RESUMO
INTRODUCTION: Intestinal helminth management in horses has both clinical and epidemiologic relevance, in additional association with anthelmintic resistance. The Swiss Army employs military owned riding horses and privately owned pack horses, which are brought together for service periods up to 12 weeks. We compared husbandry conditions and intestinal helminth management of both groups via questionnaire and analysed faecal samples of 53 riding horses and 130 pack horses using combined sedimentation/flotation, the McMaster method and larval cultures. Riding horses only had cyathostomin infections (prevalence: 60,4 %), while pack horses harboured cyathostomins (71,5 %), Parascaris sp. (6,9 %) and Strongylus vulgaris (1,5 %). Regression models combining faecal sample results with questionnaire data unveiled correlations of husbandry practices with parasite frequencies identifying risk and protective factors. Pasture management, hygiene and deworming practices were highly variable for pack horses, while for riding horses there was an overall concept. This included a selective deworming strategy with faecal egg counts (FECs) of strongyles prior to deworming, applying a threshold of 200 eggs per gram of faeces (epg). Anthelmintic treatments based on FECs, weekly faeces removal on pastures (pastures), the use of macrocyclic lactones and deworming horses regularly were identified as protective factors regarding the 200 epg threshold for strongyle eggs. Accordingly, the mean epg for strongyle eggs between the groups (111 and 539 in riding and pack horses, respectively) was significantly different (p < 0,001). Overall, intestinal helminth management in pack -horses showed room for improvement regarding pasture hygiene, the used anthelmintics and the frequency of deworming, from which all Swiss Army horses would benefit, as they share pastures during their -service, therefore entailing the risk of parasite transmission.
INTRODUCTION: La gestion des helminthes intestinaux chez les chevaux présente une importance clinique et épidémiologique, en association avec la résistance aux anthelminthiques. L'armée suisse emploie des chevaux de selle militaires et des chevaux de bât privés qui sont réunis pour des périodes de service allant jusqu'à 12 semaines. Nous avons comparé la détention animale et la gestion des helminthes intestinaux des deux groupes par le biais d'un questionnaire et analysé les échantillons fécaux de 53 chevaux de selle et 130 chevaux de bât en utilisant la sédimentation/flottation combinée, la méthode McMaster et les cultures larvaires. Les chevaux de selle ne présentaient que des infections à cyathostomes (prévalence: 60,4 %), tandis que les chevaux de bât hébergeaient des cyathostomes (71,5 %), Parascaris sp. (6,9 %) et Strongylus vulgaris (1,5 %). Des modèles de régression combinant les résultats des échantillons fécaux et les données du questionnaire ont révélé des corrélations entre les pratiques de détention animale et la fréquence des parasites, identifiant les facteurs de risque et de protection. La gestion des pâturages, l'hygiène et les pratiques en matière de vermifugation étaient très variables pour les chevaux de bât, tandis que pour les chevaux de selle, il existait un concept unitaire. Ceci comprenait stratégie de vermifugation sélective avec comptage des Åufs fécaux (CEF) de strongles avant la vermifugation, en appliquant un seuil de 200 Åufs par gramme de fèces (opg). Les traitements anthelminthiques basés sur les CEF, l'enlèvement hebdomadaire des crottins sur le pâturage, l'utilisation de lactones macrocycliques et la vermifugation régulière des chevaux ont été identifiés comme des facteurs de protection concernant le seuil de 200 opg pour les Åufs de strongles. En conséquence, l'iog moyen pour les Åufs de strongles entre les groupes (111 et 539 chez les chevaux de selle et de bât, respectivement) était significativement différent (p < 0,001). Globalement, la gestion des helminthes intestinaux chez les chevaux de bât a montré qu'il est possible d'améliorer l'hygiène des pâturages, le choix des anthelminthiques et la fréquence des vermifuges, ce dont tous les chevaux de l'armée suisse bénéficieraient, car ils partagent les pâturages pendant leur service, ce qui entraîne un risque de transmission des parasites.
