Profil hématologique des patients VIH/SIDA à l'hôpital régional de Nzérékoré / Hematological profi le of HIV/AIDS patients at the Nzérékoré Regional Hospital

Introduction. Le VIH/SIDA est à l'origine d'un grand nombre de manifestations biologiques à titre de troubles hématologiques graves pouvant atteindre toutes les lignées sanguines. L'objectif de cette étude était de mettre en évidence les anomalies de l'hémogramme chez les PVVIH à Nzérékoré afi n de contribuer à une meilleure prise en charge. Méthodes. Il s'agissait d'une étude prospective de type descriptif à visée analytique d'une durée de 6 mois allant du 25 février au 25 août 2021 sur les PVVIH dans le service de médecine générale de l'Hôpital régional de Nzérékoré. Résultats. Durant notre étude, la prévalence hospitalière du VIH au service de médecine générale de l'hôpital régional de Nzérékoré était de 20,34%. L'âge moyen était de 36,98 ans, le sexe féminin prédominait avec un sex-ratio de 0,74 ; majoritairement mariés (53,33%) et ménagères (41,66%). Les anomalies hématologiques les plus représentées étaient l'anémie (95%) et la lymphopénie (77,5) dont la majorité était au stade III et IV. Conclusion. Le VIH/SIDA reste un problème de santé publique. Son évolution est liée à des anomalies aussi cliniques que biologique imposant un suivi régulier et adéquat

Introduction. HIV/AIDS is the cause of a large number of biological manifestations as serious hematological disorders that can affect all blood lines. The objective of this study was to highlight blood count abnormalities in PLWHA in Nzérékoré in order to contribute to better management. Methods. This was a prospective descriptive study with an analytical aim, lasting 6 months from February 25 to August 25, 2021, on PLHIV in the general medicine department of the Nzérékoré regional hospital.. Results. During our study, the hospital prevalence of HIV in the general medicine department of the regional hospital of Nzérékoré was 20.34%. The average age was 36.98 years, the female sex predominated with a sex ratio of 0.74; the majority were married (53.33%) and housewives (41.66%). The most common hematological abnormalities were anemia (95%) and lymphopenia (77.5), the majority of which were stage III and IV. Conclusion. HIV/AIDS remains a public health problem. Its evolution is linked to both clinical and biological abnormalities requiring regular and adequate follow-up.

Hepatitis E virus in patients with acute hepatitis in Cape Town, South Africa, 2011

Background. Early hepatitis E virus (HEV) seroprevalence studies in South Africa (SA) showed seroprevalence rates of 2 - 10%, and suggested waterborne transmission. More recent studies in Cape Town, SA, reported HEV seroprevalence rates of 28% and 26% in outpatients without liver disease and blood donors, respectively. An association was found with eating pork or bacon/ham. Only 3 human cases of hepatitis E in SA have been reported in the literature. Objectives. To find evidence of HEV infection in hospitalised patients with acute hepatitis and no other identified cause. Methods. Leftover serum samples were retrieved for patients negative for hepatitis viruses A, B and C, where no other cause of hepatitis was identified. Samples were tested for HEV by polymerase chain reaction (PCR) and IgM and IgG enzyme-linked immunosorbent assay (ELISA). Results. Anti-HEV IgG was detected in 39/132 specimens (29.5%; 95% confidence interval (CI) 22.4 - 37.8), and anti-HEV IgM in 2/125 specimens (1.6%; 95% CI 0.4 - 5.7). No specimen tested positive by PCR. Conclusions. IgG seroprevalence found in this study was similar to that previously reported in Cape Town. IgM positivity in 2 patients was not confirmed by PCR. Locally, hepatitis E may not be a common cause of clinically apparent hepatitis that requires hospitalisation

Les glomerulonephrites aigues post-infectieuses de l'enfant : aspects epidemiologiques et cliniques dans le service de pediatrie du CHU Donka, Conakry

Il s'agissait d'une étude prospective et descriptive réaliséedu 1er janvier 2001 au 31 décembre 2002 dans le service dePédiatrie du CHU Donka de Conakry en Guinée, l'objectifétant de décrire les aspects épidémiologiques et cliniquesdes glomérulonéphrites post infectieuses. Quarante trois(43) enfants âgés de 0 à 14 ans ont été inclus sur des critèrescliniques et biologiques.La fréquence hospitalière était de 2,65%. L'âge moyenétait de 7,93 ± 3,46 ans (extrêmes 11 mois et 14 ans).L'échantillon était composé de 24 garçons et 19 filles. Lescas ont été observés toute l'année avec une plus grandefréquence en saison pluvieuse. Le syndrome œdémateux aété le motif principal de consultation. L'hypertensionartérielle était présente chez 17 enfants, modérée dans 11cas et sévère dans 6 cas avec un fond d'œil au stade III. Uneinsuffisance rénale fonctionnelle rapidement réversible aété observée chez 15 enfants (34,9%). Les infections étaientORL dans 33 cas dont 26 angines et 7 otites suppurées,cutanées dans 5 cas et stomatologiques (caries surinfectées)dans 5 cas. Les pathologies associées étaient principalementle paludisme et les parasitoses intestinales. 76,74% derémission complète et 18,60% de rémission incomplète et4,66% de décès ont été obtenus.Les facteurs de morbidité étaient liés au climat et surtoutau retard diagnostique

