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1.
Med. Afr. noire (En ligne) ; 66(6): 333-339, 2019.
Article in French | AIM | ID: biblio-1266335

ABSTRACT

Contexte : Les adhérences intra-utérines peuvent entraîner un dysfonctionnement partiel ou complet de l'endomètre avec une altération de la fertilité et du cycle menstruel. La récurrence des synéchies après l'hystéroscopie est l'un des facteurs les plus importants pouvant altérer le pronostic de fertilité en post-opératoire. Objectif : L'objectif de ce travail était d'évaluer l'efficacité du ballonnet du cathéter de Foley intra-utérin dans la prévention des récurrences des synéchies après une hystéroscopie opératoire au CHRACERH. Patientes et méthode : Nous avons mené une étude transversale comparative avec collecte de données rétrospective, sur deux ans (du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2017), chez 35 femmes ayant subi une hystéroscopie opératoire pour des synéchies utérines. Chaque patient a été classé dans deux groupes, le groupe (I) avec ballonnet du cathéter de Foley (15 patientes) et le groupe (II) sans ballonnet de cathéter de Foley (20 patientes). Le ballonnet de la sonde de Foley n°14, était placé dans l'utérus des patientes du groupe I et gonflé avec 10 ml de solution saline normale puis était retiré 5 jours après l'opération. Une hystéroscopie de second look était réalisée deux mois après l'opération pour évaluer la récurrence des synéchies dans tous les groupes. La classification de March et al. a été utilisée à cette fin. L'analyse statistique a été réalisée grâce au logiciel SPSS 20 (SPSS Inc., Chicago, IL). Résultats : L'âge moyen était de 40,1 ± 7,0 ans avec un minimum à 29 ans et un maximum à 58 ans. L'IMC moyen était de 27,3 ± 3,8 kg/m2, avec un maximum de 20,6 kg/m2 et un minimum de 37,5 kg/m2. Vingt pour cent de la population étudiée était obèse. Les principaux symptômes cliniques étaient l'aménorrhée (25,7%), l'oligoménorrhée (22,9%) et la dysménorrhée (17,1%). Quarante pour cent (8,6% dans le groupe I vs 31,4% dans le groupe II) de la population étudiée avaient une synéchie légère, 42,9% (22,9% dans le groupe I contre 20% dans le groupe II) avaient une synéchie modérée et 17,1% (11,4% dans le groupe I vs 5,7% dans le groupe II) avaient une synéchie sévère selon la classification de March. Treize virgule trois pour cent des patients du groupe I ont eu des récurrences de synéchies contre 30% des patients du groupe II. Il n'y avait pas d'association significative entre l'utilisation de la sonde de Foley et la prévention des récurrences de synéchies (p = 0,42). Le taux de complication total était de 5,7%. L'association entre la survenue d'une complication et le groupe de patients n'était pas significative (p = 0,61). Conclusion : Dans cette étude, il n'y avait pas d'association significative entre l'utilisation de la sonde de Foley et la récurrence des synéchies. Cependant, nous avons eu un faible pourcentage de récurrences dans le groupe avec cathéter de Foley par rapport au groupe sans cathéter Foley


Subject(s)
Cameroon , Hysteroscopy , Patients , Uterine Monitoring/statistics & numerical data
2.
Med. Afr. noire (En ligne) ; 64(02): 99-109, 2017. ilus
Article in French | AIM | ID: biblio-1266228

ABSTRACT

Introduction : La tuberculose reste un problème de santé publique préoccupant dans les pays en voie de développement. Depuis les années 90, de nombreuses politiques impulsées par l'OMS ont permis d'améliorer les taux de guérison de la maladie à travers le monde. Nous nous sommes proposés de comparer quelques caractéristiques des patients suivis dans un site urbain et un site rural du Cameroun. Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une étude de cohorte rétrospective, réalisée à partir des données collectées dans 2 centres de traitement urbain et rural du Cameroun, sur la période de 2007 à 2012. Une comparaison des variables descriptives des 2 populations étaient faites à chaque fois, des facteurs pronostiques ont été relevés quant à deux issues principales : le décès et la guérison. Résultats : Au total, les données de 1225 patients ont été collectés, dont 913 en milieu urbain et 312 en milieu rural. L'âge médian de 36.5 ans en zone urbaine contre 39.4 en zone rurale. Le sex-ratio était en faveur des hommes dans les 2 cohortes. Les nouveaux cas représentaient 90.1% en zone urbaine contre 88.5% en zone rurale. On retrouvait 20% de cas à microscopie négative en zone urbaine contre 28.5% en zone rurale. On enregistrait 50,6% de patients VIH positifs en zone urbaine contre 34,7% en zone rurale. La guérison était enregistrée dans 95,8% en milieu rural contre 80,6% en milieu urbain. La mortalité était de 12% en milieu urbain contre 2.9% en milieu rural. Après analyse multivariée, la prise d'antirétroviraux et l'appartenance au milieu rural constituaient des facteurs de bon pronostic

3.
Med. Afr. noire (En ligne) ; 63(6): 338-351, 2016. ilus
Article in French | AIM | ID: biblio-1266195

ABSTRACT

Introduction : La prévention et la prise en charge de l'infection à VIH continuent de faire partie des priorités des systèmes de santé des pays de l'Afrique subsaharienne. Ceci à cause du poids important que constituent sa morbidité et sa mortalité. L'introduction des traitements antirétroviraux ainsi qu'une meilleure prise en charge des infections opportunistes ont permis de constater une baisse relative des taux associés à ces indicateurs. Les disparités géographiques et socioéconomiques et culturelles que connaît la maladie. Nous nous sommes proposés d'étudier comparativement les déterminants du traitement antirétroviral en zone urbaine et rurale du Cameroun. Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude bicentrique longitudinale dans deux Unités de Prise en Charge (UPEC) logées au sein de deux Hôpitaux de District, l'un urbain et l'autre rurale. Les deux cohortes ont été suivies d'août 2007 à septembre 2012 depuis l'initiation au traitement antirétroviral de chacun des patients qui les constituaient. Les différents événements que sont la rupture d'observance et la survenue de décès ont été comparés grâce à une régression logistique multiple et un modèle de Cox respectivement. Résultats : Au total 1264 patients ont été suivis dès leur initiation au traitement dont 968 en zone urbaine et 296 en zone rurale. L'âge moyen de 38 ans environ était presque le même dans les 2 zones, de que même la répartition par sexe, soit en 2/3 constituée de femmes. La rupture du traitement de plus de 6 mois était observée dans 13% versus 1,7% zone urbaine et rurale respectivement. Les pertes de vues définitives quant à elles de 11,1% versus 16,3% dans le même ordre. La survie à 5 ans de la cohorte rurale se situait autour de 80% contre 75% pour la cohorte urbaine. Seul l'âge avancé en constituait un facteur pronostique significatif dans les 2 cohortes après ajustement sur les autres variables

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