Incidence and factors associated with pulmonary embolism among RT-PCR confirmed Covid-19 patients with upfront CT pulmonary angiography in Ethiopia: A nested case-control study

Introduction: Pulmonary embolism is one of the complications of COVID-19, with reported incidence ranging from 3 to 33 % in non-ICU patients to as high as 40% among ICU patients. Since the clinical presentations of COVID-19 and Pulmonary embolism overlap, it is difficult to differentiate between these cases. This study aimed to assess the incidence of pulmonary embolism and associated factors among confirmed Covid-19 Patients in Ethiopia. Methods: A nested case control study was conducted among 131 patients with COVID-19 (40 COVID-19 patients with Pulmonary embolism and 91 COVID-19 patients with no PE) who were on follow up from May, 2021 to May, 2022. Data was summarized using frequencies with percentages. A chi-square test/ Fisher's exact test was run to determine the presence of a significant difference between the exposure variables and the development of PE. To identify factors associated with the development of Pulmonary embolism, a multivariable Binary Logistic Regression model with sensitivity analysis was run. Results: The incidence of PE was 30.5% (95% CI, 22.9% - 37.4%) in the cohort of patients for whom upfront CTPA was performed. The Chi-square/ Fisher's exact test results showed a significantly higher proportion of patients with PE tend to present with shortness of breath, chest pain and anosmia/ageusia than those with no PE. However, in a subsequent regression analysis, only chest pain was found to be significantly associated with the development of PE in COVID-19 patients (AOR= 3.24, 95% CI= 1.10, 9.54, p-value=0.033). Conclusion: The incidence of PE among COVID-19 patients was found to be relatively lower than reports from other countries. Having chest pain was found to be a significant factor that indicates the development of PE, implying that in a setting where performing upfront CTPA is not practical, detailed symptom inquiry could serve as an important clinical criteria.

Haemodynamically unstable pelvic trauma: initial validation of a dedicated protocol by a retrospective cohort study with historical controls

Background: We present our experience after the introduction of Advanced Trauma Life Support (ATLS)©, Trauma Team (TT) and Preperitoneal Pelvic Packing (PPP) protocols for the treatment of hemodynamically unstable pelvic blunt trauma.Methods: This is a retrospective study with historical controls: before (Control Group, CG) and after (Study Group SG) the introduction of the protocol. A single physician managed the CG and angiography was the emergency manoeuvre. A team with ATLS guidelines and PPP as an emergency manoeuvre managed the SG. Data were collected retrospectively. Patients were divided into two groups: before and after the introduction of protocols.Results: From January 2007 to October 2014, 36 patients were treated at our Centre. We consider patients from January 2007 to August 2011 (19 patients, CG) and from September 2011 to October 2014 (17 patients, SG). Median age was 54 years (43­69) in the CG vs. 47 (40­63) in the SG (p = 0.43), median initial SBP 90 mmHg (85­103) in the CG 94 (69­103) in the SG, (p = 0.60), heart rate was 90 (80­110) in the CG and 110 (95­130) in the SG, (p = 0.09). Median Injury Severity Score was 33 (21­41) in the CG and 34 (26­41) in the SG (p = 0.29). Time from arrival in the Emergency Department to first therapeutic manoeuvre was 132 minutes (109­180) in the CG and 87 minutes (51­204) in the SG (p = 0.4). The difference in mortality was statistically significant: 64.7% (11/17) in the CG and 23.5% (4/17) in the SG (p = 0.02).Conclusions: The introduction of protocols changed our approach in hemodynamically unstable pelvic trauma, achieving a remarkable improvement in early mortality

Comment faisons-nous le diagnostic en imagerie de l'embolie pulmonaire (EP) à Lomé ?

