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Can J Pain ; 8(1): 2355571, 2024.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-38915302

RESUMO

Background: Pulsed radiofrequency neuromodulation (PRFN) of greater occipital nerve (GON) is considered in patients with headaches failing to achieve sustained analgesic benefit from nerve blocks with local anesthetic and steroids. However, the evidence supporting this practice is unclear. Aims: This narrative systematic review aims to explore the effectiveness and safety of GON PRFN on headaches. Methods: Databases were searched for studies, published up to February 1, 2024, investigating PRFN of GON for adults with headaches. Abstracts and posters were excluded. Primary outcome was change in headache intensity. Secondary outcomes included effect on monthly headache frequency (MHF), mental and physical health, mood, sleep, analgesic consumption, and side-effects. Two reviewers screened and extracted data. Results: Twenty-two papers (2 randomized controlled trials (RCT), 11 cohort, and 9 case reports/series) including 608 patients were identified. Considerable heterogeneity in terms of study design, headache diagnosis, PRF target and settings, and image-guidance was noted. PRFN settings varied (38-42°C, 40-60 V, and 150-400 Ohms). Studies demonstrated PRFN to provide significant analgesia and reduction of MHF in chronic migraine (CM) from 3 to 6 months; and significant pain relief for ON from six to ten months. Mild adverse effects were reported in 3.1% of cohort. A minority of studies reported on secondary outcomes. The quality of the evidence was low. Conclusions: Low-quality evidence indicates an analgesic benefit from PRFN of GON for ON and CM, but its role for other headache types needs more investigation. Optimal PRFN target and settings remain unclear. High-quality RCTs are required to further explore the role of this intervention. PROSPERO ID CRD42022363234.


Contexte: La neuromodulation par radiofréquence pulsée (NRFP) du nerf grand occipital (NGO) est envisagée chez les patients souffrant de céphalées qui ne parviennent pas à obtenir un bénéfice analgésique durable à partir des blocages nerveux à l'aide d'un anesthésique local et de stéroïdes. Cependant, les données probantes à l'appui de cette pratique ne sont pas claires.Objectifs: Cette revue systématique narrative vise à explorer l'efficacité et la sécurité de la NRFP du NGO sur les maux de téte.Méthodes: Des bases de données ont été consultées pour trouver des études, publiées jusqu'au 1er février 2024, portant sur la NRFP du NGO chez des adultes souffrant de céphalées. Les résumés et les affiches ont été exclus. Le critére principal était le changement dans l'intensité des maux de téte. Les critéres secondaires comprenaient l'effet sur la fréquence mensuelle des céphalées, la santé mentale et physique, l'humeur, le sommeil, la consommation d'analgésiques et les effets secondaires. Deux examinateurs ont évalué et extrait les données.Résultats: Vingt-deux articles (2 essais contrôlés randomisés, 11 cohortes et 9 rapports de cas/séries) portant sur 608 patients ont été recensés. Une hétérogénéité considérable a été observée en termes de devis de l'étude, de diagnostic des céphalées, de la cible et des paramétres de la FRP et de l'orientation de l'image. Les réglages de la NRFP variaient (38-42°C, 40-60 V, et 150-400 Ohms). Les études ont démontré que la NRFP procurait une analgésie significative et réduisait la fréquence des céphalées dans la migraine chronique de trois à six mois, et un soulagement significatif de la douleur pour la névralgie occipitale pendant six à dix mois. Des effets indésirables légers ont été signalés dans 3,1 % des participants de la cohorte. Une minorité déétudes ont fait état de résultats secondaires. La qualité des données probantes était faible.Conclusions: Les données probantes de faible qualité indiquent un bénéfice analgésique de la NRFP du NGO pour la névralgie occipitale et la migraine chronique, mais son rôle pour d'autres types de céphalées doit être davantage étudié. La cible et les paramétres optimaux de la NRFP restent floues. Des essais contrôlés randomisés de haute qualité sont nécessaires pour explorer davantage le rôle de cette intervention.

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