ABSTRACT
Introduction:Les violences sexuelles constituent un problème de santé dont la prise en charge doitêtre adéquate et globale. Une stratégie préventive doit être menée afin de dissuader les potentielsagresseurs. Le but de l'étude étaitde décrire les cas de violences sexuelles reçus dans le Département de gynécoobstétrique du Centre Hospitalier Universitaire YalgadoOuédraogo (CHUYO).Patientes et méthode:Il s'est agi d'une étude rétrospective àvisée descriptive couvrant une période allant du 1er janvier 2009 au 31 décembre 2013.L'étude a concerné les présumées victimes de violences sexuelles reçues dans le département de gynécologie obstétrique du CHUYO et dont les dossiers étaient exploitables.Résultats: Lamoyenne d'âge des présumées victimes était de 16 ans avec des extrêmes allant de 03 ans à 32 ans. Le viol était le motif de consultation le plus fréquent (93,1%) et se déroulait nuitamment, généralement dans les domiciles.La lésion génitale la plus fréquente était les déchiruresvulvaires(17,8%). La lésion non gynécologique la plus fréquente était les égratignures (10,9%).La prise à charge des victimes était essentiellement médico chirurgicale.Le pronostic à court terme était favorable(100%). La prise en charge psychologique était marginale.Conclusion:Les violences sexuelles restent une préoccupation bien que sa fréquence soit faible. Ce fléau touche essentiellement les adolescentes
Subject(s)
Burkina Faso , Wounds and InjuriesABSTRACT
Introduction: The objective of this work was to assess the prevalence of bacterial vaginosis (BV) and genital mycoplasma colonization in 251 HIV-positive compared to 200 HIV-negative women at the Maternal and Child Health (MCH) service of Saint Camille Medical Center Ouagadougou (Burkina Faso). Methodology: After revealing the cervix with a speculum; we collected swabs of vaginal discharge for the detection of pathogenic bacteria. Results: Among HIV-positive and HIV-negative women; we identified respectively: Mycoplasma hominis (16.7versus 5.5); Ureaplasma urealyticum (16.3versus 0.0); co-infection M. hominis with U. urealyticum (13.14versus 0.0); Candida albicans (21.11versus 41.5); E. coli (9.96versus 4.0); and the presence of abundant vaginal discharge (27.5versus 5.0) respectively. The Nugent's score; utilized for the diagnosis of BV; was significantly higher in HIV-positive women (p 0.001) associated with poor vaginal hygiene practices (p 0.01) and no use of condoms (p 0.01). Enterobacter; Klebsiella pneumonia; Klebsiella oxitocica; Staphylococcus epidermidis and Staphylococcus aureus; Streptococcus agalactiae; Trichomonas vaginalis; and Gardnerella vaginalis were also isolated; but in a low prevalence ranging from 0to 5. Conclusion: These results demonstrate that the HIV-positive women of Burkina Faso are frequently affected by BV and represent a reservoir for mycoplasma infection. Since these germs can lead to sterility and premature delivery; it is important to develop a policy of screening