RESUMO
OBJECTIVE: Our primary objective was to determine agreement between non-suicidal self-injury recorded at triage and during subsequent mental health assessment. The secondary objective was to describe patients who reported non-suicidal self-injury. METHODS: This is a health records review of patients aged 12-18 years who had an Emergency Mental Health Triage form on their health record from an ED visit June 1, 2017-May 31, 2018. We excluded patients with diagnoses of autism spectrum disorder or schizophrenia. We abstracted data from the Mental Health Triage form, Emergency Mental Health and Addictions Service Assessment forms and Assessment of Suicide and Risk Inventory. We calculated Cohen's Kappa coefficient, sensitivity, and negative predictive value to describe the extent to which the forms agreed and the performance of triage for identifying non-suicidal self-injury. We compared the cohort who reported non-suicidal self-injury with those who did not, using t-tests, Wilcoxon rank-sum tests, and chi-square tests. RESULTS: We screened 955 ED visits and included 914 ED visits where 558 (58.4%) reported a history of non-suicidal self-injury. There were significantly more females in the group reporting non-suicidal self-injury (82.1%, n = 458) compared to the group not reporting non-suicidal self-injury (45.8%, n = 163). Patients reporting non-suicidal self-injury did so in triage and detailed Mental Health Assessment 64.7% of the time (Cohen's Kappa Coefficient 0.6); triage had sensitivity of 71.5% (95% CI 67.3-75.4) and negative predictive value of 71.2% (95% CI 68.2-74.0). Cutting was the most common method of non-suicidal self-injury (80.3%). CONCLUSION: Screening at triage was moderately effective in identifying non-suicidal self-injury compared to a detailed assessment by a specialised mental health team. More than half of children and adolescents with a mental health-related concern in our ED reported a history of non-suicidal self-injury, most of which were female. This symptom is important for delineating patients' coping strategies.
RéSUMé: OBJECTIFS: Notre objectif principal était de déterminer l'accord entre les blessures non suicidaires enregistrées au triage et lors de l'évaluation subséquente de la santé mentale. L'objectif secondaire était de décrire les patients qui ont déclaré une automutilation non suicidaire. MéTHODES: Il s'agit d'un examen des dossiers de santé de patients âgés de 12 à 18 ans qui avaient un formulaire de triage d'urgence en santé mentale dans leur dossier de santé à la suite d'une visite à l'urgence du 1er juin 2017 au 31 mai 2018. Nous avons exclu les patients présentant un diagnostic de trouble du spectre autistique ou de schizophrénie. Nous avons extrait des données du formulaire de triage en santé mentale, des formulaires d'évaluation des services d'urgence en santé mentale et en toxicomanie et de l'évaluation du suicide et de l'inventaire des risques. Nous avons calculé le coefficient de Kappa de Cohen, la sensibilité et la valeur prédictive négative pour décrire la mesure dans laquelle les formes étaient d'accord et la performance du triage pour identifier l'automutilation non suicidaire. Nous avons comparé la cohorte qui a déclaré une automutilation non suicidaire avec celles qui ne l'ont pas fait, en utilisant des tests t-tests, des tests Wilcoxon rank-sum et des tests chi-carrés. RéSULTATS: Nous avons examiné 955 visites à l'urgence et inclus 914 visites à l'urgence où 558 (58,4 %) ont signalé des antécédents d'automutilation non suicidaire. Il y avait beaucoup plus de femmes dans le groupe déclarant une automutilation non suicidaire (82,1 %, n = 458) que dans le groupe ne déclarant pas une automutilation non suicidaire (45,8 %, n = 163). Les patients ayant déclaré une automutilation non suicidaire l'ont fait dans le cadre du triage et de l'évaluation détaillée de la santé mentale 64,7 % du temps (coefficient de Kappa de Cohen 0,6); le triage avait une sensibilité de 71,5 % (IC à 95 % 67,375,4) et une valeur prédictive négative de 71,2 % (IC à 95 % 68,274,0). La coupe était la méthode la plus courante d'automutilation non suicidaire (80,3 %). CONCLUSION: Le dépistage au triage a été modérément efficace pour identifier les blessures non suicidaires comparativement à une évaluation détaillée par une équipe spécialisée en santé mentale. Plus de la moitié des enfants et des adolescents ayant un problème de santé mentale à notre DE ont signalé des antécédents d'automutilation non suicidaire, dont la plupart étaient des femmes. Ce symptôme est important pour délimiter les stratégies d'adaptation des patients.
