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1.
Mali Med ; 35(1): 29-34, 2020.
Artigo em Francês | MEDLINE | ID: mdl-37978755

RESUMO

BACKGROUND: Surgical site infections (SSI) complicate most operations in developing countries. A variety of germs is responsible for it. The purpose of this study was to determine the incidence of surgical site infections and the bacteriological profile. PATIENTS AND METHODS: We conducted a prospective study for descriptive purposes. The included patients were treated between August 2016 and July 2017 in the Surgery B department of the University Hospital Center Point G. The study population consisted of all patients operated on and hospitalized for at least 72 hours. Patients who had an infection of the operative site were retained. The incidence of ISOs, the different bacterial strains and their susceptibility to antibiotics were studied. Data was analyzed on SPSS 12.0. RESULTS: The incidence of surgical site infections was 4.7%. The median age of the patients was 29.5 ± 4.34, the sex ratio was 1.66. The average time to onset of infections was 7.33 days. Of the samples taken, 4 bacterial strains were identified: Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Acinobacter baumanii and Enterobacter spp. Isolated strains of Escherichia coli and Staphylococcus aureus were sensitive to Cefotaxim, Amikacin, Nitrofurantoin, but resistant to Ceftriaxon, Amoxicillin + Clavulanic acid. The species of Acinobacter baumanii and Enterococcus spp. Were sensitive to Colistin, but resistant to Ceftriaxone, Amoxicillin + clavulanic acid. CONCLUSION: Escherichia coli and Staphylococcus aureus are the main germs of the generally antibiotic-resistant ISOs commonly used in the service.


INTRODUCTION: Les infections du site opératoire (ISO) compliquent la plupart des opérations dans les pays en développement. Une diversité de germes en est responsable. Le but de cette étude était de déterminer l'incidence des infections du site opératoire et leur profil bactériologique. PATIENTS ET MÉTHODES: Nous avons réalisé une étude prospective à visée descriptive. Les patients inclus étaient pris en charge entre Aout 2016 et Juillet 2017 dans le service de chirurgie B du centre hospitalier universitaire du Point G. La population d'étude était constituée de tous les patients opérés et hospitalisés pendant au moins 72 heures. Les patients ayant présenté une infection du site opératoire étaient retenus. L'incidence des ISO, les différentes souches bactériennes et leur sensibilité aux antibiotiques ont été étudiées. Les données ont été analysées sur SPSS 12.0. RÉSULTATS: L'incidence des infections du site opératoire était de 4,7%. L'âge médian des patients était de 29,5 ans ±4,34, le sex ratio de 1,66. Le délai moyen d'apparition des infections était de 7,33 jours. Sur les prélèvements réalisés, 4 souches bactériennes étaient identifiées : Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Acinobacter baumanii et Enterobacter spp. Les souches d'Escherichia coli et de Staphylococcus aureus isolées étaient sensibles au Cefotaxime, à Amikacine, à Nitrofurantoïne, mais résistantes à Ceftriaxone, à Amoxicilline+Acide clavulanique. Les espèces d'Acinobacter baumanii et d'Entérocoque spp étaient sensibles à Colistine, mais résistantes à Ceftriaxone, à Amoxicilline+Acide clavulanique. CONCLUSION: Escherichia coli et Staphylococcus aureus sont les principaux germes des ISO généralement résistants aux antibiotiques couramment utilisés dans le service.

