Causes of pediatric limb amputations at Tikur Anbessa specialized hospital and the role of traditional bone setters ("wogeshas")

Introduction: Limb amputation in pediatric age group is relatively infrequent compared to adults and is often associated with profound social, psychological and economic impacts on the growing child and family. There is few published literature specifying the cause of limb amputation in pediatrics in Ethiopia. The aim of this study is to determine the cause and patterns of paediatric limb amputation at 'Tikur Anbessa' specialized hospital and make recommendations towards reducing the incidence.Methods: This was a retrospective study conducted at 'Tikur Anbessa' Specialized teaching Hospital between May 2005 and April 2015. Data were retrieved from medical records and operation logbook of all pediatric patients aged 15 years and below who underwent limb amputations during the study period. Information regarding age, sex, indications and levels of amputation were studied.Results: A total number of 99 patients with 102 amputations were involved in the study. Their age ranged between 4 and 15 years with mean age of 10.5 ( SD ±3.2) years. There were 75 boys and 24 girls (male: female ratio=3.1:1). The most common indication for limb amputation was gangrene arising from treatment of limb injuries by traditional bone setters, locally called "Wogeshas" (55.5%), followed by malignancy (29.2%) and trauma (11.1%). An intractable bone and soft tissue infection accounted only for 2% of the amputations (2). Three limb amputations in one patient and two in another one were due to a condition with unclear vascular etiology resulting in multiple gangrenous limbs. Majority of the amputations were in the upper limbs.Conclusion: Traditional bone setters' practice related gangrene, late presenting musculoskeletal malignancy and trauma were the three most common causes for pediatric limb amputation in Ethiopia. Given that, all are non-communicable conditions, we can conclude that the majority of the amputations could have been prevented by provision of health education, early presentation and appropriate treatment in a modern health facility

Absence of effect of post-discharge socioeconomic circumstances on the outcome of dysvascular lower limb amputees: a prospective cohort study

Background: Significant mortality and morbidity occur after major lower limb amputation for diabetes-related footcomplications and peripheral arterial disease. Risk factors for atherosclerosis and medical comorbidities are common in amputation for diabetes-related foot complications and are major determinants of outcome. Conversely, the effect of post-hospitalisation circumstances on outcome has not been systematically studied. We hypothesised that poor socioeconomic circumstances after discharge would have an adverse effect on the outcome of major amputation in a developing country.Objectives: To determine the association of the status of post discharge socioeconomic circumstances on the outcome of dysvascular amputation. Methods: This was a prospective cohort study. Patients scheduled for major dysvascular lower limb amputation were recruited. Data were collected regarding the socioeconomic circumstances to which patients would be discharged, such as housing, income and personal care. Patients were followed up at our hospital, at clinics and later telephonically for three years. Mortality and wound morbidity were documented. Association of differences in status of socioeconomic factors and outcomes was analysed statistically.Results: Ninety nine patients were enrolled. Eight patients died in hospital and 91 were discharged. The socioeconomic circumstances of discharged patients were relatively favourable, the majority living in brick houses (92%) with running water (87%). Most patients had a regular income (86%), more than half had state/government grants. The availability of co-habitants, care givers and accessible medical facilities was also favourable. None of the different socioeconomic status levels demonstrated an effect on morbidity or mortality, all associations having a p-value greater than 0.05 (Chi-squared Fisher's exact and Spearman's rank correlation tests).Conclusion: No association between socioeconomic status factors and post-discharge outcome of amputees was demonstrated. This is probably because the dysvascular amputees in this study cohort were living in relatively favourable circumstances

Qualite de vie des amputés trans-femoraux à Cotonou

L'amputation d'un membre pelvien compromet l'une des grandes fonctions motrices de l'homme qu'est la marche. Et plus le niveau d'amputation est proximal, plus importantes sont les difficultés fonctionnelles. Objectif : Etudier la qualité de vie des amputés trans-fémoraux, appareillés à Cotonou. Méthode : Etude transversale à visée descriptive et analytique, ayant consisté à revoir en Janvier et Février 2013, les amputés trans-fémoraux suivis et appareillés au CNHU-HKM de Cotonou, de 2003 à 2012, soit 10 ans plus tôt. Après examen clinique du moignon et de la prothèse, la qualité de vie de ces patients a été évaluée grâce au Medical Outcome Study Short Form 36 (MOS SF36). Résultats : Les patients ont été surtout des hommes (76%), âgés de 12 à 77 ans avec une moyenne de 40,56 ans. Leur revenu mensuel moyen a été de 61000F CFA. L'amputation a été surtout à gauche (70%), complication de traumatisme (78%), de diabète (10%) ou d'infection (10%). La prothèse leur a été confectionnée depuis 35,54 mois en moyenne et 88% en ont été satisfaits. La qualité de vie des sujets a été excellente (30%), très bonne (66%). Elle a été influencée par l'âge des patients. Conclusion : La qualité de vie des amputés trans-fémoraux de notre étude apparaît encourageante pour la plupart des patients. Cela semble discordant au vu du bas niveau de développement économique de notre pays qui devrait influencer la qualité de l'appareillage. La solidarité africaine n'a-t-elle pas aussi eu une part importante dans le déterminisme de la qualité de vie de ces patients ?

