RESUMO
Checkpoint inhibitor colitis is a complication that is often underestimated when it is slow-grade, and results in relatively few hospital admissions compared to its frequency of occurrence. A strict history-taking approach, combined with an endoscopic work-up in cases of severity, is recommended. The use of the fecal calprotectin may also be useful. When used appropriately, the various lines of treatment are generally effective, and second-line therapies (biotherapies) are rarely used. However, recent evidence suggests that patients with severe symptoms should be treated more rapidly with biological therapies, especially if severity is endoscopically confirmed, as corticosteroids carry a greater risk of infection. The objective of this study is to demonstrate the efficacy of non-symptomatic, first and second line therapies for immunotherapy-related colitis in a population of patients at the CHU of Liège.
La colite iatrogène sur immunothérapie est une complication souvent sous-évaluée lorsqu'elle est de bas grade et entraîne relativement peu d'hospitalisations par rapport à sa fréquence d'apparition. Une approche stricte au niveau de l'anamnèse, combinée à un bilan endo-scopique en cas de gravité, est conseillée. La mesure de la calprotectine fécale peut également s'avérer utile. Les différentes lignes de traitement sont, en cas d'utilisation adéquate, le plus souvent efficaces et les deuxièmes lignes (biothérapies) ne sont que rarement utilisées. Cependant, de récentes données conseillent une utilisation plus rapide des traitements biologiques chez les patients ayant un tableau sévère, surtout si celui-ci est confirmé au niveau endoscopique, car les corticoïdes entrainent un risque majoré de surinfection. L'objectif de ce travail est de démontrer l'efficacité des traitements non symptomatiques de 1ère et de 2ème lignes dans le cadre de colites liées aux immunothérapies sur une population de patients du CHU de Liège.