2.
Mali Med ; 35(1): 11-14, 2020.
Artigo em Francês | MEDLINE | ID: mdl-37978763

RESUMO

AIM: To determine the frequency of the surgery wound infection, its favoring factors, causative germs and its antibiotic treatment of choice in the surgery "A" department of the University Hospital Point G. METHOD: In a retrospective descriptive study over a 6-month period in the surgery "A" department of the University Hospital Point G, we enrolled all patients who underwent surgery necessitating at least 48 hours of hospital admission during our study period and in conformity with the Atlanta CDC criteria. Surgery patients with less than 48 hours postoperative hospital stay and those admitted to the hospital without surgery were not included.After the surgery, the nature and location of the infection have been clarified. In this work, ethical considerations have been respected and there is no conflict of interest. RESULTS: Two hundred and sixty-five (n=265) patient files were collected including 24 cases of surgery wound infection (a hospital frequency of 9%. The average age was 41.41 years (y.o) old with extremes of 7 y.o and 102 y.o. The sex ratio was 0.9 in favor of women. The commonly studied pathologies were digestive surgery in 52.8%, gynecological surgery in 24.5%, etc… Patients were seen in regular outpatient surgery visits in 75.8% and surgical emergencies in 24.2%. Of the patients urgently admitted, 26.5% presented an ISO; for those received in ordinary consultation it was 3.48%. Fifteen (15) cases were classified ASA III and two (2) ASA II. Based on the Altemeier classification, surgery was clean in 66.8% of our patients, contaminated clean in 12.4%, contaminated in 12.1%, and dirty in 8.7% (including half resulting in surgery wound infection). In total, 79% of patients whose surgeries lasted more than two (2) hours presented a surgery wound infection. Postoperative infection of patients was superficial in 58.3% and deep in 33.3%. In 8.3% of cases, it was a space infection. At the cytobacteriological examination of the pus from the operative site, Escherichia coli (E. coli) was the most common germ with 58.3%. E. coli was sensitive to amoxicillin-clavulanic acid in 57.14%. Surgically, a re-intervention was performed in 20.8% of cases, a secondary suture in 12.5%, and a single dressing in 66.7%. The average postoperative stay was 6.5 days with extremes of 2 days and 69 days. In 3 months postoperatively we recorded 4 cases of death. CONCLUSION: The surgery wound infection constitutes a major complication in a surgical environment starting with surgical act itself.Particular emphasis should be placed on prevention, which will reduce the risks of ISO occurrence.


BUT: déterminer la fréquence des infections du site opératoire (ISO), les facteurs favorisants la survenue des ISO, les germes responsables et les antibiotiques actifssur les infections du site opératoire dans le service chirurgie « A ¼ du CHU du Point G. MÉTHODE: Il s'agissait d'une étude rétrospective et descriptive sur une période de 6 mois réalisée dans le service chirurgie « A ¼ du CHU du Point G. Ont été inclus tous les patients ayant subi une intervention chirurgicale pendant cette période et hospitalisés au moins 48 heures après, et qui ont répondu aux critères du CDC d'Atlanta. N'ont pas été inclus, les patients opérés dont le séjour post opératoire a été inférieur à 48 heures, les patients hospitalisés dans le service mais non opérés, et ceux opérés dans le service et non hospitalisés. En postopératoire la nature et le siège de l'infection ont été précisées. Dans ce travail les considérations éthiques ont été respectées et il n'y a pas de conflit d'intérêt. RÉSULTATS: deux cent soixante-cinq dossiers de patients ont été colligés dont 24 cas d'ISO soit 9% des cas. L'âge moyen a été de 41,41 ans avec des extrêmes de 7ans et 102 ans. Le sex ratio a été de 0,2 en faveur des femmes. Les principales pathologies étudiées ont été la chirurgie digestive dans 52,8%, la chirurgie gynécologique dans 24,5%. La majorité des patients ont été reçus en consultation ordinaire dans 75,8% des cas, et en urgences dans 24,2 %. Parmi les patients reçus en urgence 26,5% ont présenté une ISO ; pour ceux reçus en consultation ordinaire elle a été de 3,48%.Parmi les patients infectés 15 étaient classés ASA III et 2 ASA II. Selon la classification Altemeier, la chirurgie propre a occupé 66,8% des patients, la chirurgie propre contaminée 12,4%, la chirurgie contaminée 12,1%, et la chirurgie sale 8,7%. Parmi les patients opérés de chirurgie sales 50% ont présenté une ISO.L'ISO était présente chez 79% des patients ayant effectué plus de 2 heures d'intervention.En postopératoire l'infection était superficielle chez 58,3% des patients, et profonde chez 33,3% des patients. Dans 8,3% des cas, il s'agissait d'une infection d'espace. A l'examen cytobactériologique du pus Escherichia coli (E coli) avec 58,3% a été le germe le plus fréquent sur le site opératoire. E coli était sensible à l'association amoxicilline - acide clavulanique dans 57,14%. Sur le plan chirurgical une réintervention a été réalisée dans 20,8% des cas, une suture secondaire dans 12,5%, et un pansement seul dans 66,7%. La durée moyenne de séjour post opératoire était de 6,5 jours avec des extrêmes de 2 jours et 69 jours. En 3 mois postopératoire nous avons enregistré 4 cas de décès. CONCLUSION: L'ISO constitue une complication majeure en milieu chirurgical compromettant l'acte chirurgical. Un accent particulier doit être mis sur la prévention qui diminuerai les risques de survenue de l'ISO.

