Impacts of epizootic ulcerative syndrome on subsistence fisheries and wildlife.

En l'espace d'un demi-siècle, le syndrome ulcératif épizootique dû à l'oomycète Aphanomyces invadans s'est propagé dans toutes les régions du monde, à l'exception, semble-t-il, de l'Amérique du Sud et Centrale. Avec plus de 160 espèces de poissons répertoriées comme sensibles, réparties en 54 familles et 16 ordres, le syndrome ulcératif épizootique est une maladie préoccupante à l'échelle internationale et figure parmi les maladies listées par l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) sous le nom d'infection à A. invadans. Les auteurs font état des très rares signalements concernant l'impact du syndrome ulcératif épizootique sur la pêche de subsistance et sur la faune sauvage et tentent d'en tirer quelques conclusions, en insistant sur la nécessité de procéder à une collecte systématique de données afin de déterminer l'envergure et l'importance socioéconomique de la pêche de subsistance. Les communautés les plus pauvres étant souvent celles qui dépendent le plus de cette activité, la maladie a sans doute un impact majeur sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle de ces populations. De même, l'impact sur la faune sauvage n'a pas vraiment été étudié jusqu'à présent, d'où la nécessité de conduire des travaux de recherche et de modélisation sur l'impact du syndrome ulcératif épizootique (et d'autres maladies des animaux aquatiques) à l'échelle des écosystèmes. L'histoire du syndrome ulcératif épizootique et d'autres maladies des animaux aquatiques pose également la question de l'efficacité des mesures appliquées actuellement pour maîtriser la propagation internationale de ces maladies et invite à repenser la réponse à apporter à ce défi toujours présent.

RESUMEN

En los últimos 50 años, el síndrome ulcerante epizoótico, causado por el hongo acuático (oomiceto) Aphanomyces invadans, se ha diseminado por casi todos los continentes del planeta, con la aparente salvedad de Sudamérica y Centroamérica. Se trata de una enfermedad de importancia internacional que, hasta donde consta a día de hoy, afecta a más de 160 especies piscícolas de 54 familias y 16 órdenes. De ahí que la infección por A. invadans sea una patología inscrita en la lista de la Organización Mundial de Sanidad Animal (OIE). Los autores, tras exponer lo poco que hasta ahora se ha descrito de los efectos de la enfermedad sobre la pesca de subsistencia y la fauna silvestre o lo que es posible inferir acerca de esos efectos, llegan a la conclusión de que se requiere una labor sistemática de obtención de datos sobre la magnitud e importancia socioeconómica de la actividad pesquera de subsistencia, de la que dependen a menudo las comunidades más pobres, por lo que las consecuencias para la seguridad nutricional y alimentaria pueden ser de calado. Tampoco están bien descritas las repercusiones de la enfermedad en los animales silvestres, lo que pone de relieve la ausencia, y por ende la necesidad, de investigaciones y de modelos sobre los efectos ecosistémicos del síndrome ulcerante epizoótico y otras varias enfermedades de los animales acuáticos. La historia de estas patologías también arroja dudas sobre la eficacia de las medidas aplicadas actualmente para controlar la propagación internacional de las enfermedades de los animales acuáticos y exige replantearse cuál es la respuesta idónea a este problema que no cesa.