Newly implemented community CD4 service in Tshwaragano, Northern Cape province, South Africa, positively impacts result turn-around time

Background: The Northern Cape is South Africa's largest province with an HIV prevalence of 7.1% versus a 13.5% national prevalence. CD4 testing is provided at three of five National Health Laboratory Service district laboratories, each covering a 250 km precinct radius. Districts without a local service report prolonged CD4 turn-around times (TAT).Objective: This study documented the impact of a new CD4 laboratory in Tshwaragano in the remote John Taolo Gaetsewe district of the Northern Cape, South Africa.Methods: CD4 test volumes and TAT (total, pre-analytical, analytical, and post-analytical) data for the Northern Cape province were extracted for June 2018 to October 2019. The percentage of CD4 results within the stipulated 40-h TAT cut-off and the median and 75th percentiles of all TAT parameters were calculated. Pre-implementation, samples collected at Tshwaragano were referred to Kimberley or Upington, Northern Cape, South Africa.Results: Pre-implementation, 95.4% of samples at Tshwaragano were referred to Kimberley for CD4 testing (36.3% of Kimberley's test volumes). Only 7.5% of Tshwaragano's total samples were referred post-implementation. The Tshwaragano laboratory's CD4 median total TAT decreased from 24.7 h pre-implementation to 12 h post-implementation (p = 0.003), with >95.0% of results reported within 40 h. The Kimberley laboratory workload decreased by 29.0%, and testing time significantly decreased from 10 h to 4.3 h.Conclusion: The new Tshwaragano CD4 service significantly decreased local TAT. Upgrading existing community laboratories to include CD4 testing can alleviate provincial service load and improve local access, TAT and efficiency in the centralised reference laboratory

Profil de sensibilisation aux acariens chez les enfants en consultation dans l'unité de pneumo-allergologie du centre hospitalier universitaire campus de Lomé Départemental de l'Ouéme-Plateau (CHD-OP)

Introduction : les pathologies allergiques constituent un problème de santé publique. Les acarienssont des pneumallergènes responsables des rhinites allergiques et des crises d'asthme. Aucun travail spécifique sur la sensibilisation aux acariens chez les enfants n'a été réalisé au Togo. La présente étude avait pour objectif d'analyser le profil et les facteurs associés à la sensibilisation aux acariens chez les enfants consultant dans l'unité de pneumo-allergologie du CHU Campus de Lomé. Patients et méthodes : ils'agissait d'une étude prospective et descriptive réalisée du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2017 dans l'unité de pneumo-allergologie du CHU-Campus de Lomé. Etaient inclus dans cette étude, les enfants âgés de zéro à 18 ans ayant consulté dans l'unité de pneumo-allergologie et qui après acceptation et réalisation des tests cutanés étaient sensibilisés aux acariens. Les paramètres étudiés étaient les données sociodémographiques, l'environnement domestique, les données cliniques et les résultats des prick-tests. L'analyse des données a été faite avec Epidata 3.1. Résultats : durant la période d'étude, la fréquence de sensibilisation aux acariens était de 82,9%. L'âge moyen des enfants était de 8 +/- 5,1 ans. Il y avait une prédominance féminine avec une sexe ratio de 0,88. Le principal motif de consultation était la rhinite. Près de sept enfants sur dix vivaient dans des habitats anciens (67,5%), situés à proximité d'une route non bitumée (68,6%) et cohabitaient avec des animaux en particulier le chien (23%). Les différents types d'acariens rencontrés chez les enfants après prick-test étaient le Dermatophagoides Ptéronyssinus, le Dermatophagoides farinae et le Blomia tropicalis. Conclusion : la sensibilisation aux acariens chez les enfants est élevée et il faudrait accentuer l'information sur les mesures de prévention

Allergies respiratoires professionnelles liées à l'exposition à la poussière de farine de blé: cas de 05 boulangeries de la ville de Porto-novo

Objectif : Prévenir les allergies respiratoires professionnelles chez les travailleurs exposés à la poussière de farine de blé dans les boulangeries de la ville de Porto-Novo. Méthode : Il s'est agi d'une étude transversale descriptive conduite d'Octobre à Décembre 2014 dans 5 boulangeries de la ville de Porto-Novo. A travers un échantillonnage à deux degrés, nous avons sélectionné d'une part de façon aléatoire 5 boulangeries des 32 de la ville et d'autre part de façon exhaustive recruter 51 travailleurs des 5 boulangeries. Il a été procédé à un examen physique (auscultation pulmonaire et examen oto-rhinolaryngologique) systématique de tous les travailleurs interviewés. Analyse des données : Les données ont été enregistrées et analysées avec le logiciel EPI info version 3.5.3. Les résultats obtenus ont été compilés dans des tableaux de fréquence simple. Résultats : La grande majorité des travailleurs sont de sexe masculin (90,2%). La plupart des travailleurs ont un âge compris dans la tranche de 31 et 50 ans (47,1%) et une ancienneté comprise entre 1 à 9 ans (47,2%). Les travailleurs sont concentrés au niveau des postes de : façonnage (68,7%), pétrissage (49,1%) et enfournage (39,2%). Les procédés et pratiques générateurs d'importantes poussières selon les travailleurs sont : le fleurage (88%), la vidange des sacs à farine dans le pétrin (80%), l'usage du balai pour le nettoyage (41,2%) et le pétrissage (19,6).. Les symptômes respiratoires dont se plaignent souvent les travailleurs sont : éternuement (82,4%), rhume/écoulement nasal (58,8%), toux (37%) et bronchorrhée (27,5%). Ces symptômes apparaissent chez les travailleurs le plus souvent après un délai d'exposition compris entre 1 et 9 ans et plus de la moitié des cas (57,1%) dans la tranche d'âge de 31-50ans. 2/3 des cas d'asthme sont survenus chez les travailleurs dans cette fourchette d'âge. Conclusion : La farine est désormais reconnue comme étant le premier allergène professionnel. Il s'avère important d'adopter une démarche de prévention adéquate du risque qu'elle constitue afin de garantir la santé et la sécurité aux travailleurs

