RESUMO
Objective: Mental health problems in children, adolescents, and adults with developmental disabilities (DD) are an underserviced clinical area. Although the Royal College of Physicians and Surgeons of Canada requires that experiences with patients with DD must be included during psychiatry residency training, the type and extent of this experience is not specified. The purpose of this study was to examine the current educational opportunities regarding DD in Canadian psychiatry residency programs. Methods: A survey asking about training in DD was sent to psychiatry residency directors at all 17 medical schools in Canada. The survey consisted of three sections focused on didactic teaching and clinical rotations (required and elective) in DD for residents. Results: Program directors of all psychiatry residency programs noted that their program included didactic teaching specific to DD, although the time dedicated to this differed greatly, ranging from 2 to 20 hours. Although 13 programs offered electives in DD, only five programs required residents to complete a clinical rotation specific to DD. Two programs did not have required or elective rotations in DD. Conclusion: These results suggest that training specific to DD is probably inadequate for most residents. This is likely to result in limitations in knowledge and skills required to assess and treat people with DD, decreased comfort working with them, and ultimately reduced quality and availability of psychiatric care for this underserved population. More specific and comprehensive training requirements and opportunities are needed to ensure that residents receive appropriate training in this area.
Objectif: Les problèmes de santé mentale chez les enfants, les adolescents et les adultes souffrant de troubles du développement (TD) sont un domaine clinique sous-desservi. Bien que le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada exige que des expériences auprès de patients souffrant de TD doivent être incluses durant la formation de résidence en psychiatrie, le type et la durée de cette expérience ne sont pas spécifiés. La présente étude visait à examiner les possibilités éducatives actuelles en ce qui concerne les TD dans les programmes canadiens de résidence en psychiatrie. Méthodes: Un sondage portant sur la formation en TD a été envoyé aux directeurs de résidence en psychiatrie de 17 facultés de médecine du Canada. Le sondage consistait en trois sections axées sur l'enseignement didactique et les stages cliniques (obligatoires et facultatifs) en TD pour les résidents. Résultats: Les directeurs de tous les programmes de résidence en psychiatrie ont noté que leur programme incluait l'enseignement didactique propre aux TD, bien que le temps consacré à cette fin diffère grandement, variant de 2 à 20 heures. Même si 13 programmes offraient des stages facultatifs en TD, seulement 5 programmes exigeaient des résidents de suivre un stage clinique propre aux TD. Deux programmes n'avaient pas de stage obligatoire ou facultatif en TD. Conclusion: Ces résultats suggèrent que la formation propre aux TD est probablement inadéquate pour la plupart des résidents. Il est probable qu'il en résulte des limitations des connaissances et des compétences nécessaires pour évaluer et traiter les personnes souffrant de TD, moins d'aisance à travailler avec elles et enfin, une qualité et une disponibilité réduites des soins psychiatriques pour cette population sous-desservie. De exigences et des possibilités de formation plus spécifiques et détaillées sont nécessaires pour faire en sorte que les résidents reçoivent une formation appropriée en ce domaine.
