ABSTRACT
L'objectif de l'etude a consiste a analyser les correlations entre l'intensite de la transmission et la prevalence des differentes formes cliniques des cas de paludisme hospitalises dans les hopitaux de Kinshasa. Methodologie :Une etude retrospective a ete conduite sur un echantillon aleatoire de 1019 des cas hospitalises pour paludisme presume; provenant respectivement des zones a faible transmission (359); moyenne (384) et forte transmission (345 mois; 271 mois et 288 mois ; p=0;001). Correlativement a l'age des patients ( 6 mois ; 660 mois et 60 mois); la prevalence de l'anemie grave regresse de facon significative (16;7; 27; 9; 7;6; rho=-0;229 ; p=0;000) quel que soit le niveau de transmission considere ; celle de la forme pulmonaire regresse dans les zones de moyenne (38;5; 23;1et 16;0; rho=-0;095 ; p=0;072) et faible transmissions (20;0;;;; 28;1et 9;4; rho=-0;129 ; p=0;202) et non dans celle a forte transmission (0;0; 14;0et 15;1; rho=0;118 ; p=0;057) ou elle a presente un accroissement; on a note une prevalence croissante des formes neurologiques; (20;0; 8;0et 28;3; rho=-0;161 ; p=0;004) et hyperparasitemique (0;0; 28;1et 4;0; rho=-0;087 ; p=0;027) ; inversement; on n'y a note une prevalence decroissante des formes anemique (20;0; 12;0et 5;3; rho=-0;087 ; p=0;027) et pulmonaire (20;0; 28;1et 9;4; rho=-0;129 ; p=0;002). L'analyse des cofacteurs de risque de letalite a montre que l'age 60 mois avait multiplie ce risque par 6;3 ; la zone de faible transmission (Zone 3) par 1;6 et la forme neurologique et l'hyperparasitemie respectivement par 6;9 et 2;9. Les autres formes clinique n'avaient pas montre une influence significative. Conclusion : La zone de faible transmission situee au centre de la ville etait dominee par les formes neurologique et hyperparasitemique qui n'epargnent pas les sujets ages ; tandis que la zone de forte transmission ; situee en peripherie; etait plutot dominee par la forme anemique
Subject(s)
Malaria/complications , Malaria/transmission , Signs and SymptomsABSTRACT
Kinshasa est un ancien foyer de la trypanosomiase humaine africaine (THA) qui a repris peu a peu ses vieux attributs ces 10 dernieres annees. L'objectif de la presente etude consistait a evaluer l'efficacite des activites de lutte anti-THA dans l'environnement de Kinshasa; afin d'interpreter des resultats obtenus dans des conditions plus difficiles prevalant dans les autres regions endemiques. Pour ce faire; deux indicateurs ont ete utilises : le nombre de nouveaux cas (NC) en depistage actif (DA) et passif (DP) par an et le ratio nombre de cas au stade 2 sur nombre de cas au stade 1.De 2000 a 2005; 2666 NC ont ete depistes. Le nombre de cas enregistres; particulierement en DA; n'a cesse de decroitre de facon significative. Le ratio stade 2/1; pour le DP; etait passe de 5;4en 2000 a 14; 7en 2005 ; pour le DA; il etait passe de 0;3a 0;9. Le taux de couverture (TC) etait passe de 5;2en 2000 a 13m; 3en 2005. En conclusion; un TC aussi bas est suffisant; a lui tout seul; pour expliquer l'echec du DA a Kinshasa tout comme dans les autres regions endemiques de la RDC. En conclusion; il ne s'agit pas seulement d'adapter la strategie de depistage a la situation propre a la ville de Kinshasa; nous pensons au contraire que les observations faites a Kinshasa sont revelatrices d'une strategie globale d'une lutte qui s'enlise et qui doit etre repensee totalement