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1.
Rev Sci Tech ; 43: 168-176, 2024 Aug.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-39222100

RESUMO

Misuse and overuse of antimicrobials in livestock production are identified as drivers for antimicrobial resistance (AMR). To improve decision-making concerning livestock health, it is important to understand the impact of AMR in livestock and aquaculture, within and beyond farm level, as well as expenditure on antimicrobial use (AMU). Such understanding provides grounds for systematic disease prioritisation and establishes a baseline for understanding the value of different strategies to mitigate animal health problems and for the monitoring and evaluation of the impact of those strategies. Yet limited data availability and quality surrounding AMU and AMR create barriers to furthering the knowledge of such impact. These data constraints are also more prevalent in contexts that lack the necessary resources to develop and maintain systematic and centralised data collection and collation systems. Even in regions with robust AMU and AMR monitoring systems in place, data limitations remain, such that the expenditure on antimicrobials and impacts of AMR remain unclear. Additionally, the current research funding strategies have been less focused on primary data collection, adding further barriers to filling the data void and reducing the global AMU/AMR knowledge gap. To work around the data scarcity and leverage previous and ongoing research efforts, it is vital to gain comprehensive knowledge of the people, projects and research consortia dedicated to the topic of AMU/AMR.


Les utilisations incorrecte et excessive d'agents antimicrobiens dans la production animale figurent parmi les facteurs connus de développement de résistances aux agents antimicrobiens (RAM). Pour améliorer la prise de décision relative à la santé des cheptels, il est essentiel de comprendre l'impact de la RAM chez les animaux d'élevage terrestres et aquatiques, aussi bien au niveau des élevages qu'au-delà, et de pouvoir quantifier les dépenses consacrées à l'utilisation d'agents antimicrobiens (UAM). Cette compréhension apporte les éléments d'information pour la priorisation systématique des maladies et établit un cadre de référence pour comprendre la valeur respective des différentes stratégies d'atténuation des problèmes de santé animale et pour assurer le suivi et l'évaluation d'impact de ces stratégies. Cependant, la disponibilité et la qualité limitées des données relatives à l'UAM et à la RAM font obstacle à une connaissance plus poussée de cet impact. Ces contraintes liées aux données sont plus répandues dans les contextes dépourvus des ressources nécessaires pour élaborer et entretenir des systèmes de collecte de données systématiques et centralisés. Même dans les régions où des systèmes robustes de suivi de l'UAM et de la RAM sont en place, le problème de l'insuffisance de données reste posé de sorte que la réalité des coûts induits par les agents antimicrobiens et l'impact de la RAM demeurent incertains. De plus, les stratégies actuelles de financement de la recherche ont été moins axées sur la collecte de données primaires, ce qui ajoute des obstacles supplémentaires pour l'obtention des données manquantes et compromet les efforts visant à réduire les écarts de connaissances sur l'UAM et la RAM à l'échelle mondiale. Afin de remédier à la pénurie de données et de mettre à profit les recherches antérieures et en cours, il est indispensable de savoir quels sont les acteurs, les projets et les consortiums de recherche qui travaillent sur l'UAM et la RAM.


El uso incorrecto y excesivo de antimicrobianos en la producción ganadera se considera un impulsor de la resistencia a los antimicrobianos (RAM). Para mejorar la toma de decisiones relativas a la sanidad del ganado, es importante comprender el impacto de la RAM en la ganadería y la acuicultura, a nivel de las granjas y más allá, así como el coste con el uso de antimicrobianos (UAM). Tal comprensión permite una priorización sistemática de enfermedades y establece una línea base para comprender el valor de las distintas estrategias destinadas a mitigar los problemas de sanidad animal, así como para supervisar y evaluar el impacto de esas estrategias. Sin embargo, la limitada disponibilidad y calidad de los datos en torno al UAM y a la RAM crean barreras que impiden ampliar la comprensión de dicho impacto. Estas limitaciones de datos también son más frecuentes en contextos que carecen de los recursos necesarios para desarrollar y mantener sistemas sistemáticos y centralizados de recopilación y cotejo de datos. Incluso en las regiones que cuentan con sistemas sólidos de seguimiento del UAM y la RAM, los datos siguen siendo limitados, de modo que los costes con antimicrobianos y las repercusiones de la resistencia a estos siguen sin estar claros. Además, las actuales estrategias de financiación de la investigación se han centrado menos en la recopilación de datos primarios, lo que añade más obstáculos a la hora de llenar el vacío de datos y reducir la brecha mundial de conocimientos sobre el UAM y la RAM. Para superar la escasez de datos y aprovechar las iniciativas de investigación previas y en curso, es fundamental adquirir un conocimiento detallado de las personas, los proyectos y los consorcios de investigación dedicados al tema del uso de antimicrobianos y la resistencia a estos.


Assuntos
Gado , Animais , Farmacorresistência Bacteriana , Criação de Animais Domésticos/métodos , Anti-Infecciosos/uso terapêutico , Antibacterianos
2.
Rev Sci Tech ; 43: 79-86, 2024 Aug.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-39222109

RESUMO

Quantifying the impact of poor animal health outcomes on human health represents a complex challenge. Using the disability-adjusted life year (DALY) metric as an endpoint, this article discusses how animal health outcomes can impact humans through three key processes: directly through zoonotic disease, indirectly via changes in yields and their impacts on nutrition and wealth, and finally, through indirect features associated with the agricultural industry, such as pharmaceuticals and climate change. For each process, the current state of the art and feasibility of global DALY-associated estimates are discussed. Existing frameworks for zoonoses already consider some key pathogens; ensuring completeness in the pathogens considered and consistency in methodological decisions is an important next step. For diet, risk factor frameworks enable a calculation of attributable DALYs; however, significant economic methodological developments are needed to ensure that local production changes are appropriately mapped to both local and global changes in dietary habits. Concerning wealth-related impacts, much work needs to be done on method development. Industry-related impacts require a focus on key research topics, such as attribution studies for animal antimicrobial resistance contributing to human outcomes. For climate change, a critical next step is identifying to what extent associated industry emissions are amenable to change should animal health outcomes improve. Allocation of finite funds to improve animal health must also consider the downstream impact on humans. Leveraging DALYs enables comparisons with other human health-related decisions and would represent a transformative way of approaching animal health decision-making should the obstacles in this article be addressed and new methods be developed.


