Risk factors for preeclampsia and eclampsia in Sidama region, southern Ethiopia: a nested case-control study

Introduction: though Ethiopia has made a significant improvement in the reduction of maternal mortality, the high burden of preeclampsia remains a concern in the Sidama region of southern Ethiopia. This study aimed to determine the risk factors for preeclampsia and eclampsia in the Sidama region of southern Ethiopia. Methods: a nested case-control study was conducted from August 8, 2019, to October 1, 2020 in the Sidama region. Two-stage sampling techniques were used to recruit study participants. First, seven of the 13 public hospitals were selected using a random sampling technique. Second, cases and controls were selected from a cohort of pregnant women enrolled at ≥20 weeks of gestation up until the 37th week. Data were collected in a face-to-face interview using a locally translated and validated tool. Binary logistic regression analysis was used to identify risk factors for preeclampsia and eclampsia Results: of the planned sample size of 816 women, we enrolled 808 (404 cases and 404 controls). Of the 404 cases, (59.40%, 240/404) had preeclampsia without severity features, (30.94%, 125/404) had preeclampsia with severity features, and (9.65%, 39/404) had convulsions. After controlling for confounders, women having a low wealth status were 98% [AOR: 1.98, 95%CI: 1.34-2.92] at higher risk for preeclampsia and eclampsia compared to women having a high wealth status. Women who had early neonatal deaths were 5 times more likely to be developed preeclampsia and eclampsia than women who did not have early neonatal deaths [AOR: 5.09, 95%CI: 1.69-9.36]. Women who did not attend school were three times more likely to develop preeclampsia and eclampsia [AOR: 3.00, 95% CI: 1.10-8.19] compared to women who attended college/university. Conclusion: in this study, a higher risk for preeclampsia and eclampsia was observed among women with low wealth status, women who had early neonatal deaths and women who did not attend school. Some of these factors could be positively influenced by educational interventions. Maternal and child health providers should screen pregnant women at risk for preeclampsia and eclampsia using these factors. Findings of this study will provide epidemiological evidence for policy makers and implementers to reduce the occurrence of preeclampsia and eclampsia.

Avortements spontanés répétés chez une patiente présentant une intervillite chronique histiocytaire placentaire

L'Intervillite Chronique Histiocytaire Placentaire (IVCH) est une affection rare de la grossesse, d'étiologie inconnue. Elle est généralement responsable d'avortement spontané ayant tendance à la répétition. Nous rapportons le cas d'une patiente suivie au Centre Hospitalier de Montélimar (France), pour avortement spontané à répétition. A sa première grossesse, cette patiente a eu une interruption médicale de grossesse à 21 SA pour Retard de Croissance Intra Utérin (RCIU) sévère. L'étiologie a été retrouvée à l'examen histologique du placenta par la découverte de lésions décrites comme une intervillite chronique histiocytaire placentaire (IVCH). Ses 2 grossesses suivantes ont abouti à des morts fœtales spontanées à 16 et 13 SA dans le même tableau malgré les traitements entrepris. Cette observation avait pour objectif de discuter des difficultés de la prise en charge de cette affection responsable d'avortement spontané à répétition

Les modifications morphologiques placentaires observees chez le nouveau ne hypotrophique Camerounais

Résumé Introduction. Le placenta est un organe nourricier assurant un lien vital entre le foetus et la mère. Les lésions placentaires ont des répercussions sur le développement foetal et peuvent expliquer l'hypotrophie.Objectif. Décrire les lésions anatomopathologiques des placentas des nouveaux nés hypotrophes observés en milieu hospitalier. Matériels et Méthodes. Il s'agissait d'une étude prospective, transversale et analytique couvrant une période de seizemois, du 1er juin 2010 au 31 octobre 2011. Le recrutement des placentas était consécutif. L'examen anatomopathologique a été effectué après examen systématique des placentas. Résultats. Un échantillon de 140 placentas parmi lesquels 70 placentas issus des nouveaux nés hypotrophes ont été appariés à 70 placentas des sujets normaux. Les placentas provenaient des femmes dont l'âge variait de 15 ans à 44 ans avec une moyenne de 27,16±5,91 ans. Les anomalies macroscopiques relevées dans les placentas des nouveaux nés hypotrophes comportaient 37,50% d'insertion marginale et vélamenteuse du cordon ainsi que 42,50% de brachy-cordon. Les différences concernant l'insertion du cordon étaient statistiquement significatives (P <,05). Les lésions histologiques étaient caractérisées par des villites, des intervillites, suivies des chorioamniotites, d'un excès de dépôts de fibrine, des amas trophoblastiques exubérants périvillositaires, de collapsus de la chambre intervilleuse, de nécrose ischémique, de diminution de la taille des villosités et de la congestion des vaisseaux, soit au total 37,10% des lésions. Par contre, seulement 20,10% de lésions microscopiques était retrouvée dans les placentas des nouveaux nés du groupe témoin, la différence dans les deux groupes étant statistiquement significative (P =, 039). Conclusion. Les placentas des nouveaux nés hypotrophes montrent plus fréquemment une diversité de lésions macroscopiques et histologiques avec une nette prédominance des villites et intervillites, comparés aux placentas des nouveaux nés normaux

Courbe de la hauteur uterine des gestantes de Kinshasa

Objectifs. Determiner la croissance de la hauteur uterine(HU) de la gestante congolaise de Kinshasa et etablir une courbe de croissance de la HU pour cette population gravidique. Methodologie. Cette etude prospective de cohorte sur la courbe de la HU de 261 gestantes Congolaises de Kinshasa a ete realisee a la maternite du Centre Hospitalier de Kingasani. L'age gestationnel a ete determine par l'echographie et la HU a ete mesuree par la meme personne toutes les 4 semaines; de la 20e a la 40e semaine. Resultats. La croissance de la HU de le gestante congolaise de Kinshasa est de 15;4 cm entre la 20e et la 40e semaine. La croissance hebdomadaire de sa HU est de 0;875 cm entre 20 et 24 semaines; de 0;975 cm entre 25 et 28 semaines; de 0;875 cm entre 29 et 32 semaines; de 0;8 cm entre 33 et 36 semaines; et de 0;575 cm entre 37 et 40 semaines. Conclusion. Cette courbe de croissance de la HU etablie sur une population gravidique normale de Kinshasa est un outil qui pourrait permettre de detecter les troubles de croissance intra-uterine chez les enfants en milieu peu equipe

Aspects du paludisme a Plasmodium falciparum pendant la grossesse selon les cas observes au CHU de Toamasina Madagascar

Objectif: Decrire les facteurs de risque; les signes cliniques et les complications du paludisme a Plasmodium falciparum pendant la grossesse. Methodes: Il s'agit d'une etude prospective de 12 mois portant sur les patientes enceintes presentant une parasitemie positive au Plasmodium falciparum vues au Service Maternite du Centre Hospitalier de Toamasina. Resultats: Quarante cas de paludisme etaient diagnostiques sur 642 femmes enceintes soit une frequence de 6;23. La transmission etait maximale pendant les saisons humides. L'age inferieur a 19 ans (47;5); la primiparite (62;5)predominaient chez les femmes avec parasitemie positive a Plasmodium falciparum. Les taux de frequentation des consultations prenatales et de la prise d'au moins une dose de etaient faible respectivement de 27;5et de 22;5. La valeur predictive positive des signes cliniques classiques du paludisme etait faible.Les complications etaient dominees par l'anemie maternelle et l'hypotrophie foetale respectivement 40(p0;0001) et 5(p0;05). