Prevalence and whole genome-based phylogenetic, virulence and antibiotic -resistance characteristics of nasal -Staphylococcus aureus in healthy Swiss horses.

INTRODUCTION: A total of 100 nasal swabs were collected from healthy horses in Switzerland between January 2020 and August 2020. The samples were taken from horses at 40 different stables in 12 different cantons and screened for both methicillin-resistant (MRSA) and methicillin-susceptible S. aureus (MSSA) using selective agar plates. S. aureus were tested for antibiotic susceptibility by measurement of the minimal inhibitory concentration (MIC) and for virulence factors, antibiotic resistance genes and phylogenetic characteristics using whole genome sequence analysis. Ten horses were found to be positive (10 %, CI: 95 %, 0,0552 - 0,1744) for S. aureus, and four of them harboured MRSA (4 %, CI: 95 %, CI: 1,5 % - 9 %). The MRSA were detected in horses from three different stables in the same region of one canton and MSSA were detected in horses from five different cantons. All the MRSA isolates were genetically related (ST398-t011-IVa), while the MSSA were diverse (ST1-t127/t398/t1508, ST816-t1294, ST133-t1403, ST30-t012). MRSA showed resistance to penicillin (blaZ), cefoxitin (mecA), trimethoprim (dfrK), gentamicin, kanamycin (aac(6')-Ie - aph(2'')-Ia), and tetracycline (tet(M)). MSSA were resistant to either none or one of the antibiotics tested like penicillin (blaZ) and erythromycin (erm(T)). Virulence genes were more abundant in MSSA than in MRSA. This study provides first insight into the prevalence and type of S. aureus in healthy Swiss horses and reveals a source of strains, which may cause infections in both horses and humans.

INTRODUCTION: Au total, 100 écouvillons nasaux ont été prélevés sur des chevaux sains en Suisse entre janvier 2020 et août 2020. Les échantillons ont été prélevés sur des chevaux de 40 écuries différentes dans 12 cantons différents et ont été soumis à un dépistage de S. aureus résistant à la méthicilline (MRSA) et de S. aureus sensible à la méthicilline (MSSA) à l'aide de plaques de gélose sélectives. Les S. aureus ont été testés pour leur sensibilité aux antibiotiques en mesurant la concentration minimale inhibitrice (CMI) et pour les facteurs de virulence, les gènes de résistance aux antibiotiques et les caractéristiques phylogénétiques en analysant la séquence du génome entier. Dix chevaux se sont révélés positifs (10 %, IC: 95 %, 0,0552 ­ 0,1744) pour S. aureus, et quatre d'entre eux étaient porteurs de MRSA (4 %, IC: 95 %, IC: 1,5 % ­ 9 %). Les MRSA ont été détectés chez des chevaux provenant de trois écuries différentes de la même région d'un canton et les MSSA ont été détectés chez des chevaux provenant de cinq cantons différents. Tous les isolats de MRSA étaient génétiquement apparentés (ST398-t011-IVa), tandis que les MSSA étaient divers (ST1-t127/t398/t1508, ST816-t1294, ST133-t1403, ST30-t012). Les MRSA étaient résistants à la pénicilline (blaZ), à la céfoxitine (mecA), au triméthoprime (dfrK), à la gentamicine, à la kanamycine (aac(6')-Ie ­ aph(2")-Ia) et à la tétracycline (tet(M)). Les MSSA étaient résistants à aucun ou à un des antibiotiques testés soit à la pénicilline (blaZ) ou à l'érythromycine (erm(T)). Les gènes de virulence étaient plus abondants chez les MSSA que chez les MRSA. Cette étude donne, pour la première fois, un aperçu de la prévalence et du type de S. aureus chez les chevaux suisses en bonne santé et révèle la présence de souches susceptibles de provoquer des infections chez les chevaux et les humains.

Owner reported clinical signs and -treatment decisions in equine pastern dermatitis.

INTRODUCTION: Equine pastern dermatitis has a high prevalence in the equine population, especially in draft breeds. This skin condition is difficult to treat, and it is suspected that owners often decide on a treatment without consulting a veterinarian. The objectives of this study were to describe owner-reported clinical signs, severity, and reasons to consult a veterinarian. Moreover, we inquired about preventive measures and treatments, both instituted by owners without previous consultation or prescribed by their veterinarians. A total of 123 horses (owners recruited over social media) were included in the study. All horses suffered from equine pastern dermatitis at least once in the two years preceding the study. Standardized questionnaires collecting information on management, housing conditions, clinical signs as well as preventive measures and treatments were filled out by participants. The data was recorded, and descriptive statistics were performed. Most horses (71 out of 115 available answers, 62 %) had shown clinical signs of equine pastern dermatitis at least four times in their lives. A total of 113 horses (92 % of all included horses) were affected by equine pastern dermatitis at the time of the interview. For 37 horses (32 %) out of 114 available answers the owners consulted their veterinarian only after the horse showed signs of pain or lameness. Usually, treatments that did not require a medical prescription were applied without consulting their veterinarian (e. g. only 9 % (14 out of 150 prescriptions) of topical creams promoting wound healing were prescribed by a veterinarian). A total of 31 treatment decisions (55 %) with creams containing anti-bacterial, anti-mycotic and/or anti-inflammatory agents and 100 % of systemic medications containing anti-bacterial, anti-parasitic or anti-inflammatory agents were prescribed by veterinarians. Overall, 69 % of treatment decisions were made without consulting a veterinarian, making it then more difficult to determine underlying causes for the pastern dermatitis and rendering the treatment often longer and more onerous. To raise owner awareness of possible consequences if a veterinarian is consulted too late in the disease process, specific information campaigns to improve animal welfare should be considered.

