ABSTRACT
Contexte : les cicatrices chéloïdiennes sont fréquentes chez le sujet noir africain et particulièrement en Côte d'Ivoire. La prise en charge mal codifiée, et la chronicité sont responsable des récidives fréquentes. Objectif: Evaluer la prise en charge des cicatrices chéloïdiennes en vue d'une codification. Matériels et méthodes :Cette étude a été réalisée au Service de Dermatologie du CHU de Treichville. Il s'agit d'une étude thérapeutique à visée pronostique sur une période d'un an. Ont été inclus tous les patients présentant une cicatrice chéloïdienne et ayant donné leur consentement pour participer à l'étude. Résultats : L'étude a permis de noter que:- la moyenne d'âge était de 28 ans sans prédominance de sexe - le traitement le plus utilisé était l'association chirurgie et les infiltrations de corticoïde retard dans 66% des cas. - nous avons obtenu un très bon résultat dans 73% des cas- l'évolution avait été très bonne dans 90,5% avec la triple association : les infiltrations, la chirurgie et la presso thérapie. Conclusion: La méthode thérapeutique associant les infiltrations de corticoïde retard à la chirurgie et à un autre moyen thérapeutique donne de meilleurs résultats. Elle devrait se faire en fonction des caractéristiques cliniques de la cicatrice chéloïdienne