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1.
Revue Africaine de Médecine Interne ; 10(1-2): 40-45, 2023. figures, tables
Article in French | AIM | ID: biblio-1511907

ABSTRACT

Introduction : L'hospitalisation en néphrologie n'avait pas fait l'objet de plusieurs études au Sénégal et les données sont limitées. Notre travail avait pour but de déterminer les facteurs associés à l'hospitalisation prolongée et à la mortalité en néphrologie. Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude observationnelle prospective de 5 mois incluant tous les patients hospitalisés dans le service durant au moins 24H. La durée d'hospitalisation (la période allant du jour d'admission dans la chambre d'hospitalisation au jour de sortie du patient) était dite prolongée si > 12 jours. Résultats : Quatre-vingt-dix-neuf patients ont été analysés durant cette période avec une durée moyenne en hospitalisation de 11,14 ± 9,89 jours. L'âge moyen était de 45,22 ± 18,03 ans avec un sex-ratio (H/F) de 0,62. Les anomalies biologiques étaient : l'hyponatrémie (62,36%), l'hypokaliémie (23,91%), l'hypocalcémie (25%), l'hyperphosphatémie (51,21%), l'anémie (92,30%), la CRP élevée (90,90%) et l'hypoalbuminémie (80,76%). La protéinurie moyenne était de 3,38 ± 3,35 g/24h avec 34,61% de protéinurie néphrotique. La mortalité hospitalière était de 25,25%. En analyse univariée, l'hospitalisation prolongée était associée à l'âge ≤ 45 ans (p = 0,018), aux patients non dialysés chroniques (p=0,034), à la transfusion sanguine (p=0,008) tandis que la mortalité était liée à l'âge de plus de 45 ans (p=0,032), le diabète (p=0,014), l'hypokaliémie (p=0,045) et l'hospitalisation prolongé (p=0,007). En analyse multivariée, les patients présentant des œdèmes et ceux ayant été transfusés avaient respectivement 2,89 et 3,9 fois plus de risque d'avoir une hospitalisation prolongée. Les patients diabétiques avaient 4,63 fois plus de risque de décès et ceux ayant été hospitalisés de plus de 12 jours avaient 0,14 fois de risque de décès. Conclusion : La durée d'hospitalisation était relativement prolongée avec une mortalité élevée. Cependant l'impact de certains facteurs a été démontré permettant ainsi de réduire la durée d'hospitalisation et le nombre de décès.


Introduction: Hospitalization in nephrology had not been the subject of several studies in Senegal and the data are limited. Our work aimed to determine the factors associated with prolonged hospitalization and mortality in nephrology. Patients and methods: This was a 5-month prospective observational study including all patients hospitalized in the department for at least 24 hours. The duration of hospitalization (the period from the day of admission to the hospital room to the day of the patient's discharge) was said to be prolonged if > 12 days. Results: Ninety-nine patients were analyzed during this period with an average hospital stay of 11.14 ± 9.89 days. The mean age was 45.22 ± 18.03 years with a sex ratio (M/F) of 0.62. The biological abnormalities were: hyponatremia (62.36%), hypokalemia (23.91%), hypocalcemia (25%), hyperphosphatemia (51.21%), anemia (92.30 %), elevated CRP (90.90%) and hypoalbuminemia (80.76%). The mean proteinuria was 3.38 ± 3.35 g/24h with 34.61% nephrotic proteinuria. Hospital mortality was 25.25%. In univariate analysis, prolonged hospitalization was associated with age ≤ 45 years (p = 0.018), chronic non-dialysis patients (p = 0.034), blood transfusion (p = 0.008) while mortality was related to age over 45 (p=0.032), diabetes (p=0.014), hypokalaemia (p=0.045) and prolonged hospitalization (p=0.007). In multivariate analysis, patients with edema and those who had been transfused were respectively 2.89 and 3.9 times more likely to have prolonged hospitalization. Diabetic patients had a 4.63 times greater risk of death and those who had been hospitalized for more than 12 days had a 0.14 times greater risk of death. Conclusion: The duration of hospitalization was relatively prolonged with high mortality. However, the impact of certain factors has been demonstrated, thus making it possible to reduce the duration of hospitalization and the number of deaths