3.
La Lettre Médicale du Congo ; 9: 48-58, 2020. ilus
Artigo em Francês | AIM (África) | ID: biblio-1264694

RESUMO

But : Décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des blessures de guerres au centre de santé de référence de Douentza. Patients et Méthode : Il s'agissait d'une étude descriptive incluant les patients pris en charge entre le 1er Décembre 2017 et le 31 Décembre 2018 au centre de santé de référence du district sanitaire de Douentza. La stratégie de prise en charge des blessés adoptée était celle de MARCHE et selon les principes de la chirurgie de guerre. Résultats Au total nous avons reçu 71 blessés de guerre au centre de santé de Douentza. Cette série était composée de 66 hommes, de 34 (48%) militaires et représentait 63% des urgences chirurgicales (n=113) et 30% des interventions chirurgicales réalisées dans l'établissement. Les lésions siégeaient sur les membres dans 53% des cas; 23% sur l'abdomen (traumatismes abdominaux pénétrant et/ou perforants) et 15% sur la région dorso-lombaire. Elles étaient causées par des engins explosifs improvisés (48%), des balles (37%) et des armes blanches (15%). Il s'agissait de plaies abdominales dans 11 cas (16%) dont 4 plaies perforantes et 7 plaies non pénétrantes, de plaies vasculaires dans 7 cas (10%), de délabrements cutanéo-musculaires dans 21 cas (30%), de broiements de la main dans 1 cas et d'écrasement également dans 1 cas (1%). Les lésions étaient infectées à l'admission dans 25% des cas et un état de choc était retrouvé chez 15% des patients. 68% des patients étaient référés dans une structure plus équipée pour prise en charge appropriée. L'échographie seul examen para clinique disponible, était utilisée 33 fois (46%) pour explorer l'abdomen. Elle était contributive au diagnostic 11 fois (33%). Sur le plan thérapeutique, le parage chirurgical était d'emblée réalisé chez 53 patients (75%). 16 décès (23%) ont été déplorés, suites à des traumatismes cranio-cérébraux (n=2), plaie cervicale (n=1), péritonites (n=3), polytraumatisme (n=1) et 9 décès ont été constatés à l'admission. Conclusion Les blessés de guerre sont des urgences chirurgicales graves menaçant le pronostic vital immédiat et/ou fonctionnel à long terme. Leur prise en charge exige une organisation et des équipements spécifiques. Le centre de santé de Douentza à l'instar des autres centres de santé du Mali, disposant d'un faible plateau technique et sans plan d'urgence s'est trouvé confronté à l'accueil d'un nombre croissant de blessés de guerre pour lesquels, il n'était pas préparé. La gestion de ces blessés a été difficile d'où la nécessité de repenser les missions des centres de santé de cercle et le niveau de leur plateau technique


Assuntos
Centros Comunitários de Saúde , Mali , Lesões Relacionadas à Guerra/diagnóstico , Lesões Relacionadas à Guerra/epidemiologia , Lesões Relacionadas à Guerra/terapia
4.
Mali Med ; 34(4): 11-14, 2019.
Artigo em Francês | MEDLINE | ID: mdl-35897200

