yisrael) shape the experience of Jewish divorce and divorce practice itself. Jewish divorce impacts women in particularly gendered ways but is largely interpreted and practiced by male rabbis. Through our original theoretical framework of "troubling orthopraxy", we analyse how orthopraxy (correct divorce practice) is conflated with stringency, and how that dynamic pushes and pulls at divorce practice.


Cette recherche ethnographique basée sur des entretiens (2016-2021) analyse les récits d'une cohorte de rabbins d'Ottawa qui partagent leurs expériences du divorce juif. Le divorce religieux juif est genré et asymétrique où le mari donne le divorce à la femme qui le reçoit passivement et ne peut l'initier elle-même. Ce projet interrompt la manière dont le divorce juif est principalement identifié en termes d'abus du get dans le monde orthodoxe. Le processus de divorce asymétrique contribue à l'abus du get, qui comprend le fait de retarder, de refuser ou d'extorquer des conditions favorables afin que le mari fournisse à la femme son get (divorce religieux). Les femmes qui ne peuvent obtenir de divorce sont connues sous le nom d'agunot (singulier agunah, femmes enchaînées). Elles ne peuvent se remarier et commettent un adultère si elles ont des relations sexuelles avec un autre homme. Elles sont aussi confrontées à un fardeau supplémentaire, car si elles ont des enfants d'un autre homme que leur mari, ces enfants ont le statut de mamzerim (singulier mamzer, légalement illégitime, produit d'une union illicite) qui ne peuvent se marier avec d'autres Juifs, sauf avec d'autres mamzerim, ne peuvent pas occuper certaines positions de leadership communautaire et lèguent ce statut de génération en génération. Cette injustice sexospécifique devient le centre d'intérêt des chercheurs, alors même qu'elle suscite à la fois un activisme communautaire et des débats internes. Si les abus sont plus fréquents dans la communauté juive orthodoxe, nos entretiens avec des rabbins canadiens révèlent que le divorce juif est un phénomène transconfessionnel, se jouant à l'intérieur et au-delà des frontières confessionnelles. Dans un contexte où le monde orthodoxe devient de plus en plus strict au niveau transnational et où l'on s'inquiète de plus en plus des conséquences d'un divorce juif inégalitaire, les récits rabbiniques indiquent une évolution des pratiques confessionnelles. Ce contexte transconfessionnel est essentiel pour comprendre le divorce juif en Amérique du Nord. L'étude du divorce juif au Canada dans une optique confessionnelle permet de démêler les facteurs systémiques et locaux. Nous soutenons que les récits rabbiniques sur la façon dont les rabbins abordent le divorce révèlent comment le double défi de l'égalitarisme et les préoccupations rabbiniques pour l'unité et la continuité du peuple juif (K'lal Yisrael) façonnent l'expérience du divorce juif et la pratique du divorce. Le divorce juif a un impact particulièrement marqué sur les femmes, mais il est largement interprété et pratiqué par des rabbins masculins. Grâce à notre cadre théorique original de « l'orthopraxie troublante ¼, nous analysons comment l'orthopraxie (pratique correcte du divorce) est confondue avec la rigueur, et comment cette dynamique pousse et tire sur la pratique du divorce.

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