Can there be a common, risk-based framework for decisions around live insect trade?

A network of scientists involved in shipment of live insects has met and generated a series of articles on issues related to live insect transport. The network is diverse, covering large-scale commercial interests, government operated areawide control programmes, biomedical research and many smaller applications, in research, education and private uses. Many insect species have a record of safe transport, pose minimal risks and are shipped frequently between countries. The routine shipments of the most frequently used insect model organism for biomedical research, Drosophila melanogaster, is an example. Successful large scale shipments from commercial biocontrol and pollinator suppliers also demonstrate precedents for low-risk shipment categories, delivered in large volumes to high quality standards. Decision makers need access to more information (publications or official papers) that details actual risks from the insects themselves or their possible contaminants, and should propose proportionate levels of management. There may be harm to source environments when insects are collected directly from the wild, and there may be harm to receiving environments. Several risk frameworks include insects and various international coordinating bodies, with experience of guidance on relevant risks, exist. All stakeholders would benefit from an integrated overview of guidance for insect shipping, with reference to types of risk and categories of magnitude, without trying for a single approach requiring universal agreement. Proposals for managing uncertainty and lack of data for smaller or infrequent shipments, for example, must not disrupt trade in large volumes of live insects, which are already supporting strategic objectives in several sectors.

À l'occasion d'une réunion d'experts, un réseau de chercheurs travaillant sur l'expédition d'insectes vivants a produit un ensemble d'articles traitant des questions liées au transport des insectes vivants. Ce réseau est diversifié et représente un large éventail d'intérêts privés et de programmes de lutte biologique à grande échelle menés par les pouvoirs publics, en plus du secteur de la recherche biomédicale et de nombreux acteurs intervenant dans des applications de plus petite envergure relevant de la recherche, de l'enseignement ou du secteur privé. Un grand nombre d'espèces d'insectes sont transportées en toute sécurité avec un niveau de risque minimal, y compris lors des fréquentes expéditions internationales. Un exemple de ces expéditions régulières concerne l'espèce la plus utilisée par la recherche biomédicale en tant qu'organisme modèle, à savoir Drosophila melanogaster. Les exemples réussis d'expéditions à grande échelle provenant de fournisseurs d'agents de lutte biologique et de pollinisateurs produits par le secteur privé offrent également un relevé documenté des diverses catégories d'expéditions à faible risque pour des livraisons d'insectes vivants en grandes quantités et répondant à des normes de qualité élevées. Les décideurs politiques devraient pouvoir accéder à plus d'informations (à travers des publications ou des articles officiels) décrivant en détail les risques réels associés aux insectes eux-mêmes ou à leurs contaminants éventuels, et proposer en connaissance de cause des niveaux de gestion proportionnels à ces risques. La récolte d'insectes prélevés directement de la nature peut être dommageable aussi bien pour les environnements source que pour ceux de destination. Plusieurs cadres fondés sur le risque intègrent désormais les insectes dans leurs directives. Par ailleurs, nombre d'organismes internationaux de coordination ont acquis une expérience dans l'élaboration de lignes directrices face à ces risques. Il serait bénéfique pour toutes les parties prenantes de disposer d'une vue d'ensemble intégrée des directives applicables aux expéditions d'insectes, qui recense les différents types de risque et leurs ordres de grandeur sans se prononcer sur une approche unique qui nécessiterait une adhésion universelle. Ni les propositions visant à gérer l'incertitude ni l'insuffisance des données disponibles sur les expéditions d'insectes en petits nombres ou occasionnelles ne doivent perturber les échanges commerciaux d'insectes vivants en grandes quantités, échanges qui participent aujourd'hui aux objectifs stratégiques de nombreux secteurs.