RESUMO

PURPOSE: To describe the epidemiological, clinical and therapeutic aspects of acute surgical abdomens at the Koutiala Reference Health Center. PATIENTS AND METHOD: This was a prospective and descriptive study from August 1, 2017 to May 31, 2018. It included all patients operated on for acute abdomen in the General Surgery Department of the Koutiala Reference Health Center. The study did not include the nonoperated surgical acute abdomens, the non-surgical acute abdomens. Clavien-Dindo classification was used to evaluate complications. RESULTS: One hundred patients were registered. Acute surgical abdomens accounted for 8.4% of consultations (n = 1190), 27.7% of surgical procedures (n = 361) and 70% of surgical emergencies (n = 142). The average age was 34.4 years ± 18.5. Men were in the majority with 70%. The mean duration of change in symptomatology was 4.8 days ± 5.4. Patients consulted for abdominal pain (100%), fever (60%), vomiting (88%) and discontinuation of materials and gases (32%). The physical examination noted abdominal distension (53%), abdominal contracture (36%), abdominal defense (56%) and pain in the cul de sac of Douglas (95%). X-rays of the abdomen without preparation and abdominopelvic ultrasonography contributed to the diagnosis in 46% of cases and 18% of cases, respectively. Acute appendicitis (35%) was the most common etiology followed by acute peritonitis (31%) and acute intestinal obstruction (15%). We performed an appendectomy in 45 patients (45%), resection anastomosis (15%) and excision-suture (13%). The average duration of hospitalization was 4.7 days. The morbidity was 12%. According to the Clavien-Dindo classification, 9 patients were grade III and 3 grade V. The mortality was 3%. CONCLUSION: Acute surgical abdomens are the most common emergencies in our practice. The diagnosis is clinical and para-clinical most often. Morbidity and mortality remain elevated. The outcome of treatment depends on early management and mastery of abdominal surgery techniques.


BUT: Décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des abdomens aigus chirurgicaux au Centre de Santé de Référence de Koutiala. PATIENTS ET MÉTHODES: Il s'agissait d'une étude prospective et descriptive allant du 1er Aout 2017 au 31 Mai 2018. Elle a porté sur tous les patients opérés pour abdomen aigu dans le service de chirurgie générale du centre de santé de référence de Koutiala. N'ont pas été retenus dans notre étude les abdomens aigus chirurgicaux non opérés, les abdomens aigus non chirurgicaux. La classification de Clavien-Dindo a été utilisée pour évaluer les complications. RÉSULTATS: Cent patients ont été enregistrés. Les abdomens aigus chirurgicaux ont représenté 8,4% des consultations (n=1190), 27,7% des interventions chirurgicales (n=361) et 70% des urgences chirurgicales (n=142). L'âge moyen était de 34,4 ans±18,5. Les hommes étaient majoritaires avec 70%. La durée moyenne d'évolution de la symptomatologie était de 4,8 jours±5,4. Les patients ont consulté pour douleur abdominale (100%), la fièvre (60%), les vomissements (88%) et l'arrêt des matières et des gaz (32%). L'examen physique a noté la distension abdominale (53%), la contracture abdominale(36%), la défense abdominale (56%) et la douleur au cul de sac de Douglas (95%). La radiographie de l'abdomen sans préparation et l'échographie abdominopelvienne ont contribué respectivement au diagnostic dans 46% des cas et 18% des cas. Les appendicites aigues(35%) étaient les étiologies les plus fréquentes suivies des péritonites aigues (31%) et les occlusions intestinales aigues (15%). Nous avons réalisé une appendicectomie chez 45 patients (45%), la résection anastomose (15%) et l'excision-suture (13%). La durée moyenne d'hospitalisation était de 4,7 jours. La morbidité était de 12%. Selon la classification de Clavien-Dindo, 9 patients étaient de grade III et 3 de grade V. La mortalité était de 3%. CONCLUSION: Les abdomens aigus chirurgicaux sont des urgences les plus fréquentes dans notre pratique. Le diagnostic est clinique et para clinique le plus souvent. La morbi-mortalité reste élever. Le résultat du traitement dépend de la prise en charge précoce et la maitrise des techniques de chirurgie abdominale.

