Prevalence and determinants of osteoporosis in Congolese patients with axial rheumatism: a cross-sectional hospital-based study.

Introduction: osteoporosis seems to be uncommon in sub-Saharan Africa. The aim of this study was to determine prevalence and determinants of osteoporosis in Congolese outpatients attending rheumatology consultation for axial rheumatism in Kinshasa, Democratic Republic of the Congo. Methods: a cross-sectional hospital-based study from January to December 2018 among outpatients received for axial rheumatism in 8 hospitals of Kinshasa. The parameters of interest were age, sex, body mass index (BMI), alcoholism, smoking, physical activity, sunlight exposure, intake of dairy products, the notion of personal or parental fracture, a bone mineral density (BMD) and a phosphocalcic metabolism. The BMD was measured by using the dual energy X-ray absorptiométry. Serum level of calcium, Vitamin D, phosphore and parathormon were determined to assess the phosphocalcic metabolism. Osteoporosis was defined by a T-Score ≤ -2.5 SD. Standard statistical tests were used to analyze the results. Results: ninety patients (75 women and 15 men) were included. Their mean age was 63.5 ± 12.2 years. Low back pain 71.1% (n=63) was the main symptom. The rate of patients with osteoporosis, osteopenia, and normal bone density was 34.4% (n=31), 43.9% (n=44), and 16.7% (n=15) respectively. Pathological bone fractures were not noted. Ageing (aOR: 1.31, IC95%: 1.11-1.54; p=0.002), smoking (aOR: 14.65, IC95%: 1.38-156.1; p=0.045) and non-obese status (aOR: 32.3, IC95% 1.50-696; p=0.032) were identified as determinants of osteoporosis. Conclusion: in the present study, osteoporosis is common in Congolese patients with axial pain and is more frequent in women. Its determinants are ageing, smoking and non-obese status.

Ostéoporose et évaluation du risque fracturaire par l'outil frax chez des patients Congolais présentant un rhumatisme axial Une série des cas multicentriques

Contexte et objectif. L'enjeu majeur dans le management de l'ostéoporose est l'identification des sujets à risque par la quantification du risque fracturaire. L'objectif de l'étude était d'évaluer le risque fracturaire chez les patients ayant consulté pour douleur du squelette axial. Méthodes. Il s'agissait d'une série des cas multicentriques menée sur des patients recrutés dans 8 hôpitaux de Kinshasa. Les paramètres d'intérêt comme l'âge, le sexe, l'alcoolisme, le tabagisme, la fracture de hanche chez un parent de 1er degré ou une fracture personnelle de fragilité ont été collectés auprès de chaque patient. La mesure de la densité osseuse avait été réalisée par absorptiométrie biphotonique à rayons X. Le risque fracturaire a été évalué par le calcul de l'indice fracturaire FRAX. Ce risque était élevé lorsque la probabilité de survenue de fracture de hanche était ≥ 3% et/ou des fractures ostéoporotiques majeures ≥ 20%. Des tests statistiques usuels ont été utilisés pour l'analyse des résultats. Résultats. 90 patients dont 75 femmes étaient inclus. Leur âge moyen était de 63, 5±12ans.L'ostéoporoseétaitdiagnostiquée chez 34,4% des patients, l'ostéopénie chez 43,9% et 16,7% avaient une densité minérale osseuse normale. Aucune fracture ostéoporotique n'a été observée dans la présente étude, mais près de 30% de l'ensemble de l'échantillon avaient un risque fracturaire élevé. L'ostéoporose était associée, dans environ 80% des cas (p<0,005), à un risque fracturaire élevé. Conclusion. La présente étude a montré que le risque fracturaire était élevé chez les patients atteints d'ostéoporose. Elle met en lumière la nécessité d'un dépistage précoce de cette pathologie.