INTRODUCTION: La dermatite du paturon a une prévalence élevée dans la population équine, en particulier chez les races de trait. Cette affection cutanée est difficile à traiter et on soupçonne que les propriétaires décident souvent d'un traitement sans consulter un vétérinaire. Les objectifs de cette étude étaient de décrire les signes cliniques rapportés par les propriétaires, la sévérité et les raisons de consulter un vétérinaire. De plus, nous nous sommes renseignés sur les mesures préventives et les traitements, qu'ils soient mis en place par les propriétaires sans consultation préalable ou prescrits par leurs vétérinaires. Un total de 123 chevaux (propriétaires recrutés via les médias sociaux) ont été inclus dans l'étude. Tous les chevaux ont souffert de dermatite du paturon au moins une fois au cours des deux années précédant l'étude. Des questionnaires standardisés, recueillant des informations sur la gestion, les conditions de logement, les signes cliniques ainsi que les mesures préventives et les traitements, ont été remplis par les participants. Les données ont été enregistrées et des statistiques descriptives ont été réalisées. La plupart des chevaux (71 sur 115 réponses disponibles, 62 %) avaient présenté des signes cliniques de dermatite du paturon au moins quatre fois dans leur vie. Au total, 113 chevaux (92 % de tous les chevaux inclus) étaient atteints de dermatite du paturon équin au moment de l'entretien. Pour 37 chevaux (32%) sur les 114 réponses disponibles, les propriétaires ont consulté leur vétérinaire uniquement après que le cheval a eu montré des signes de douleur ou de boiterie. En général, les traitements qui ne nécessitaient pas de prescription médicale étaient appliqués sans consulter leur vétérinaire (par exemple, seuls 9 % [14 sur 150 prescriptions] des crèmes topiques favorisant la cicatrisation des plaies étaient prescrites par un vétérinaire). Au total, 31 décisions de traitement (55%) avec des crèmes contenant des agents antibactériens, antimycosiques et/ou anti-inflammatoires et 100% des médicaments systémiques contenant des agents antibactériens, antiparasitaires ou anti-inflammatoires ont été prescrits par des vétérinaires. Dans l'ensemble, 69 % des décisions de traitement ont été prises sans consulter un vétérinaire, ce qui rend plus difficile la détermination des causes sous-jacentes de la dermatite du paturon et rend le traitement souvent plus long et plus onéreux. Pour sensibiliser les propriétaires aux conséquences possibles d'une consultation trop tardive d'un vétérinaire dans le processus de la maladie, des campagnes d'information spécifiques visant à améliorer le bien-être des animaux devraient être envisagées.

Effects of hypersensitivity disorders and environmental factors on the equine intestinal microbiota.

Background: Recent evidence suggests that an altered intestinal microbiota, specifically a reduction of bacterial diversity or a shift in microbial composition, is associated with the development of hypersensitivity disorders in humans, but this is unknown for horses.Objectives: In this study we hypothesized that horses affected by either Culicoides hypersensitivity or severe equine asthma or both show a decreased diversity of their intestinal microbiota. We also investigated environmental effects.Methods: Rectal swab samples of a total of 140 horses were collected and the owners completed a detailed questionnaire about their horse. For each allergic horse, a healthy peer from the same stable was equally sampled as an environmentally matched control. Microbiota in the swabs was determined by assessing the V4 region of the bacterial 16S rRNA gene. Structures of bacterial communities were investigated by means of alpha and beta diversity indices.Results: Group wise comparisons between healthy and allergic horses showed no significant differences regarding alpha (p = 0.9) and beta diversity (p = 0.5). However, the microbial structure was associated with environmental factors such as the type of stable (p = 0.001), access to pasture (p = 0.001) or the type of feeding (p = 0.003). There was also a strong location effect meaning that the microbiota was more similar within the same as compared between farms within this study.Conclusion: Our observations suggest that hypersensitivity disorders in adult horses are not associated with an alteration of the intestinal microbiota, but environmental and/or location factors strongly influence these bacteria.