Chimioembolisation des carcinomes hépatocellulaires au Sénégal: évaluation de 20 procédures réalisées en 3 ans d'activité

But : évaluer notre technique de chimioembolisation en rapportant les problèmes techniques, les complications et les résultats obtenus. Matériels et méthodes : il s'agissait d'une étude rétrospective, descriptive, à propos de 14 patients porteurs de CHC sur cirrhose CHILD A selon les critères de BCLC. Un total de 20 procédures de chimioembolisation lipiodolée (CEL), a été réalisé en 3 ans d'activité avec un maximum de 2 séances chez 6 patients. Résultats : l'âge moyen de notre population d'étude était de 40,5 ans avec des extrêmes de 21 ans et 52 ans. Six patients avaient une lésion unique de plus de 5 cm, Quatre avaient 2 lésions et le reste présentait des lésions multiples de plus de 3 cm. Trois variantes anatomiques ont été répertoriées. Nous avons eu à réaliser un cathétérisme sélectif des artères hépatiques droite et gauche au cours de 9 procédures et 6 cathérismes sélectifs isolés dont 5 à droite et 1 à gauche. Un cathétérisme supra sélectif a été réalisé dans 6 cas. Un seul problème technique a été rencontré en rapport avec un spasme artériel. Le syndrome post chimioembolisation a été observé au décours de 5 cures. Aucune complication majeure n'a été notée en per ou post procédure. La réponse tumorale était satisfaisante dans 65% des cas avec nécrose tumorale chez 9 patients. Sept cas de progression tumorale ont été notés. Le taux de survie est évalué à 78% à 1 an et à 50% à 2 ans avec 3 cas de décès et 4 patients perdu de vue. Conclusion : Le respect strict des indications et l'application rigoureuse des procédures techniques constituent les meilleurs garants pour éviter les complications, maximiser l'efficacité de la CEL et augmenter la survie des patients. La CEL constitue un traitement palliatif de choix au Sénégal, un pays où le diagnostic de CHC est souvent fait à un stade tardif, limitant les possibilités de traitement curatif

[The contribution of MRI in the management of slowly progressive nontraumatic spinal cord compression]. / Apport de l'IRM dans la prise en charge des compressions médullaires lentes non traumatiques.

Slow spinal cord compressions are due to the development of an expansive lesion within the medullary canal. This is a very common condition whose diagnosis is primarily clinical. The magnetic resonance imaging occupies a central and currently irreplaceable position in diagnosis and localization as well as in etiological research. Etiology of cancer is predominant in Europe. This study aims to describe the MRI features of slow spinal cord compressions and to determine its etiologic profile. This is a retrospective study of 97 cases whose data were collected at the Department of Radiology, National University Hospital Centre (CHUN) of Fann, over a period of 30 months (from March 8, 2010 to September 29 2012). All patients referred for slow spinal compression occurred in a non traumatic context were included in the study. The average age of patients was 42.6 years, ranging between 04 months and 85 years. We studied the topography of lesions (spinal floor, ductal compartments), their enhancement and their etiological criteria. The review protocol allowed the realization of T1-weighted sequences with no injection of gado, T2-weighted sequences, STIR sequences and T2-weighted DRIVE sequences centered on lesions levels or suspicious areas. MRI allowed to determine the exact location and the extent of lesions. The involvement of the thoracic spine occurred in 42% of cases, followed by the cervical spine in 32% of cases. The lumbosacral damages and multi-stage damages were found in 18% and 8% of cases respectively. Extradural lesions were found in 87% of cases, followed by intradural extramedullary lesions in 08% of cases and intramedullary lesions in 05% of cases. The peculiarity of etiologic profile of our study is the prevalence of infectious epiduritis and the relative frequency of metastatic epiduritis compared to the Western series. The vertebral-medullary MRI occupies a crucial place in the positive, topographic and etiological diagnosis of spinal cord compressions.