Prise en charge du cancer du col utérin métastatique au CHU de Treichville et résultas/ / Management of metastatic cervical cancer at the University Hospital of Treichville and results

la prise en charge du cancer col métastatique s'est enrichie depuis 2017 par la disponibilité des thérapies ciblées dans notre pays. Cette étude avait pour objectifs de déterminer les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des patientes prises en charge pour cancer du col métastatique dans notre structure. Methodes. il s'agit d'une étude rétrospective à visé descriptive menée dans les services de gynécologie et d'oncologie du CHUT, du janvier 2018 ­ octobre 2021. Elle a concerné les dossiers de patientes traitées pour un cancer du col de l'utérus métastatique confi rmé. Ont été inclus les dossiers des patientes qui ont reçu au moins 06 cures de chimiothérapie associées ou non à la thérapie ciblée, et dont la dernière cure a été réalisée 24 mois avant la fi n de l'étude. Resultats. Nous avons colligé 47 dossiers dont les patientes avaient un âge moyen de 54 ans. Elles avaient toutes déjà accouché, et étaient sans activités dans 57% des cas. La tumeur initiale était un carcinome épidermoïde dans la majorité des cas (87%). Les sites métastatiques les plus fréquents étaient lespoumons (39%), le foie (26%), les os (15%). Elles ont toutes bénéfi cié de la combinaison PaclitaxelCisplatine ­Bévacizumab comme traitement spécifi que. La survie globale a été de 52 % à 24 mois, et était meilleur chez les patientes qui ont reçu le Bévacizumab dans leur traitement.

Apport de l'imagerie dans le diagnostic d'une thrombose veineuse cérébrale idiopathique: à propos d'un cas à Cotonou

Introduction : Une symptomatologie apparemment banale peut cacher une authentique pathologie grave. Nous rapportons un cas historique de thrombose veineuse cérébrale (TVC) révélé par la tomodensitométrie cérébrale chez un sujet jeune pris en charge pour des céphalées isolées et persistantes. Observation : patient de 25 ans, sans antécédents particuliers, admis pour des céphalées isolées,atroces, initialement temporales gauche, puis secondairement en casque sans aucun autre signe associé. L'examen neurologique était normal et le scanner révélait des signes directs et indirects de thrombose de plusieurs sinus cérébraux. Aucune étiologie n'a été retrouvée. L'évolution a été rapidement favorable et sans séquelles sous traitement anticoagulant.Conclusion : l'imagerie a un rôle capital dans le diagnostic de la TVC

Aspects épidémio-cliniques des traumatismes graves de la main au Centre National Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou Maga de Cotonou, Bénin

Introduction : Les traumatismes graves de la main sont fréquents et peuvent ruiner l'espoir d'une vie active normale. Nous nous sommes proposés d'étudier leurs caractéristiques épidémio-cliniques dans notre pratique quotidienne. Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective sur dossiers, réalisée à la Clinique Universitaire de Traumatologie-Orthopédie et de Chirurgie Réparatrice (CUTO-CR) du Centre National Hospitalier et Universitaire-Hubert Koutoukou Maga de Cotonou (CNHU-HKM) du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2015. Résultats : Les traumatismes graves de la main représentaient 2,4% des hospitalisations en orthopédie-traumatologie avec une moyenne annuelle de 13,4 patients. L'âge moyen des traumatisés était de 32 ans (19-56 ans). Ils étaient majoritairement de sexe masculin (sex-ratio de 2,3) et des ouvriers (32,6%). Les accidents de travail étaient la principale circonstance traumatique (43,5%). Le délai moyen d'admission était de 3h 14 minutes. Le côté dominant était lésé dans 58,7% des cas, avec deux cas d'atteinte bilatérale. Les fractures (24 cas soit 32,9% de toutes les lésions) et les sections tendineuses (18 cas soit 24,6%) étaient les lésions les plus fréquentes. Ces lésions siégeaient principalement sur les 1er, 3ème et 5ème rayons et étaient associées majoritairement aux traumatismes crânio-facio-encéphaliques. Discussion : Les traumatismes graves de la main sont de plus en plus fréquents dans notre pratique quotidienne. Ils doivent bénéficier d'une prise en charge optimale dans des centres qui leurs sont dédiés, afin d'en réduire les complications et séquelles

Abcès fessier révélateur d'un mal de Pott. A propos d'un cas

Introduction : Le mal de Pott est rare en Occident mais s'observe encore en pays en développement. Le tableau clinique associe souvent une altération de l'état général, des rachialgies, des radiculalgies et abcès du psoas ainsi que des lésions radiologiques disco-vertébrales. L'abcès fessier est un mode de révélation peu habituel. Nous rapportons ici un cas de mal de Pott lombaire révélé par un abcès fessier traînant. Observation : Un sujet masculin de 34 ans, instituteur, sans antécédent particulier, sans notion de contage tuberculeux, a été reçu pour abcès de la fesse évoluant depuis environ 5,5 mois, plusieurs fois incisé sans succès. Le pus était épais, les radiographies pulmonaires et du rachis lombo-sacré étaient normales. L'intradermoréaction à la tuberculine (IDR) et la cherche de Bacilles Acido-Alcoolo Résistants (BAAR) étaient fortement positives, la culture du pus avait isolé du Mycobacterium tuberculosis. Le pus a été drainé et le patient mis sous antibiotiques spécifiques. L'évolution a été favorable avec cicatrisation de la plaie. Discussion : Le mal de Pott reste encore d'actualité dans nos contrées. Le tableau clinique peut être trompeur, un abcès traînant doit y faire penser. L'absence de signes radiologiques disco-vertébraux ne doit pas dérouter le praticien. L'IDR et la recherche de BAAR ne sont pas toujours positives. La tomodensitométrie, l'Imagerie par Résonance Magnétique et l'examen anatomo-pathologique sont d'un grand secours lorsque leur réalisation est possible