ABSTRACT
Dans le but d'evaluer la qualite de la prise en charge de l'asthme aux urgences; une enquete prospective par questionnaire anonyme a ete menee aupres de 47 internes exercant dans les 3 CHU de la ville d'Abidjan. Cette etude a permis d'apprecier les connaissances et l'attitude de l'interne face aux patients asthmatique en situation de crise aux urgences medicales. Il ressort que : -les internes sont peu informes des mecanismes physiopathologiques de l'asthme. Seuls 21;3 pour cent connaissent l'inflammation bronchique. Les chirurgiens en majorites (75 pour cent) considerent la bronchoconstriction comme element fondamental de la physiopathologie. -En ce qui concerne l'evolution; 23;4 pour cent de nos enquetes affirment que l'asthme est une affection curable -Seulement 10;6 pour cent des internes connaissent la totalite des signes de gravite. Une bonne partie soit 57;45 pour cent ignorent qu'un debit expiratoire de pointe 150 litre par minute fait office de signe d'alarme. Le debitmetre de pointe est en general peu connu de nos enquetes 21;7 pour cent Son utilisation est rare 6;4 pour cent. Ces insuffisances sont a l'origine d'une sous estimation de la gravite reelle de la crise d'asthme chez certains patients. -Les classes therapeutiques les plus utilisees dans le traitement de l'asthme sont les beta 2 mimetiques (93;6 pour cent); les corticoides (91;5 pour cent); les antihistaminiques (68;1 pour cent) et les antibiotiques (59;6 pour cent). En situation d'asthme aigu; bon nombre d'internes ont le comportement recommande; 82;21 pour cent font l'association beta 2 mimetiques et corticoides. Quoique ceci soit rassurant; encore 21;7 pour cent considerent la theophylline comme essentielle dans le traitement de la crise.-A propos des voies d'administration un peu plus de la moitie des enquetes manient aisement l'aerosol doseur pressurise (61;7 pour cent). Pour une meilleure utilisation de l'ADP; la chambre d'inhalation represente une bonne alternative. Elle n'est cependant pas assez vulgarisee (46;8 pour cent des internes la connaissent) et son usage est frequent (14;9 pour cent) -La nebulisation reste faiblement utilisee (23;4 pour cent) par insuffisance de dispositif d'aerosoltherapie dans nos services d'urgences La corticotherapie est majoritairement administree en perfusion aux urgences 93;6 pour cent. Pour le traitement de fond; les bronchodilatateurs sont preconises par 44;68 pour cent des internes tandis que 29;78 pour cent preferent la corticotherapie
Subject(s)
Asthma , Attitude of Health Personnel , EmergenciesABSTRACT
Il est admis que la prevention percue comme prioritaire participe hautement a l'amelioration de la sante bucco-dentaire. La mise en oeuvre d'une politique de prevention se heurte a diverses difficultes. Les auteurs cherchent a les identifier en vue de proposer des solutions. La methologie consiste a recueillir des informations relatives a une enquete exhaustive transversale chez les professionnels de la sante dentaire au Senegal et des donnees de sondages (empirique et aleatoire) respectivement aupres des populations et des professionnels de la sante dentaire. Pour le sondage aleatoire; la difficulte essentielle reside dans le manque de temps bien que l'education pour la sante soit reconnue en general comme n'etant pas une perte de temps par les professionnels de la sante. Le sondage empirique par contre a concerne toutes les couches de la population; 65 pour cent de ces dernieres disent ne pas recevoir de conseils de prevention en consultation et un peu plus du 1/3 affirment se brosser pour le plaisir. Les resultats de l'enquete exhaustive montrent aussi la negligence des praticiens pour la prevention alors que les populations semblent motivees bien que la plupart analphabetes (3/4 de la population senegalaise est analphabete). Il est donc temps de reformuler une veritable politique de prevention avec comme orientations l'augmentation du nombre et du type de professionnels; l'enseignement et/ou l'alphabetisation des populations pour une meilleure connaissance de la sante bucco-dentaire