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1.
Health sci. dis ; 19(1): 31-39, 2018.
Article in French | AIM | ID: biblio-1262783

ABSTRACT

Introduction. La transmission mère-enfant du VIH constitue le principal mode de contamination chez les enfants âgés de moins de 5 ans. L'introduction de la thérapie antirétrovirale chez les femmes enceintes séropositives, les accouchements par césarienne et l'allaitement artificiel ont réussi à réduire considérablement la transmission verticale du virus de l'immunodéficience humaine. En l'absence de ces mesures préventives, le taux de transmission verticale varie entre 10 à 40%. L'objectif de cette étude est de présenter les facteurs qui prédisposent à la transmission du VIH de la mère à l'enfant à Douala. Matériel et méthodes. Il s'agit d'une étude rétrospective, analytique et transversale menée à l'hôpital du district de Nylon, sur une période de sept mois allant de 01 décembre 2015 au 08 juin 2016. Les données ont été recueillies sur la base d'un questionnaire et les facteurs de transmission du VIH de la mère à l'enfant ont été évalués par régression logistique multi variée. Le test de Hosmer et Lemeshow a été utilisé pour vérifier l'ajustement du modèle. Les différences dans les proportions ont été testées en utilisant le test du chi carré. Les tests de Kruskal-Wallis ont été utilisés pour évaluer les différences globales, puis deux à deux le Mann-Whitney U-tests a été utilisé pour évaluer les différences entre les groupes. Résultats. Au total 157 dossiers de nourrissons ont été enrôlés dans cette étude, parmi eux, 20 étaient infectés par le VIH (P=12%). L'âge moyen au moment du diagnostic était de 4,3±3,6 mois (extrêmes : 1,5 et 16 mois). Les enfants nés avec un poids de moins de 2500 grammes présentaient un risque de TME de 5,6 fois supérieur par rapport à ceux nés avec un poids ≥2500 grammes (OR=5,6 ; IC95% :1,9-16,7). Les enfants qui n'avaient pas reçu de la Névirapine à la naissance (10/15) ont été plus infectés que ceux qui en avaient reçu (10/142) et présentaient un risque de 26,4 fois d'être infectés (OR=26,4 ; IC95% : 7,6-92,3 ; p<0,001). Conclusion. Les délais de mise sous traitement, le stade OMS IV de la maladie, l'alimentation mixte, les CD4 <100/mm3 se présentent comme étant les facteurs prédictifs de TME. Il est donc nécessaire de réduire la charge virale maternelle afin de pouvoir renforcer son système immunitaire et par ailleurs celui de l'enfant en favorisant l'allaitement maternel exclusif


Subject(s)
Cameroon , Infant, Newborn , Infectious Disease Transmission, Vertical
2.
Health sci. dis ; 19(2): 31-34, 2018.
Article in French | AIM | ID: biblio-1262794

ABSTRACT

Introduction. L'objectif de cette étude était de mettre rechercher la présence d'un déficit en cellules T chez le nourrisson exposé non infectés (ENI), l'hypothèse étant que le déficit serait plus marqué lorsque la charge virale maternelle est élevée. Matériels et méthodes. Il s'agit d'une étude transversale analytique menée du 1er décembre 2015 au 08 juin 2016. En phase rétrospective, les données ont été collectées à base d'un questionnaire préétabli. En phase prospective les prélèvements sanguins ont été effectués et les profils immunologiques ont été établis. Les facteurs de transmission du VIH de la mère à l'enfant ont été évalués par régression logistique multi variée. Le test de Hosmer et Lemeshow ont été utilisés pour vérifier l'ajustement du modèle. Résultats. 153 patients répartis en trois groupes dont 60 enfants exposés non infectés, 60 enfants non exposés (NE) et 33 enfants exposés infectés (EI) ont été enrôlés. Les profils immunologiques des enfants NE et ENI ont montré une différence statistiquement significative (P=0,007) pour les taux de CD4. Les profils immunologiques des enfants de la tranche d'âge de 12 à 59 mois d'une part EI et ENI ont montré des différences significatives pour les CD45 (P=0,003), les CD4 (P=0,01), les CD8 (P=0,02). Conclusion. Chez les nourrissons non infectés nés de mères séropositives, plusieurs anomalies immunologiques peuvent être détectées. Ces anomalies pourraient être une conséquence de l'exposition au VIH in utero et en début de vie, et/ou à l'exposition aux médicaments antirétroviraux, ou à la transmission précoce des infections virales persistantes telles que CMV


