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1.
Article in French | AIM | ID: biblio-1263861

ABSTRACT

Introduction : les décès des nouveau-nés demeurent encore un problème majeur de santé en Afrique malgré les ressources déployées. Le diagnostic des infections bactériennes materno-fœtales semble être souvent fait en excès avec un usage abusif des antibiotiques. L'objectif de l'étude était d'analyser les critères de diagnostic des infections materno-fœtales bactériennes et d'apprécier l'usage abusif des antibiotiques. Patients et méthodes : il s'agissait d'une enquête descriptive réalisée dans le service de Néonatologie de l'hôpital de la Mère et de l'Enfant de Ndjamena et basée sur l'étude des dossiers de tous les nouveau-nés hospitalisés au cours de la période du 1er Janvier au 30 Avril 2019 avec un âge inférieur à 72 heures de vie à l'admission, diagnostiqués pour une infection materno-fœtale et ayant reçu une antibiothérapie pendant au moins 48 heures. L'antibiothérapie a été considérée comme abusive si elle n'avait pas été arrêtée à la 48ème heure, en l'absence de tout argument biologique en faveur d'une infection materno-fœtale bactérienne. Résultats : Sur 404 nouveau-nés hospitalisés au cours de la période d'étude, 170 étaient retenus pour infection maternofœtale soit une fréquence de 42%. En se basant sur les critères rigoureusement définis d'infection néonatale certaine, d'infection néonatale probable ou pas d'infection néonatale, la fréquence était de 16,3% avec 1 cas d'infection certaine et 65 cas d'infection probable. Les nouveau-nés prématurés représentaient 24,2% du lot. Les détresses respiratoires et les signes neurologiques étaient les principales manifestations cliniques à l'admission. Tous les nouveau-nés avaient reçu comme antibiotiques Céfotaxime et Gentamycine. L'évolution s'était faite vers le décès dans 19,7% des cas et chez 62,5% des nouveau-nés prématurés. Le point de l'antibiothérapie à 48 heures d'hospitalisation a été faite chez 15,3% des nouveau-nés. L'usage des antibiotiques n'était pas justifié et était considéré comme abusif chez les 104 nouveau-nés ne présentant pas une infection soit 25% des admissions du service. Conclusion : La fréquence des infections materno-fœtales était surestimée à 42% dans le service de néonatologie de Ndjamena avec un taux d'usage abusif des antibiotiques de 25%. Cela amène à suggérer le renforcement des capacités sur la prévention des infections en maternité et une meilleure application des recommandations de l'Agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé


Subject(s)
Anti-Bacterial Agents , Bacterial Infections/diagnosis , Bacterial Infections/epidemiology , Chad , Drug Misuse , Infant, Newborn , Inpatients
2.
port harcourt med. J ; 3(2): 167-172, 2009.
Article in English | AIM | ID: biblio-1274103

ABSTRACT

Background: Genital tract infections such as Gardnerella vaginalis vaginosis; trichomoniasis and candidiasis have continued to assume immense importance because of the particular unique features of their main causative organisms - Gardnerella vaginalis; Trichomonas vaginalis and Candida albicans; and myriads of clinical and pathological changes in affected persons. Aim: To investigate the prevalence of Gardnerella vaginalis; Candida albicans and Trichomonas vaginalis in randomly selected sexually active women and the influence of some socioeconomic and demographic factors on the prevalence of these genital infections. Methods: The subjects were 450 randomly selected sexually active women attending antenatal; postnatal; gynaecology and family planning clinics in the Department of Obstetrics and Gynaecology of the University of Maiduguri Teaching Hospital from April 2001 to May 2002. The Pap smear of these patients were examined microscopically for evidence of Candida albicans; Gardnerella vaginalis and Trichomonas vaginalis. A questionnaire assessing sociodemographic characteristics of the patients were administered. Results: Sixty six (66) of the 450 patients studied had specific infections giving a prevalence rate of 14.7. Candida albicans; Gardnerella vaginalis; Trichomonas vaginalis and Candida albicans in conjunction with gardnerella vaginalis contributed 7.1; 5.1; 2.4and 1.8respectively to this overall prevalence. Age range of 15-20 years had the highest prevalence of each of the infections; but this association with age was not statistically significant (P0.05). The prevalence of each of the infections was highest among students and was lowest among housewives and business executives. These differences were statistically significant (P = 0.034). The prevalence of these genital infections increased with increasing educational level; being lowest among those with no formal and primary education and highest in the patients with post-secondary educational qualifications. This difference was statistically significant (P = 0.034; c2 for linear trend = 0.90). About 36.5) of the married women tested had evidence of genital infections compared to 41.6of the women who were not currently married; this difference was not statistically significant (P0.05). Conclusion: This study has shown that cervical cytology is of definite value in the diagnosis of some genital tract infections especially in low resource setting