Les radiations solaires ultra-violettes et le paludisme a Bamako

Le paludisme est un probleme de sante publique dans les zones tropicales particulierement en Afrique au Sud du Sahara. Premiere cause de mortalite et morbidite au Mali; l'epidemiologie du paludisme est tributaire des determinants intrinseques (hote; le parasite; le vecteur) et des determinants extrinseques tels que la pluviometrie et l'humidite.. Jusqu'a present; aucune etude n'a ete faite pour evaluer l'impact d'autres facteurs tels que les radiations solaires sur les maladies infectieuses en general et le paludisme en particulier. C'est ainsi que nous avons etudie la relation entre les radiations solaires UV-B et le paludisme a Bamako entre Septembre 2000 et Octobre 2001. Nous avons observe des valeurs elevees des UV-B aux mois de Septembre et de Mars juste un mois apres; un grand pic de morbidite en Octobre et un petit pic au mois d'Avril. Les radiations etaient correlees a la pluviometrie et a la temperature de facon significative (Correlation de Pearson= -0;631 ; p=0;028 et Correlation de Pearson= 0;681 et p=0;015 respectivement). Nous n'avons pas trouve une relation statistiquement significative entre l'intensite des radiations UV-B et le paludisme (Correlation de Pearson= -0;529 et p=0;077) probablement du a un faible echantillonnage de nos malades. Les nuages etaient plus frequents pendant l'hivernage et pourraient attenuer les fortes intensites des UV-B observees entre Septembre et octobre

Exploration biochimique sur le pouvoir immunogene de trois plantes en Cote d'Ivoire : Alstonia Bonnei (Apocynaceae); mitragyna ciliata (rubiaceae) et terminalia catappa (combretaceae)

"La stimulation du systeme immunitaire met en jeu deux mecanismes pour assurer l'integrite de l'organisme vis-a-vis de microorganismes : l'immunite a mediation cellulaire et l'immunite a mediation humorale. Le renforcement de l'immunite dans certaines situations peut s'averer etre necessaire comme c'est le cas par exemple lorsqu'on sort d'une infection au long cours. Ainsi; on peut augmenter l'intensite d'une reponse immunitaire sans modifier de facon durable le systeme immunitaire (J-F. Bach; 1985)[25]. En Cote d'Ivoire et plus generalement dans les regions d'Afrique et d'Asie; le recours aux plantes ayant des proprietes immunogenes est de plus en plus frequent car conferent a celles-ci des proprietes "" speciales "". Nous nous sommes proposes de d'evaluer le pouvoir immunogene de trois plantes de la pharmacopee traditionnelle [Alstonia boonei (A b); Mitragyna ciliata (M c); Terminalia catappa (T c)] afin de montrer qu'en plus de leurs activites specifiques; elles interviennent aussi dans la stimulation de l'immunite. Nous avons donc a partir d'extraits obtenus par chromatographie; realise : Un tri phytochimique pour identifier les differents groupes chimiques susceptibles d'etre responsable du pouvoir immunogene. Des tests pharmacodynamiques pour evaluer et comparer le pouvoir immunogene de ces plantes. Ainsi au terme de notre etude les resultats suivants ont ete obtenus : Les extraits tels que nous les avons utilise pour nos tests in-vivo contiennent des proteines; des glycoproteines et des polysaccharides. Le pouvoir immunogene; exprime par une augmentation du taux seriques d'anticorps est Dose-dependant. La comparaison du pouvoir immunogene des extraits de A b; de M c et de T c montre que : Mitragyna ciliata possede le pouvoir immunogene le plus eleve des trois plantes etudiees L'effet immunogene observe avec les extraits de Alstonia boonei est aussi important. Terminalia catappa; bien que immunogene semble etre la plante ayant le pouvoir immunogene le plus faible. On pourrait ameliorer les effets immunostimulants de nos extraits par purification. Aussi; il serait souhaitable d'effectuer des essais in-vitro et in-vivo plus approfondis pour une appreciation plus nette de la reponse immunitaire."

Immunological Studies in Tropical Splenomegaly Syndrome in Uganda

An immunological evaluation carried out in eight patients with the tropical splenomegaly syndrome showed no evidence of impairement in cellular or humoral immunity; though raised levels of macroglobulins were noted in four patients. Hence gross immunological deficiency cannot be associated with the intense lymphoreticularl proliferation observed in this disorder