5.
Mali Med ; 34(3): 20-23, 2019.
Artigo em Francês | MEDLINE | ID: mdl-35897222

RESUMO

PURPOSE: the aim of this study was to evaluate the clinical and therapeutic aspects of non-traumatic digestive perforations at the Koutiala Reference Health Center. PATIENTS AND METHODS: This was a prospective and descriptive study from August 1, 2017 to December 31, 2018. Patients admitted and operated on for non-traumatic digestive perforation were included. The parameters studied were age, sex, frequency, clinical aspects, etiologies, treatment and operative follow-up. RESULT: Sixty-one patients were registered. Non-traumatic digestive perforations accounted for 78.2% of cases of acute peritonitis (n = 78). Men were in the majority with 73.8%. The average age was 34.5 years old. The symptomatology was represented by abdominal pain in all patients, vomiting in 56 patients and fever in 42 patients. The mean duration of evolution of the symptomatology was 5.5 days. On physical examination, the most common signs were abdominal contracture with 81.9%, disappearance of prehepatic maturation (52.4%) and pain in rectal examination (95.1%). Radiological pneumoperitoneum was found in 39 patients. The serodiagnosis of Widal was positive in 15 cases. The etiologies were dominated by perforation of infectious origin with 77.0% (46). The perforation was ileal in 28 patients, appendicular in 18 patients and gastroduodenal in 11 patients. Excision-suturing of the perforation was done in 30 patients, resection anastomosis in 8 patients and appendectomy in 18 patients. Morbidity and mortality were respectively 14.7% and 6.5%. CONCLUSION: Non-traumatic digestive perforations are the first cause of peritonitis in our department. The ileal seat is the most common and is most often secondary to typhoid fever. Morbidity and mortality remain high and this result is a reflection of late diagnosis which is the main factor of severity of digestive perforations.


BUT: Evaluer les aspects cliniques et thérapeutiques des perforations digestives non traumatiques au Centre de Santé de Référence de Koutiala. PATIENTS ET MÉTHODES: Il s'agissait d'une étude prospective et descriptive allant du 1erAoût 2017 au 31 décembre 2018. Les patients admis et opérés pour perforation digestive non traumatique étaient inclus. Les paramètres étudiés étaient l'âge, le sexe, la fréquence, les aspects cliniques, les étiologies, le traitement et les suites opératoires. RÉSULTAT: Soixante-un patients ont été enregistrés. Les perforations digestives non traumatiques ont représenté78,2% de causes de péritonite aigue (n=78). Les hommes étaient majoritaires avec 73,8%.L'âge moyen était de 34,5 ans. La symptomatologie était représentée par la douleur abdominale chez tous les patients, les vomissements chez 56 patients etla fièvre chez 42 patients. La durée moyenne d'évolution de la symptomatologie était de 5,5 jours. A l'examen physique, les signes les plus fréquents étaient la contracture abdominale avec 81,9%, la disparition de la matité pré hépatique (52,4%) et la douleur au toucher rectal (95,1%). Un pneumopéritoine radiologique a été trouvé chez 39 patients. Le sérodiagnostic de Widal était positif dans 15 cas. Les étiologies étaient dominées par la perforation d'origine infectieuseavec77,0% (46). La perforation était iléal chez 28 patients, appendiculaire chez 18 patients et gastroduodénale chez 11 patients. L'excision-suture de la perforation a été faite chez 30 patients, la résection anastomose chez 8 patients et l'appendicectomiechez18 patients. La morbidité et la mortalité ont été respectivement de 14,7%de 6,5%. CONCLUSION: Les perforations digestives non traumatiques sont la première cause de péritonite dans notre service. Le siège iléal est le plus fréquent et qui est secondaire le plus souvent à la fièvre typhoïde. La morbi-mortalité reste élever et ce résultat est le reflet du diagnostic tardif qui constitue le principal facteur de gravité des perforations digestives.