Morbidité et mortalité hospitalières dans le service de nephrologie de l'Hôpital National Donka

Il s'agit d'une étude rétrospective de type descriptif sur une période de 4 ans, allant du 01Avril 1999 au 31 Mars 2003. L'objectif était de déterminer les facteurs liés à la morbidité et à la mortalité des affections rénales dans le service de Néphrologie du CHU de Conakry. L'étude a portésur 606 patients hospitalisés dont 21 dialysés. Les paramètres de l'étude étaient l'âge, le sexe, lafréquence des affections rénales, la mortalité, les pathologies associées, le délai de consultation, laprise en charge, le traitement reçu avant l'hospitalisation, la durée d'hospitalisation, les horaires de décès et certains facteurs de risque cardio-vasculaires (tabac, alcool). Les malades ayant réponduaux critères de sélection étaient 365 hommes (60,23%) et 241 femmes (39,77%) avec un sex-ratio de1,51. La moyenne d'âge était de 44 ± 17 ans avec des extrêmes de 15 et 95 ans ; 16,34% des patients étaient âgés de moins de 25 ans et 14,03% avaient plus de 65 ans. Selon la prise en charge, 462 (76,24%) étaient à la charge de leur entourage, seuls 144 (23,76%) pouvaient se prendre en charge pour les soins. Selon le traitement reçu avant l'hospitalisation, 357 avaient consommé des décoctions de feuilles et de racines, 86 avaient consulté un centre de santé. La durée moyenne d'hospitalisation a été de 13 ± 9 jours avec des extrêmes de 1 et 80 jours. Le tabagisme avait été observé chez 183 malades dont 181 hommes et l'alcoolisme chez 134 malades dont 122 hommes. Les affections rénales étaient l'insuffisance rénale chronique (51%), l'hypertension artérielle (30,36%), les glomérulonéphrites chroniques (8,09%), l'insuffisance rénale aiguë (7,59%), les infections urinaires (1,65%) les glomérulonéphrites aiguës (0,99%) et le cancer du rein (0,33%). Parmi eux, 130 décès avaient été observés soit 21,45%. Selon le délai écoulé avant la consultation, 24 décès étaient survenus 2 semaines après le premier symptôme et 106 après plus d'un mois.Suivant les horaires, 33 décès (25,38%) étaient survenus entre 8h et 16h et 63 décès (48,47%) entre 16h et 8h ; dans 34 cas, l'heure n'était pas précisée. La mortalité était due à l'insuffisance rénale chronique dans 97 cas, soit 74,61%, à l'hypertension artérielle dans 19 cas, soit 14,62% et aux autres affections dans 14 cas, soit 0,77%. Les infections, le diabète, l'hypertension artérielle et la drépanocytose étaient les facteurs de risque rénal. Les facteurs de morbidité et de mortalité étaient nombreux et variés à savoir : le retard à la consultation, le traitement traditionnel, le faiblerevenu des malades, l'absence de couverture sanitaire, le manque de prise en charge correct au cours des gardes, le manque d'équipement adéquat et l'absence d'éducation sanitaire populaire

Les appendicites en Afrique tropicale

Les appendicites representent le 1/3 des activites d'un Service de Chirurgie Generale dans les regions Ouest-Africaines. Elles ont les memes etiologies que partout ailleurs. Les formes aigues sont plus frequentes (1143/1392 soit 82 pour cent). Le pronostic vital d'une appendicectomie est bon (0;25 pour cent de mortalite). Les complications sont essentiellement dues aux peritonites dont la forme la plus grave; la mortelle et la moins frequente est la peritonite generalisee

Les polycaries chez les tuberculeux au Gabon

Une enquete epidemiologique basee sur les indices CAO chez deux groupes de 9 malades chacun; compares avec celui du meme nombre de tuberculeux a l'hopital provincial de Koulamoutou au Gabon a revele que le groupe des tuberculeux n'a pas plus de carie que ceux des deux autres groupes et qu'il n'existe pas non plus de correlation entre l'indice CAO ni avec le sexe ni avec l'age; quand bien meme que sur le plan clinique; d'autres recherches doivent etre faites sur un plus grand nombre de tuberculeux pour en savoir plus et pour conclure de facon ferme

Bilan d'une annee d'activites therapeutiques au sein du service dentaire de l'hopital provincial de Mouila (Gabon)

Dans ce travail; les auteurs presentent le bilan d'un an d'activites therapeutiques dentaires realisees dans un service dentaire au Gabon. Tout d'abord; ils exposent les objectifs de l'etude. Les resultats sont presentes sous forme de diagrammes clairs et precis. Enfin; en derniere partie; ils font une analyse succincte de ces resultats