Your browser doesn't support javascript.
loading
Show: 20 | 50 | 100
Results 1 - 3 de 3
Filter
Add filters








Type of study
Language
Year range
1.
Health sci. dis ; 14(1): 20-25, 2013. ilus
Article in French | AIM | ID: biblio-1262655

ABSTRACT

OBJECTIFS: Une enquête au sein des populations de ce quartier de Yaoundé a révélé en 2009 une prévalence de 36% de signes de l'asthme parmi ses habitants (crises dyspnéiques paroxystiques, rhinites, éternuements, sifflement respiratoire). Ce quartier est densément peuplé de chauves-souris. Le but de notre étude est d'une part de confirmer le taux élevé de l'asthme par une épreuve fonctionnelle simple et de rechercher d'autre part d'éventuels rapports entre l'asthme et les chauves-souris dont les fèces polluent l'environnement immédiat. MÉTHODES Il s'agit d'une enquête basée sur la mesure du DEP (Débit Expiratoire de Pointe) à l'aide du peakflowmètre de Wright. Deux quartiers, Bastos et Ngousso ont été revisités comme en 2009. Une épreuve de peakflowmétrie a été réalisée dans les 2 quartiers (Bastos peuplé de chauve-souris et ayant présenté le plus de signes d'asthme: 36% en 1999). Le quartier Ngousso, non peuplé de chauves-souris, n'a présenté que 2,4% de signes d'asthme en 1999. Cinquante sujets ont été sélectionnés avec leur consentement dans chacun des 2 quartiers pour l'épreuve de peakflowmétrie. La fourchette d'âges pour nos 2 échantillons a ciblé des sujets de 15 à 75 ans. Ce choix était basé sur la capacité de bien exécuter 2 tests peakflowmétriques. Le premier suivi d'une inhalation de 3 bouffées de salbutamol, puis le second 5 minutes plus tard. RÉSULTATS: 45 habitants sur les 50 de Bastos (90%) reconnaissent la présence des chauves-souris dans leur quartier. Seulement 2 de Ngousso (4%) ont pu le faire. Il existe une différence sur ce fait entre les 2 quartiers (p<0.0001). 35 habitants de Bastos (70%) savent reconnaître les déjections de chauves-souris contre (2%) à Ngousso. cette connaissance est significativement différente dans les 2 quartiers (p<0.0001). La variation du DEP (Débit Expiratoire de Pointe) a été franche chez 16 sujets de Bastos versus 2 asthmatiques connus de Ngousso. La prévalence de l'asthme est de 32% à Bastos versus 4% à Ngousso (p<0.0001). CONCLUSION: La prévalence de l'asthme est plus élevée dans le quartier Bastos densément peuplé de chauves-souris. La pollution de l'environnement par les déjections disséminées des chauves-souris autour des habitations y jouerait un rôle. Les déjections de chauves-souris seraient un facteur favorisant de l'asthme. Elles constituent depuis le guano, un milieu favorable de culture des champignons où pousse principalement Mycoplasma capsulatum qui est très allergisant et connu comme facteur déclenchant. Les acariens qui sont une cause bien connue de l'asthme sont également véhiculés par les chauves-souris qui s'infestent depuis leurs fientes en milieu humide. Une étude plus étroite reliant la présence des chauves-souris dans la maison (plafond par exemple) et l'asthme devra être envisagée pour plus de pertinence de notre observation


Subject(s)
Asthma , Cameroon , Feces , Precipitating Factors
2.
Health sci. dis ; 14(2): 1-5, 2013. ilus
Article in French | AIM | ID: biblio-1262663

ABSTRACT

OBJECTIFS: La dépression de l'immunité cellulaire en relation avec la tuberculose est davantage évoquée au cours de ses rapports avec l'infection au VIH dont elle constitue l'infection opportuniste de première ligne. Dans le présent travail, nous avons voulu mettre en exergue la dépression de l'immunité causée par la tuberculose elle-même. MÉTHODES: A l'Hôpital Jamot, du 1er janvier au 30 mars 2013, nous avons recruté de façon consécutive 63 patients tuberculeux BK+. Nous avons inclus des patients des 2 sexes âgés de 18 ans au moins, VIH négatifs, en primo traitement et consentants. A J0 et à J60 du traitement antituberculeux, nous avons prélevé 5 ml de sang à chaque patient pour le comptage par cytométrie de flux des cellules immunitaires. Deux appareils ont été utilisés: le CELL-DYN 3200 pour les leucocytes totaux, les lymphocytes totaux et les granulocytes et le BD FACS Count pour la numération des lymphocytes T: CD4 et CD8. RÉSULTATS: Le traitement de la tuberculose nous a permis d'observer une augmentation des cellules immunitaires du sang. La moyenne absolue des CD4 est passée de 537 à 957/mm3 en 60 jours de traitement (p < 0,001). La moyenne des CD8 quant à elle est passée de 288 à 412/mm3 (p < 0,0039). Le rapport CD4/CD8 est passé de 1,6 à 2,04 (p < 0,001). Le taux moyen des lymphocytes totaux est passé de 1450 à 1960/mm3 (p <0,005). Celui des monocytes est passé de 125 à 584/mm3 (p < 0,001). Le taux moyen des PNN et granulocytes a légèrement baissé. CONCLUSION: La tuberculose, infection mycobactérienne, détruit gravement les cellules de l'immunité cellulaire comme cela est observé au cours de l'infection à VIH. La malnutrition dans nos milieux serait un facteur aggravant


Subject(s)
Cameroon , Depression , Malnutrition , Tuberculosis
3.
Med. Afr. noire (En ligne) ; 42(8/9): 448-450, 1995.
Article in French | AIM | ID: biblio-1266056

ABSTRACT

Des asthmatiques consultant en Pneumologie a l'Hopital Jamot de Yaounde se sont plaints de toux et de dyspnee apres inhalation des fumees qui se degagaient du recipient dans lequel chauffait de l'huile de palme rouge; tres utilisee dans la cuisine traditionnelle. Reproduisant les conditions normales d'une cuisine; les auteurs ont expose 59 asthmatiques et 54 non asthmatiques a ces fumees. 47;45 pour cent des asthmatiques ont fait une crise de dyspnee classique. Mesurant le debit expiratoire de pointe (DEP) a l'aide d'un DEP metre avant; 5; 10 et 15 minutes apres l'exposition aux emanations; ils ont constate une diminution significative du DEP chez 16 patients presentant une toux spasmodique ou des rales sibilants soit 27;11 pour cent des asthmatiques. Seulement 24;1 pour cent des non asthmatiques ont presente des troubles mineurs (eternuements). Aucun n'a presente de diminution du DEP superieure ou egale a 20 pour cent; et aucun signe respiratoire n'a ete observe chez les non asthmatiques. Il existe donc une hyperreactivite bronchique de reaction aux emanations de l'huile de palme chauffante chez les sujets asthmatiques


Subject(s)
Asthma , Oils/adverse effects , Patients
SELECTION OF CITATIONS
SEARCH DETAIL