6.
Mali Med ; 33(4): 6-9, 2018.
Artigo em Francês | MEDLINE | ID: mdl-35897235

RESUMO

INTRODUCTION: The brachial plexus consists of the ventral twigs of the last four cervical nerves and the first thoracic nerve. It ensures the motor and sensitive innervations of the thoracic limb. AIM: Our goal was to describe the brachial plexus of the cervical region to the middle third of the arm. METHODOLOGY: We conducted a prospective study at the anatomy Laboratory of the Faculty of Medicine and Dentistry in Bamako from September 2016 to October 2017. We dissected the brachial plexus (PB) of 13 fresh adult corpses on both sides. The inclusion criteria were: Fresh adult corpses with cervical regions and brachial without scarring. The injected or scar-carrying corpses were not included in the cervical and brachial regions. RESULTS: Twenty-six brachial plexus of which 18 bp in men and 8 bp in women were dissected. The average age of the subjects was 42 years (extreme: 18 and 70 years). We noted nerve block variations in 3.8%, fascicular in 3.8% and late terminal in 73.1%. The involvement of the anterior branch of the fourth spinal nerve (C4) was found in 46.2%. CONCLUSION: The brachial plexus is the seat of many anatomical variations whose knowledge is indispensable to treat its lesions.


INTRODUCTION: Le plexus brachial est constitué des rameaux ventraux des quatre derniers nerfs cervicaux et du premier nerf thoracique. Il assure l'innervation motrice et sensitive du membre thoracique. BUT: Notre but était de décrire le plexus brachial de la région cervicale au tiers moyen du bras. MÉTHODE: nous avons réalisé une étude prospective au laboratoire d'anatomie de la Faculté de Médecine et d'Odontostomatologie de Bamako de septembre 2016 à octobre 2017. Nous avons disséqué des deux côtés les plexus brachiaux (PB)de 13 cadavres frais d'adultes. Les critères d'inclusion étaient : cadavres frais d'adulte avec les régions cervicale et brachiale sans cicatrice. N'ont pas été inclus les cadavres injectés ou porteurs de cicatrice au niveau des régions cervicale et brachiale. RÉSULTATS: Vingt-six plexus brachiaux dont 18 PB chez les hommes et 8 PB chez les femmes ont été disséqués. L'âge moyen des sujets était de 42 ans (extrême : 18 et 70 ans). Nous avons noté des variations tronculaires dans 3,8%, fasciculaires dans 3,8% et en fin terminales dans 73,1%. La participation du rameau antérieur du quatrième nerf spinal cervical (C4) a été trouvée dans 46,2%. CONCLUSION: Le plexus brachial est le siège de nombreuses variations anatomiques dont la connaissance est indispensable pour traiter ses lésions.

7.
La Lettre Médicale du Congo ; 9(1): 16-25, 2017.
Artigo em Francês | AIM (África) | ID: biblio-1264696

RESUMO

But : Décrire le traitement chirurgical des goitres volumineux au CHU du Point G.Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude réalisée entre 2009 et 2014 au CHU du Point G. Elle a porté sur les goitres ayant une hauteur et ou une largeur supérieure ou égale à 10 centimètres.Résultats : Nous avons colligé les dossiers de 115 cas de goitres volumineux. Les patients étaient de sexe féminin dans 87,8% des cas. Nous avons trouvé une dyspnée dans 40% descas (n=46), une dysphonie dans 13,0% des cas (n=15) et une dysphagie dans 8,6% des cas(n=10). La hauteur moyenne de la tuméfaction a été de 12,1 cm ± 3,5 et la largeur moyenne de 14,4 cm ± 5,4. Les goitres étaient hyperthyroïdiens chez 21,7% des patients (n=25) et multinodulaires dans 96,5% des cas. Il y avait 3 cas de cancer de la thyroïde. Tous les cas d'hyperthyroïdie ont été équilibrés par un anti thyroïdien de synthèse associé au Beta bloquant et au lugol fort avant la chirurgie. Le traitement chirurgical a constitué en une thyroïdectomie subtotale dans 97,4% des cas (n=112) et une thyroïdectomie totale dans 2,6% des cas (n=3). Les suites opératoires ont été simples dans 81,7% des cas (n=94). 18,3% de complications ont été notées(hématome compressif, Dysphonie, Dyspnée, Hyperparathyroïdie, Hypothyroïdie). La mortalité post opératoire était nulle.Conclusion : Le traitement chirurgical passe par la connaissance de l'anatomie de la région cervicale et une technique de thyroïdectomie bien codifiée