Subject(s)
Cameroon , Infant, Newborn , Viral Load
3.
Med. Afr. noire (En ligne) ; 65(03): 147-156, 2018. ilus
Article in French | AIM | ID: biblio-1266295

ABSTRACT

Introduction : Les statistiques générales des accidents de travail sont en régression dans le monde, mais restent élevées dans les pays émergents et sous-développés. L'absence de données scientifiques locales sur les risques professionnels et la méconnaissance des caractéristiques générales des accidents de travail a motivé la conduite de cette étude dont l'objectif était de décrire les aspects cliniques et la prise en charge des accidents de travail survenus en milieu industriel à Douala au Cameroun entre 2000 et 2009.Méthodologie : L'étude était rétrospective et descriptive. Elle s'est déroulée du 25 mars au 23 mai 2014 dans les cinq centres de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale de Douala. Nous avons colligé tous les dossiers exploitables des victimes d'accidents de travail survenus en milieu industriel pendant la période 2000-2009. Les résultats ont été présentés sous forme univariée et bivariée. Résultats : Mille soixante-quatre (1064) cas ont été retenus sur les 1471 dossiers étudiés (72,33%). L'échantillon était à prédominance masculine et la moyenne d'âge était de 35,7± 7,41 ans. La majorité des victimes était des ouvriers (54,4%). Ils travaillaient dans les industries du secteur du bois (38,3%) ou du secteur du pétrole, gaz et chimie. La majorité des lésions était légère et modérée (53,20%), localisées aux mains (35,8%), aux membres inférieurs (17,6%) et aux yeux (13,2%). Il s'agissait de lésions cutanéo-muqueuses ou ostéo-articulaires. Les victimes avaient reçu des premiers soins, dans 74,10% dans des formations sanitaires situées hors de l'entreprise. La majorité des victimes (51,8%) avait effectué des examens radiographiques exploratoires, 47,2% avaient été consultées par des médecins et 313 victimes avaient été hospitalisées pendant 1 à 2 jours (56,5%), 88 victimes pendant 3-7 jours (28,3%) et 48 victimes pendant plus de 7 jours (15,2%). La quasi-totalité des victimes a eu un arrêt de travail avec ITT supérieure à 7 jours (64,5%). Sept-cent-cinquante-deux victimes ont guéri (70,70%) et 237 (22,30%) ont consolidé. Conclusion : Les victimes d'accidents de travail à Douala pour la période 2000-2009 sont des jeunes ouvriers travaillant dans l'industrie du bois, du pétrole, gaz et chimie et de la métallurgie. La prise en charge a étéeffectuée en dehors de l'entreprise et met en exergue les difficultés fonctionnelles des centres médicaux d'entreprise


Subject(s)
Accidents, Occupational , Accidents, Occupational/prevention & control , Cameroon
4.
Med. Afr. noire (En ligne) ; 64(02): 99-109, 2017. ilus
Article in French | AIM | ID: biblio-1266228

ABSTRACT

Introduction : La tuberculose reste un problème de santé publique préoccupant dans les pays en voie de développement. Depuis les années 90, de nombreuses politiques impulsées par l'OMS ont permis d'améliorer les taux de guérison de la maladie à travers le monde. Nous nous sommes proposés de comparer quelques caractéristiques des patients suivis dans un site urbain et un site rural du Cameroun. Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une étude de cohorte rétrospective, réalisée à partir des données collectées dans 2 centres de traitement urbain et rural du Cameroun, sur la période de 2007 à 2012. Une comparaison des variables descriptives des 2 populations étaient faites à chaque fois, des facteurs pronostiques ont été relevés quant à deux issues principales : le décès et la guérison. Résultats : Au total, les données de 1225 patients ont été collectés, dont 913 en milieu urbain et 312 en milieu rural. L'âge médian de 36.5 ans en zone urbaine contre 39.4 en zone rurale. Le sex-ratio était en faveur des hommes dans les 2 cohortes. Les nouveaux cas représentaient 90.1% en zone urbaine contre 88.5% en zone rurale. On retrouvait 20% de cas à microscopie négative en zone urbaine contre 28.5% en zone rurale. On enregistrait 50,6% de patients VIH positifs en zone urbaine contre 34,7% en zone rurale. La guérison était enregistrée dans 95,8% en milieu rural contre 80,6% en milieu urbain. La mortalité était de 12% en milieu urbain contre 2.9% en milieu rural. Après analyse multivariée, la prise d'antirétroviraux et l'appartenance au milieu rural constituaient des facteurs de bon pronostic