Replantation digitale au CHU de Brazzaville:A propos de deux observations

Les Auteurs rapportent les deux premiers cas de replantation digitale réalisée au CHU de Brazzaville chez des sujets jeunes de 20 et 45 ans. Ils se proposent de montrer la nécessité de replanter certains doigts en lieu et place de la régularisation des moignons longtemps pratiquée au Congo après une amputation digitale traumatique. Lorsque cette replantation est impossible ils proposent des alternatives à celle-ci dans le but d'éviter la régularisation qui enfreint au fonctionnement harmonieux de la main

Etioepidemiologie des amputes transfemoraux à Cotonou

Introduction : l'histoire des amputes; intimement liee a celle des handicapes; date de l'antiquite. Cependant; il n'existe pas a ce jour de donnees epidemiologiques fiables sur l'amputation. Objectif : Analyser les caracteristiques epidemiologiques et etiologiques des amputes femoraux readaptes au CNHU de Cotonou sur une periode de 7 ans. Methode : Il s'agit d'une etude retrospective a visee descriptive portant sur 32 amputes transfemoraux readaptes a Cotonou durant la periode allant de juillet 1998 a juin 2005. Resultats : La frequence moyenne annuelle a ete de 4 amputes avec un maximum en 2003 ; l'age moyen des patients a ete de 42;7 ans avec des extremes de 14 et 87 ans; les hommes ont ete plus nombreux dans une proportion de 68;8; avec une sex- ratio de 2;2. Seize des amputes (50) etaient d'origine traumatique; 10 (31;2) d'origine infectieuse; 4 (12;5) d'origine vasculaire et 2 (6;2) d'origine tumorale. Le niveau des amputations etait le 1/3 moyen (50); le 1/3 sup (21;9); Gritti (21;9); et le 1/3 inferieur (6;2). Ont ete appareilles 81;2des patients ; mais seulement 56;2ont ete reeduques. Conclusion : L'amputation cree un nouvel etat pathologique dont l'issue constitue la rehabilitation. L'age; l'etiologie; le niveau de l'amputation et l'etat du moignon sont des donnees qui influencent lourdement la rehabilitation des amputes transfemoraux. La predominance des causes traumatiques et la prevalence croissante du diabete avec ses complications doivent conduire a agir plus sur les mesures preventives

Contribution a l'etude des amputations traumatiques des membres chez l'enfant au CHU de Yopougon : a propos de 23 cas

Cette etude retrospective retrouve les facteurs epidemiologiques des amputations traumatiques des membres et apprecie la qualite de la prise en charge chez 23 enfants colliges au service de chirurgie pediatrique du C.H.U. de Yopougon pendant 8 ans et 5 mois (aout 1993 a decembre 2001). Ils etaient pour la plupart de sexe masculin (56;52pour cent); ages de 0 mois a 15 ans; scolarises (60;87pour cent); habitant Abidjan (73;91pour cent) et principalement Yopougon (41;18pour cent). Il s'agissait d'A.V.P. dans la majorite des cas survenus sur des pietons qui presentaient prealablement des complications de leur traumatisme (56pour cent):*32pour cent de gangrene gazeuse ; *24pour cent de plaie vasculaire. contre 44pour cent de traumatisme mutilant. Les lesions associees etaient severes. La prise en charge etait tardive dans les amputations therapeutiques avec 100pour cent des patients ayant ete recus apres la 24eme heure contre 63;64pour cent de patients recus avant la 6eme heure dans les traumatismes mutilants. Ceux-ci ont donc sejourne plus a l'hopital (63;17 jours en moyenne) et leur hospitalisation a revele le plus grand nombre d'interventions chirurgicales car dans ces cas; on notait plus de complications postoperatoires immediates (66;66pour cent). Le cout global de la prise en charge hospitaliere etait eleve alors que les parents des enfants avaient un niveau socio-economique faible. Seuls deux enfants ont pu beneficier d'un appareillage. Les 21 autres ont ete perdus de vue

Les causes des amputations majeures des membres à l'hôpital de Sikasso

Introduction : Le but de ce travail était de déterminer les causes des amputations majeures des membres afin d'améliorer leur prise en charge. Patients et méthodes : il s'agissait d'une étude prospective de 18 mois. Elle s'est déroulée de Mars 2015 à Septembre 2016 à l'hôpital de Sikasso,un hôpital de deuxième référence du Mali. Elle a porté sur 50 patients (25 hommes et 25 femmes).Résultats : Nous avons réalisé 50 amputations majeures des membres chez 25 hommes et 25 femmes avec un âge moyen de 38, 9 ans et des extrêmes de 3 ans et 80 ans. Dans 38 cas (76%) l'amputation avait concerné le membre inférieur et dans 12 cas (24%) le membre supérieur. Les ménagères étaient les plus représentées soit 18 cas (36%) suivies des agriculteurs dans15 cas (30%).L'amputation était réalisée en urgence ou urgence différée dans 32 cas (54%). L'étiologie traumatique était la plus fréquente soit13 cas (26%).Les complications post-opératoires ont été rencontrées dans 47 cas. Elles ont été dominées par la douleur du moignon dans 23 cas (49%), la suppuration dans 10 cas(21%), le retard de cicatrisation 11 cas (23%) et la nécrose du moignon dans 3 cas (7%). Le taux de mortalité était de 8% (4 cas). Nous avons confectionné des appareils prothétiques pour 18 patients soit 36%. Conclusion : L'amputation de membre a été fréquenteet a concerné le sujet jeune. Par manque de moyens financiers 64% de nos patients ne sont pas appareillés