ABSTRACT
Le but de l'etude etait d'estimer la prevalence des infections a Neisseria gonorrhoeae et d'evaluer la sensibilite aux antibiotiques des souches; en vue d'une revision eventuelle du traitement par approche syndromique des ecoulements genitaux au Niger. De juillet a decembre 2007; un depistage systematique a ete effectue chez des professionnelles du sexe (PS) dans 5 localites; et des patients consultant pour IST a Niamey. Parallelement a l'examen microscopique apres coloration de Gram; les prelevements endocervicaux ou uretraux ont ete mis en culture sur gelose chocolat Polyvitex (bioMerieux); avec/sans inhibiteurs VCN; en atmosphere humide; sous 5-10CO2; pendant 1 a 2 jours. Les colonies suspectes sont identifiees sur galerie API NH (bioMerieux) et les antibiogrammes realises. Le gonocoque n'a ete isole que chez 0;68(5/739) des PS. Aucune souche n'a ete obtenue chez les 20 patientes IST; contre 2 chez les 9 cas d'uretrite masculine. Chacune des souches est resistante a au moins un des antibiotiques recommande par l'OMS dans l'approche syndromique. Cinq produisent une penicillinase et 2 une beta-lactamase a spectre elargi. Avec cette relative rarete des isolats et l'existence de resistance a au moins un des antibiotiques preconises; seule une surveillance microbiologique de routine permettra une collecte suffisante de souches pour avoir des donnees fiables necessaires a une revision de protocole