RESUMO
Objectif : Analyser les facteurs pronostiques de la pré-éclampsie sévère. Patientes et Méthodes : Il s'est agi d'une étude prospective et analytique qui a concerné toutes les femmes diagnostiquées prééclampsie sévère et prises en charge à la maternité du Centre Hospitalier Universitaire de Porto-Novo du 1er Juillet 2014 au 30 juin 2016. Résultats : La fréquence de la pré-éclampsie sévère était de 4,8% des accouchements. Le pronostic maternel était plus mauvais chez les gestantes référées des formations sanitaires périphériques, en cas de pression artérielle diastolique ⥠110 mm Hg et/oualbuminurie ⥠3 croix. La morbidité maternelle était marquée par l'éclampsie (36,8%) et l'hématome rétroplacentaire (1,8%). Le pronostic périnatal était grevé d'une morbidité dominée par la prématurité induite (39,3%) et la détresse néonatale immédiate (30,5%). Ce pronostic périnatal était mauvais chez les gestantes ayant une pression artérielle diastolique ⥠110 mm Hg et/ou une albuminurie ⥠3 croix et/ou une uricémie ⥠100 mg/l. Conclusion : La pression artérielle diastolique ⥠110 mm Hg, l'albuminurie ⥠3 croix et l'uricémie ⥠100 mg/l ont constitué des facteurs de mauvais pronostic de la pré-éclampsie sévère dans notre étude