Subject(s)
Humans , Male , Female , Nephrology
2.
La Lettre Médicale du Congo ; 9(1): 16-25, 2017.
Article in French | AIM | ID: biblio-1264696

ABSTRACT

But : Décrire le traitement chirurgical des goitres volumineux au CHU du Point G.Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude réalisée entre 2009 et 2014 au CHU du Point G. Elle a porté sur les goitres ayant une hauteur et ou une largeur supérieure ou égale à 10 centimètres.Résultats : Nous avons colligé les dossiers de 115 cas de goitres volumineux. Les patients étaient de sexe féminin dans 87,8% des cas. Nous avons trouvé une dyspnée dans 40% descas (n=46), une dysphonie dans 13,0% des cas (n=15) et une dysphagie dans 8,6% des cas(n=10). La hauteur moyenne de la tuméfaction a été de 12,1 cm ± 3,5 et la largeur moyenne de 14,4 cm ± 5,4. Les goitres étaient hyperthyroïdiens chez 21,7% des patients (n=25) et multinodulaires dans 96,5% des cas. Il y avait 3 cas de cancer de la thyroïde. Tous les cas d'hyperthyroïdie ont été équilibrés par un anti thyroïdien de synthèse associé au Beta bloquant et au lugol fort avant la chirurgie. Le traitement chirurgical a constitué en une thyroïdectomie subtotale dans 97,4% des cas (n=112) et une thyroïdectomie totale dans 2,6% des cas (n=3). Les suites opératoires ont été simples dans 81,7% des cas (n=94). 18,3% de complications ont été notées(hématome compressif, Dysphonie, Dyspnée, Hyperparathyroïdie, Hypothyroïdie). La mortalité post opératoire était nulle.Conclusion : Le traitement chirurgical passe par la connaissance de l'anatomie de la région cervicale et une technique de thyroïdectomie bien codifiée


Subject(s)
Academic Medical Centers , Dysphonia , Goiter/diagnosis , Goiter/surgery , Thyroidectomy
3.
Mali méd. (En ligne) ; 32(2): 1-6, 2017. ilus
Article in French | AIM | ID: biblio-1265721

ABSTRACT

Introduction: L'objectif de cette étude était, d'évaluer les aspects sociodémographiques, cliniques, anatomopathologiques et thérapeutiques, des patients présentant des améloblastomes des maxillaires, au Centre Hospitalier Universitaire d'Odonto Stomatologie (CHU OS) de Bamako. Matériels et Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective et prospective sur une période de trois ans (de Janvier 2007 à Décembre 2010), sur des cas d'améloblastomes des maxillaires, confirmés par un examen clinique, associé ou à la radiologie, ou à l'anatomopathologie. Les données ont été recueillies à partir des dossiers médicaux, saisies et analysées avec le logiciel Epiinfo. Résultats : Les lésions tumorales ont concerné 55 hommes et 43 femmes avec un sex-ratio de 1,27. Les femmes au foyer ont été les plus représentées soit 35,7% des cas. La radiographie des maxillaires a été effectuée chez 96% des patients et la biopsie dans 66,3% des cas. La localisation anatomique la plus fréquente a été mandibulaire dans 89,80% des cas, et la zone de prédilection a été la symphyse mandibulaire dans 34,7% des cas. La chirurgie conservatrice a été réalisée chez 50% des patients et la chirurgie radicale dans 26,5% des cas. Conclusion : Cette étude montre une fréquence élevée de l'améloblastome des maxillaires, et un intérêt capital pour une prise en charge précoce, dans un souci de minimiser les récidives


Subject(s)
Academic Medical Centers , Ameloblastoma , Ameloblastoma/diagnosis , Ameloblastoma/physiopathology , Mali , Maxilla
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