Assuntos
Centros Médicos Acadêmicos , Disfonia , Bócio/diagnóstico , Bócio/cirurgia , Tireoidectomia
8.
J Visc Surg ; 151(2): 97-101, 2014 Apr.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-24618365

RESUMO

OBJECTIVE: The aim was to evaluate the results of surgical treatment of occlusion of the sigmoid colon due to volvulus. PATIENTS AND METHODS: This was a retrospective study from 1996 to 2010 of all patients undergoing surgery for sigmoid volvulus in surgical wards of the University Hospital of Bamako. RESULTS: A total of 417 patients were identified including 379 men and 38 women. The mean patient age was 45.7 ± 18.3 years. The general condition of the patients was good in 70.5% and altered in 29.5% of cases. Colonic necrosis was present in 80 patients (19.2%). Single-stage resection with immediate anastomosis was performed in 149 patients (35.73%). Two-stage surgery was performed in 268 cases (64.27%). The initial stage of the two-stage procedure was colostomy in 167 cases and simple detorsion in 101 cases. The surgical approach had an impact on mortality in patients who were in poor general condition. Single-stage surgery resulted in higher mortality (12/149; 8.05%) than two-stage surgery (5/268; 1.87%), and the difference was statistically significant (P=0.0005). CONCLUSION: Single-stage surgery for sigmoid volvulus carries a high risk of death when it is performed in patients with poor general condition. Indications for surgery must take into account the patient's general condition and the viability of the torsed sigmoid colon.


Assuntos
Volvo Intestinal/cirurgia , Doenças do Colo Sigmoide/cirurgia , Doença Aguda , Adolescente , Adulto , Idoso , Idoso de 80 Anos ou mais , Colostomia , Comorbidade , Feminino , Hospitais de Ensino , Humanos , Volvo Intestinal/mortalidade , Masculino , Mali , Pessoa de Meia-Idade , Estudos Retrospectivos , Doenças do Colo Sigmoide/mortalidade , Resultado do Tratamento
9.
Mali Med ; 28(3): 12-14, 2013.
Artigo em Francês | MEDLINE | ID: mdl-30049160

RESUMO

OBJECTIVE: To determine the incidence of postoperative peritonitis, and describe their clinical, paraclinical and therapeutic aspects. PATIENTS AND METHODS: This was a retrospective study conducted between 1980 and 2010 in the Department of Surgery B of the Point G University Hospital. It focused on all patients who underwent surgical intra-abdominal in the Surgery B department. RESULTS: We collected 25 cases of postoperative peritonitis, 84% were male subjects. The average age of patients was 37.2 years ± 17.0. The clinical picture was dominated by abdominal pain (92%), abdominal defense (92%), and fever (84%). Abdominal ultrasound played an important role in diagnosing 72% of cases. Etiologies were dominated by anastomotic leak (32%), infection of the collection phrenic, iatrogenic perforation (28%). Interventions made at surgery were: suture of the perforation or anastomotic recovery plus peritoneal cleansing and drainage in 36% of cases, peritoneal cleansing and drainage in 36%. There were postoperative complications in five patients. The mortality rate was 4%. CONCLUSION: Postoperative peritonitis are rare in our service. When they occur their rate of morbidity and mortality are high.