Subject(s)
Bacterial Infections/diagnosis , Hospitals , Teaching , Vaginal Smears
4.
Thesis in French | AIM | ID: biblio-1276933

ABSTRACT

METHODES: Il s'agit d'une etude retrospective et analytique realisee dans la periode du 1er janvier au 31 decembre 2002 au service de neonatologie du CHU de Yopougon qui a porte sur tous les nouveau-nes suspects d'infection bacterienne avec une antibiotherapie effective au nombre de 143. L'objectif principal etait de decrire la prise en charge de l'infection bacterienne neonatale en fonction du niveau de prise en charge dans notre structure hospitaliere. RESULTATS : L'age moyen etait de 3;5* jours avec predominance des nouveau-nes d'age 3 jours soit 76pour cent (109/143). Le sexe ratio etait de 1;2. La quasi-totalite des meres 95;1pour cent (136/143) ont accouche dans une structure sanitaire avec un accouchement par cesarienne pour 35pour cent.(50/143) des meres pour complication du travail. L'anamnese notait par ordre de frequence: la RPM 12h (41;3pour cent); le mauvais APGAR (41pour cent); la fievre maternelle? 38o (39;9pour cent); la prematurite ou le PPN (37;7pour cent) et le liquide amniotique teinte 32;9pour cent. Au clinique et par ordre de frequence: la souffrance cerebrale etait observee dans 66;4pour cent des cas; suivie de la detresse respiratoire 54;6pour cent 4e l'ictere cutaneo muqueux 20;3pour cent de l'anemie clinique 18;9pour cent. Au plan diagnostic; predominance des IBMF 78;8pour cent (113/143) sur les IBPN 2 1;1pour cent (30/143). Concernant les IBMF ; IBMF probable 71;8pour cent (102/143) passible d'antibiotherapie avant bilan; IBMF possible 7pour cent (11/143). Les medecins intervenant en premiere ligne etait en majorite les CES 76pour cent 106/143). L'antibiotherapie de choix (avant les resultats des bilans paracliniques) : associait Ceftriaxone et Netilmicine dans 72pour cent des cas (103/143). Les bilans paracliniques etaient tardifs avec un delai de realisation 48h dans 70pour cent des cas. Les taux de realisation des bilans paracliniques etaient respectivement de 74;1pour cent (106/143) pour l'hemogramme; 67;8pour cent (97/143) pour la CRP; 35pour cent pour le LCR et 16;1pour cent (23/143) pour l'hemoculture. La prise en charge au niveau I (clinique) etait retrouvee dans 20;9pour cent (30/143) des cas ; Au Niveau 2 (radio clinique et biologique) dans 74;8pour cent (107/143) des cas et au Niveau 3 (clinique biologique et ou bacteriologique) dans 4;2pour cent (6/143) L'IBN n'a pu etre confirme sur le plan des tests indirects de l'inflammation (CRP; hemogramme) que dans 46 pour cent (66/143) des cas.; l'examen de confirmation bacteriologique (LCR.; hemoculture) etait positif chez seulement 6 nouveau-nes infectes soit 4;2pour cent (6/143) des IBN justifiant d'une antibiotherapie (Niveau 3). Le taux de mortalite dans notre etude s'elevait 25;3pour cent (36/143) soit environ un quart des nouveau-nes hospitalises pour IBN. Conclusion: notre etude a revele des insuffisances en ce qui concerne la prise en charge des infections bacteriennes neonatales dans notre pays. Il convient donc de mettre en place des algorithmes consensuels de prise en charge qui permette a chaque praticien quelque soit le niveau de la pyramide sanitaire ou il intervient (primaire; secondaire; tertiaire) d'avoir une conduite a tenir precise et coherente de l'IBN


Subject(s)
Bacterial Infections/classification , Bacterial Infections/diagnosis
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