RESUMO
INTRODUCTION: The reduction of antibiotic use in food producing animals becomes increasingly important. Therefore, suitable alternatives for mastitis treatment in dairy cows have to be considered. Oxytocin (OT) induces milk ejection and hence supports milk removal from infected mammary quarters. Beyond udder emptying, the injection of very high dosages of OT causes increased somatic cell counts (SCC) in milk and enables the transfer of immunoglobulins (Ig) from blood into milk through a reduced blood-milk barrier integrity. The aim of the present study was to investigate pathogen-specific changes of SCC, the blood derived milk components lactate dehydrogenase (LDH), serum albumin (SA), and IgG in milk of cows suffering from mastitis caused by different pathogens treated with two intravenous injections of high dosages of OT (100 IU). Milk samples from 184 dairy cows from different farms were collected on day 1 (day of clinical examination and mastitis diagnosis) and on days 2, 3, 14, and 28. Bacteriological examination (day 1) identified involved pathogens. Cows were randomly assigned to treatment (OT injections on days 1 and 2) or control group (no OT). Independently of the assigned experimental group, cows received the common therapy protocol of the veterinary practice after sample collection if the general condition was affected. Milk SCC, LDH, SA, and IgG changed specifically depending on involved pathogens. Highest values of all three parameters were measured in mastitis caused by Streptococcus uberis. Changes were less pronounced with other Streptococci spp., Staphylococci spp. or Corynebacterium bovis. Oxytocin treatment did not affect any of the studied parameters independent of the involved pathogen. Only in quarters infected with Staphylococci other than Staphylococcus aureus a decreased SCC and increased IgG concentrations in quarters, where no pathogens were detected, were observed. Thus, high dosage OT administration is obviously not suitable as a stand-alone mastitis treatment in dairy cows.
INTRODUCTION: La réduction de l'utilisation d'antibiotiques chez les animaux destinés à l'alimentation devient de plus en plus importante. Par conséquent, des alternatives appropriées au traitement des mammites chez les vaches laitières doivent être envisagées. L'ocytocine (OT) induit l'éjection du lait et favorise donc l'élimination du lait des quartiers infectés. Au-delà de la vidange de la mamelle, l'injection de doses très élevées d'OT entraîne une augmentation du nombre de cellules somatiques (CSC) dans le lait et permet le transfert d'immunoglobulines (Ig) du sang vers le lait grâce à une réduction de l'intégrité de la barrière sang-lait. Le but de la présente étude était d'étudier les changements spécifiques aux agents pathogènes du CSC, les composants du lait dérivés du sang que sont la lactate déshydrogénase (LDH) et l'albumine sérique (SA) ainsi que les IgG dans le lait de vaches souffrant de mammites causées par différents agents pathogènes traités par deux injections intraveineuses de doses élevées d'OT (100 UI). Des échantillons de lait de 184 vaches laitières de différentes exploitations ont été prélevés au jour 1 (jour de l'examen clinique et diagnostic de mammite) et aux jours 2, 3, 14 et 28. L'examen bactériologique (jour 1) a identifié les agents pathogènes impliqués. Les vaches ont été assignées au hasard au traitement (injections d'OT les jours 1 et 2) ou au groupe témoin (pas d'OT). Indépendamment du groupe auquel elles étaient attribuées, les vaches ont reçu le protocole thérapeutique usuel du cabinet vétérinaire après le prélèvement de l'échantillon si leur état général était affecté. Le CSC, la LDH, la SA et les IgG du lait ont varié spécifiquement en fonction des agents pathogènes impliqués. Les valeurs les plus élevées des trois paramètres ont été mesurées dans les mammites causées par Streptococcus uberis. Les changements étaient moins prononcés avec d'autres Streptococci spp., Staphylococci spp. ou Corynebacterium bovis. Le traitement à l'ocytocine n'a affecté aucun des paramètres étudiés indépendamment de l'agent pathogène impliqué. On a uniquement observé, dans les mammites causées par des staphylocoques autres que Staphylococcus aureus, une diminution du CSC et, dans les mammites où aucun agent pathogène n'a été détecté, une augmentation des concentrations d'IgG dans les quartiers. Ainsi, l'administration d'OT à forte dose n'est pas appropriée comme traitement unique des mammites chez les vaches laitières.