BUT: Les objectifs étaient de déterminer la fréquence des péritonites postopératoires, de décrire leurs aspects cliniques, paracliniques et thérapeutiques. PATIENTS ET MÉTHODES: Il s'agissait d'une étude rétrospective réalisée entre 1980 et 2010 dans le service de de chirurgie B du CHU du Point G.Elle a porté sur tous les malades hospitalisés ayant subi une intervention chirurgicale intra abdominale en chirurgie B. RÉSULTATS: Nous avons colligés 25 cas de péritonites postopératoires dont 84% de sujet masculin. L'âge moyen des patients a été de 37,2 ans ±17,0. Le tableau clinique était dominé par la douleur abdominale (92%), la défense abdominale (92%), la fièvre (84. L'échographie abdominale a contribué au diagnostic dans 72% des cas. Les étiologies étaient dominées par la désunion anastomotique (32%), la collection infectée sous phrénique, la perforation iatrogène (28%). Les gestes réalisés à l'intervention chirurgicale étaient la suture de la perforation ou la reprise de l'anastomose plus une toilette péritonéale et un drainage dans 36%, la toilette péritonéale et drainage dans 36%. Les suites opératoires ont été compliquées chez cinq malades. La mortalité a été de 4%. CONCLUSION: Les péritonites postopératoires sont rares dans notre service. Quand elles surviennent leurs taux de morbidité et de mortalité sont élevés.

10.
Mali Med ; 28(3): 15-19, 2013.
Artigo em Francês | MEDLINE | ID: mdl-30049161

RESUMO

OBJECTIVE: To study the therapeutic aspects and prognosis of volvulus of the sigmoid colon in surgical departments. PATIENTS AND METHODS: Our study was retrospective from January 2000 to December 2009 (10 years). All patients who underwent sigmoid volvulus in the Point G teaching hospital surgical departments were taken into account. RESULTS: We recorded 96 patients operated for volvulus of sigmoid over 882 cases of bowel obstruction, a rate of 10.9%. The average age was 47.2 years ± 18.9. In per-operative, there was a necrosis of the colon rate of 16.7% (14 cases). Performed surgical treatment modalities were: sigmoidectomy with primary anastomosis in 29.2% of cases (28), sigmoidectomy followed by colostomy and secondary anastomosis in 60.4% of patients (58) and 10.4% rare of simple devolvulation. The immediate postoperative period were marked by a morbidity rate of 7.3% (7 cases) and a mortality rate of 7.3% (7 cases). CONCLUSION: In spite of various therapeutic modalities of volvulus of the sigmoid colon, the rates of postoperative morbidity and mortality are rising in the general surgery of the Point G teaching Hospital.


OBJECTIF: Le but était de décrire les aspects thérapeutiques et de déterminer le pronostic du volvulus du côlon sigmoïde dans les services de chirurgie générale. PATIENTS ET MÉTHODES: Notre étude a été rétrospective allant de janvier 2000 à décembre 2009 (soit 10 ans). Tous les patients opérés dans les services de chirurgie générale du CHU du Point G pour volvulus du sigmoïde ont été pris en compte. RÉSULTATS: Nous avons enregistré 96 patients opérés pour volvulus du sigmoïde sur 882 cas d'occlusion intestinale soit une fréquence de 10,9%. La moyenne d'âge était de 47,2 ans ±18,9 ans. En per-opératoire, il y avait une nécrose de l'anse volvulée chez 16,7% (14 cas). Les modalités thérapeutiques chirurgicales effectuées ont été: la sigmoïdectomie avec anastomose immédiate dans 29,2% (28 cas), la sigmoïdectomie suivie de colostomie puis anastomose secondaire dans 60,4% (58 cas) et la dévolvulation simple dans 10,4% (10). Les suites opératoires immédiates ont été marquées par un taux de morbidité de 7,3% (7) et un taux de mortalité de 7,3% (7). CONCLUSION: En dépit des modalités thérapeutiques variées du volvulus du côlon sigmoïde, les taux de morbidité et de mortalité postopératoires restent élevés dans les services de chirurgie générale du CHU du Point G.

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