La quantification de l'impact des problèmes de santé animale sur la santé humaine constitue un défi d'une grande complexité. En se servant de l'indicateur des années de vie ajustées sur l'incapacité (DALY) comme critère d'évaluation, les auteurs examinent trois processus essentiels illustrant l'impact que la situation zoosanitaire peut avoir sur la santé humaine : impact direct résultant des maladies zoonotiques, impact indirect résultant des mauvaises performances des animaux et de leurs conséquences sur la nutrition et la création de richesses, et enfin, effets indirects résultant de facteurs en lien avec le secteur agricole, par exemple l'utilisation de produits pharmaceutiques et le changement climatique. Pour chacun de ces processus, les auteurs font le point sur l'état actuel des connaissances et sur l'applicabilité des évaluations mondiales basées sur l'indicateur DALY. Les cadres existants relatifs aux zoonoses recouvrent déjà certains agents pathogènes majeurs ; la prochaine étape importante consistera à assurer une couverture complète des agents pathogènes et à veiller à la cohérence des décisions méthodologiques. S'agissant de l'alimentation, les cadres basés sur l'analyse des facteurs de risque permettent de calculer les DALY imputables à l'alimentation ; toutefois, d'importantes avancées méthodologiques sur les aspects économiques de cette corrélation seront nécessaires pour s'assurer que tout changement intervenant localement en matière de production animale est correctement mis en correspondance avec les modifications des habitudes alimentaires dans ce même contexte local mais aussi à l'échelle mondiale. S'agissant des impacts liés à la création de richesses, il reste beaucoup à faire dans le domaine méthodologique. La détermination des impacts liés aux filières d'élevage requiert des travaux axés sur des sujets précis, par exemple des études visant à déceler les sources de la résistance aux agents antimicrobiens qui contribuent à l'apparition d'antibiorésistances chez l'être humain. Enfin, pour ce qui concerne le changement climatique, une étape cruciale consistera à déterminer dans quelle mesure les émissions associées à l'élevage sont susceptibles de changer en cas d'amélioration de la situation zoosanitaire. Dans un contexte de ressources limitées, l'affectation de fonds à l'amélioration de la santé animale doit également prendre en compte l'impact en aval sur la santé humaine. L'utilisation de l'indicateur DALY permet des comparaisons avec d'autres décisions de santé publique et représenterait une approche transformative de la prise de décision en santé animale, dès lors que les obstacles mentionnés dans cet article sont surmontés et que de nouvelles méthodes sont mises au point.


Cuantificar el impacto de una mala sanidad animal en la salud humana es un desafío complejo. Utilizando el parámetro de años de vida ajustados en función de la discapacidad (AVAD o DALY) como criterio de valoración, en este artículo se examina cómo la sanidad animal puede repercutir en los seres humanos a través de tres procesos clave: directamente, a través de las zoonosis; indirectamente, a través de cambios en los rendimientos y sus repercusiones en la nutrición y la riqueza; y, por último, a través de factores indirectos asociados a la industria agropecuaria, como los fármacos y el cambio climático. Para cada uno de estos procesos, se examinan el estado actual y la viabilidad de estimar AVAD a escala mundial. Los marcos existentes para la zoonosis ya tienen en cuenta algunos patógenos claves; garantizar la exhaustividad de los patógenos considerados y la coherencia en las decisiones metodológicas es un próximo paso importante. En lo que respecta a la alimentación, aunque los marcos de factores de riesgo permiten calcular los AVAD atribuibles, se necesitan importantes avances metodológicos en el ámbito económico para asegurar que los cambios en la producción local se correspondan adecuadamente con los cambios locales y mundiales en los hábitos alimentarios. En cuanto a las repercusiones en la riqueza, queda mucho trabajo por hacer en el desarrollo de métodos. Para abordar las repercusiones relacionadas con la industria, es necesario centrarse en temas clave de investigación, como los estudios de atribución relativos al impacto en la salud humana de la resistencia a los antimicrobianos en los animales. En lo que se refiere al cambio climático, un próximo paso crucial es determinar en qué medida las emisiones de la industria podrían cambiar, en función de la mejora de los resultados en materia de sanidad animal. Al asignar fondos limitados para la mejora de la sanidad animal también se deben tener en cuenta las repercusiones correspondientes en los seres humanos. Utilizar los AVAD permite hacer comparaciones con otras decisiones importantes relacionadas con la salud humana y representaría una forma transformadora de enfocar la toma de decisiones en materia de sanidad animal, en caso de que se aborden los obstáculos presentados en ese artículo y se desarrollen nuevos métodos.


Assuntos
Mudança Climática , Zoonoses , Animais , Humanos , Agricultura , Anos de Vida Ajustados por Deficiência , Saúde Global , Efeitos Psicossociais da Doença , Doenças dos Animais/prevenção & controle , Doenças dos Animais/epidemiologia , Doenças dos Animais/economia
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