Una red de científicos relacionados de un modo u otro con el transporte de insectos vivos mantuvo un encuentro y generó una serie de artículos en torno a la cuestión. En la red, muy heterogénea, convergen desde intereses comerciales de gran calado hasta programas públicos de lucha biológica en grandes territorios, pasando por la investigación biomédica y por numerosas aplicaciones de menor dimensión en ámbitos como la investigación, la enseñanza u otros usos privados. Muchas especies de insectos cuentan con un buen historial de seguridad en el transporte, presentan un riesgo mínimo y son expedidas a menudo de un país a otro. Buen ejemplo de ello son los envíos sistemáticos de ejemplares de Drosophila melanogaster, que es el insecto utilizado con más frecuencia como organismo modelo en la investigación biomédica. Otro precedente de envíos voluminosos cuyo transporte y entrega se ajusta a los más exigentes criterios de calidad lo sientan las remesas de grandes cantidades de polinizadores y agentes de control biológico remitidos por proveedores comerciales. Los responsables de adoptar decisiones deben disponer de más y más detallada información (publicaciones o documentos oficiales) sobre los riesgos reales derivados de los propios insectos o sus posibles contaminantes para proponer a partir de ahí medidas de gestión proporcionadas. Los perjuicios ambientales pueden darse tanto en origen (cuando hay captura salvaje de insectos, o sea recolección directa en el medio) como en destino. Hay varios sistemas de determinación del riesgo que incluyen a los insectos y también existen diversos organismos de coordinación internacional que ya tienen experiencia en sentar pautas sobre los riesgos en la materia. Todos los interlocutores del sector se beneficiarían de una visión global e integrada del transporte de insectos, que remita a diferentes tipos de riesgo y categorías de magnitud, sin necesidad de buscar un sistema único que exija consenso universal. Las propuestas para gestionar la incertidumbre y la falta de información en el caso de envíos infrecuentes o de pequeñas dimensiones, por ejemplo, no deben interferir en el transporte de grandes cantidades de insectos vivos, que ya está sirviendo a objetivos estratégicos en varios sectores.

Shipping augmentative biocontrol agents.

The majority of worldwide trading in live arthropods is done by specialised companies that produce and distribute beneficial insects, mites and nematodes for augmentative biological control of pests on crops. These beneficial arthropods, predators or parasitoids of crop pests and some nuisance species, which are harmless to humans, plants and other animals, are mass-reared, transported and released in the target environment as a viable alternative to chemical pesticides. As such, they play a major role in achieving a more sustainable and regenerative agriculture. Thousands of international air shipments are performed yearly by up to 30 major companies. Over the decades that this industry has been active, no significant transport problems have arisen. This is due to stringent standards that the industry has generated, including designated departments to deal with quality control and logistics, as well as guides for each species concerning packaging, storage and transport conditions. In addition, transporters always adhere to the regulatory standards of the importing and exporting countries, which is attested to by the documents included by the companies with each shipment. Two major issues arise when shipping live arthropods: first, the need to maintain stable environmental conditions within the shipping units (maintaining a cool chain) and, second, minimising transport time (preventing delays). This paper discusses the procedures implemented by the companies to assure quality, the documents required and provided currently, and the challenges to the safe transportation of beneficial organisms.