5.
Med. Afr. noire (En ligne) ; 64(04): 225-235, 2017. tab
Article in French | AIM | ID: biblio-1266243

ABSTRACT

Introduction : L'infection à VIH chez les femmes enceintes demeure un problème majeur de santé publique. L'une des solutions envisagées par l'OMS a été la mise à échelle du programme PTME. Malgré la gratuité des services de ce programme, la fréquentation reste très insatisfaisante. Dans la recherche de solutions à ce manque d'adhésion, l'objectif de cette étude est de rechercher l'influence du niveau socio-économique des populations vis-à-vis de l'utilisation de la PTME à Douala. Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude analytique basée sur un design transversal menée pendant cinq mois à Douala. Ont été incluses les femmes au troisième trimestre de la grossesse, ayant été reçues en consultations prénatales ou en salle d'accouchement, également les femmes allaitantes. Les données sociodémographiques, économiques et culturelles ont été recueillies. Les différentes comparaisons ont été faites à l'aide du test Khi2 de Pearson ou le test de Fisher. Les moyennes ont été comparées en utilisant les tests de Wilcoxon et Mann-Whitney. Résultats : Au total, 300 femmes ont été incluses, l'âge moyen était de de 30 ± 6 ans. Les plus représentatives étaient celles âgées entre 31 et 35 ans. Plus de la moitié de ces femmes était du niveau secondaire 195 (65%). Concernant le statut matrimonial, les femmes célibataires étaient les plus représentées, 177 (59%). Les sujets n'ayant pas de revenu mensuel, 148 (49,3%) étaient les plus nombreux. L'absence de moyen de transport a été l'une des causes de la non-adhésion. Le niveau d'étude s'est révélé être un facteur déterminant pour l'utilisation des services de la PTME. Conclusion : Plusieurs obstacles se dessinent sur la voie de l'utilisation des services de PTME. Le niveau socioéconomique et notamment le niveau éducationnel et financier semblent être des déterminants importants à l'adhésion aux soins. Les pouvoirs publics devraient multiplier des efforts de décentralisation de la prise en charge et d'éducation des populations


Subject(s)
Cameroon , Pregnant Women , Socioeconomic Factors
6.
Med. Afr. noire (En ligne) ; 63(6): 338-351, 2016. ilus
Article in French | AIM | ID: biblio-1266195

ABSTRACT

Introduction : La prévention et la prise en charge de l'infection à VIH continuent de faire partie des priorités des systèmes de santé des pays de l'Afrique subsaharienne. Ceci à cause du poids important que constituent sa morbidité et sa mortalité. L'introduction des traitements antirétroviraux ainsi qu'une meilleure prise en charge des infections opportunistes ont permis de constater une baisse relative des taux associés à ces indicateurs. Les disparités géographiques et socioéconomiques et culturelles que connaît la maladie. Nous nous sommes proposés d'étudier comparativement les déterminants du traitement antirétroviral en zone urbaine et rurale du Cameroun. Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude bicentrique longitudinale dans deux Unités de Prise en Charge (UPEC) logées au sein de deux Hôpitaux de District, l'un urbain et l'autre rurale. Les deux cohortes ont été suivies d'août 2007 à septembre 2012 depuis l'initiation au traitement antirétroviral de chacun des patients qui les constituaient. Les différents événements que sont la rupture d'observance et la survenue de décès ont été comparés grâce à une régression logistique multiple et un modèle de Cox respectivement. Résultats : Au total 1264 patients ont été suivis dès leur initiation au traitement dont 968 en zone urbaine et 296 en zone rurale. L'âge moyen de 38 ans environ était presque le même dans les 2 zones, de que même la répartition par sexe, soit en 2/3 constituée de femmes. La rupture du traitement de plus de 6 mois était observée dans 13% versus 1,7% zone urbaine et rurale respectivement. Les pertes de vues définitives quant à elles de 11,1% versus 16,3% dans le même ordre. La survie à 5 ans de la cohorte rurale se situait autour de 80% contre 75% pour la cohorte urbaine. Seul l'âge avancé en constituait un facteur pronostique significatif dans les 2 cohortes après ajustement sur les autres variables

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