Objectifs : Evaluer l'apport de l'écho Doppler veineux des membres inférieurs et de l'angioscanner thoracique dans le diagnostic de l'EP . Matériel et Méthodes: il s'est agi d'une étude prospective descriptive de 12 mois dans des services de radiologie des CHU de Lomé chez soixante-neuf patients, suspects d'EP . Nous avons évalué le score de Wells, réalisé un angioscanner thoracique et un écho-doppler veineux aux patients. Résultats : la prévalence était de 50,72%. L'âge moyen était de 47,81 ± 10,84 ans (27 à 62 ans). Dans 10%, 60% et 75%, la probabilité clinique était respectivement faible, moyenne et forte. Les principales contextes cliniques et co-morbidités étaient : la thrombose veineuse profonde (TVP) dans 71,43%, l'obésité (54,28%) et l'hypertension artérielle (25,71%). Le siège de l'embole prédominait dans le tronc et/ou dans l'artère principale (51,51%). L'index de Qanadli était modérée (25,81%), sévère (22,58%) et massive (51,61%). La sensibilité et la spécificité étaient respectivement de 89% et 94%. Les diagnostics alternatifs étaient retrouvés au scanner dans 21,73%. Conclusion : l'angioscanner a contribué aux diagnostics positif et différentiel de l'EP et l'écho doppler veineux de compression a montré l'éventuelle origine cruorique

Place de l'angioscanner dans le diagnostic de la dissection aortique

La dissection aigue de l'aorte thoracique est une urgence thérapeutique. L'imagerie doit rapidement poser le diagnostic et faire le bilan d'extension. Le but de ce travail est de montrer l'intérêt de l'angioscanner dans le diagnostic de DA à parti de 3 observations. Deux femmes de 40, 43 ans adressées pour dissection aortique thoracique et 1 homme de 60 ans pour anévrysme aorte abdominale ont bénéficié d'une échographie cardiaque et d'un angio-scanner de l'aorte thoraco-abdominale suivi de reconstructions multiplans. La TMD a permis de montrer une dissection de l'aorte ascendante dans 2 cas (stade A de Stanford) et de l'aorte abdominale dans 1 cas (stade B de Stanford) L'angioscanner a visualisé la membrane intimale décollée, précisé l'extension de la dissection, chiffré l'ectasie aortique dans les 3 cas et a monté des signes de gravité à type d'épanchement péricardique. L'angioscanner constitut une alternative fiable dans le diagnostic de DA. Elle est plus sensible que l'échographie transthoracique, moins opérateur dépendant que l'échographie transoesophagienne et plus facile à réaliser qu'une aortographie

La rétinopathie diabétique: une étude angiofluorographique chez le noir Africain

Les auteurs ont entrepris ce travail prospectif pour rechercher les lesions angiofluorographiques et certains facteurs de risque des lesions de retinopathie chez le diabetique Noir Africain. 100 malades tous porteurs de diabete; chez qui les donnees demographiques; le type de diabete; les valeurs des glycemies; l'anciennete du diabete; les resultats de l'angiofluorographie ont ete colliges. L'age moyen des 100 malades est de 50;33 ans avec 12;08 ans d'ecart-type sans influence sur la presence de la retinopathie; p=0;287; le sex-ratio de 2 hommes pour 1 femme; 28 pour cent avaient une hypertension arterielle associee; 18 pour cent un antecedent familial hta-diabete; aucune influence des antecedents sur le type de diabete; p=0;2264; 77 pour cent avaient un diabete non insulinodependant ; 23 pour cent un diabete insulinodependant; l'anciennete moyenne du diabete etait de 54;77 mois et influencait la presence ou non de retinopathie; p=0;00537; la glycemie moyenne de base de 15;12 mmol/l; la derniere glycemie 9;50 mmol/l. 52 pour cent de retinopathies etaient observees; dont 88;8 pour cent de retinopathie non proliferative contre 11;12 pour cent de retinopathie proliferative. Ce groupe domine par les diabetes non insulinodependants avaient une anciennete moyenne de diabete relativement basse; une glycemie de base et une derniere glycemie elevees; et un taux important de retinopathie