L'essentiel du commerce mondial d'arthropodes vivants est réalisé par des entreprises spécialisées qui produisent et distribuent des insectes, des acariens et des nématodes utiles à des fins de lutte biologique augmentative contre les ravageurs des cultures. Ces arthropodes utiles agissent en tant que prédateurs ou parasitoïdes des espèces de ravageurs ou de nuisibles s'attaquant aux cultures, tout en étant inoffensifs pour l'homme, les végétaux et les autres animaux ; ils font l'objet d'un élevage de masse et sont transportés et relâchés dans l'environnement cible où ils constituent une alternative viable aux pesticides chimiques. À ce titre, ils jouent un rôle majeur en appui d'une agriculture plus durable et régénératrice. Près de 30 grandes entreprises effectuent chaque année des milliers d'expéditions internationales par avion. Aucun incident significatif lié au transport n'a été constaté au cours des décennies d'existence de ce secteur d'activités. Cela est dü aux normes strictes mises en oeuvre par le secteur, en particulier la mise en place de services chargés du contrôle de la qualité et de la logistique ainsi que l'élaboration de guides décrivant, pour chaque espèce, les exigences en matière de conditionnement, de stockage et de transport. En outre, les transporteurs se conforment toujours aux normes réglementaires des pays importateurs et exportateurs, comme l'attestent les documents d'accompagnement fournis par les entreprises lors de chaque expédition. Le transport d'arthropodes vivants présente deux difficultés majeures : d'une part, la nécessité de garantir la stabilité des conditions environnementales au sein des unités d'expédition (respect de la chaîne du froid) et, d'autre part, l'impératif de minimiser le temps de transport (prévention des retards). Les auteurs examinent les procédures mises en oeuvre par les entreprises en termes d'assurance qualité, les documents actuellement requis et fournis ainsi que les défis posés à la sécurité des transports d'organismes utiles.

El grueso del comercio mundial de artrópodos vivos está a cargo de empresas especializadas que producen y distribuyen insectos, ácaros y nemátodos beneficiosos que se destinan al control biológico aumentativo de plagas de los cultivos. Estos artrópodos beneficiosos, predadores o parasitoides de las plagas de los cultivos y otras especies dañinas, son a la vez inocuos para humanos, plantas y otros animales. Tras ser criados a gran escala y transportados, son liberados en el medio destinatario como alternativa viable a los plaguicidas químicos. Cumplen, en este sentido, una función capital para posibilitar una agricultura más sostenible y regeneradora. Cada año, hasta 30 grandes empresas efectúan miles de envíos internacionales por vía aérea. En los varios decenios que este sector lleva activo, nunca ha surgido ningún problema importante de transporte, gracias a las rigurosas normas implantadas por el sector, que incluyen departamentos dedicados específicamente a las cuestiones de logística y control de calidad y guías sobre las condiciones de embalaje, almacenamiento y transporte de cada especie. Además, los transportistas siempre se atienen a la normativa de los países importadores y exportadores, como atestigua la documentación con que las empresas acompañan cada envío. Al transportar remesas de artrópodos vivos hay dos grandes imperativos que plantean sendas dificultades: en primer lugar, el de mantener estables las condiciones del medio en las unidades de transporte (mantenimiento de la cadena del frío); y en segundo lugar, el de reducir al mínimo el tiempo de transporte (evitar demoras). Los autores examinan los procedimientos de garantía de calidad implantados por las empresas, los documentos requeridos y presentados actualmente y las dificultades que plantea el transporte seguro de organismos beneficiosos.

The selection of marmoset monkeys (Callithrix jacchus) in pharmaceutical toxicology.

Prior to controlled clinical trials in human volunteers or patients it is required that novel pharmaceuticals are evaluated for pre-clinical safety in a rodent and a non-rodent ('second') species. In most cases the rodent species used has been the rat and the second species has been the dog or macaque (usually cynomolgus or rhesus) monkey. However, there is an increasing trend within the United Kingdom (UK) pharmaceutical industry to use the common marmoset (Callithrix jacchus) for pre-clinical toxicology programmes. This paper examines the practicality of using the common marmoset (henceforth referred to as 'the marmoset') in toxicological testing and reviews metabolic and pharmacodynamic similarities between this species and humans. It then discusses some of the advantages and disadvantages of the use of this species when compared with two other alternatives to the dog and macaque, namely the ferret and minipig. In particular, the marmoset has clear advantages over the macaque in terms of animal welfare and practicality. There is regulatory acceptance of this species for Investigational New Drug (IND), Clinical Trial Exemption (CTX), New Drug Application (NDA) and Marketing Authorization Application (MAA) registrations. Whilst the dog is likely to be maintained as the primary non-rodent species in toxicology, the marmoset has been, and will likely continue to be, adopted as an additional non-rodent species in pre-clinical toxicology programmes where appropriate.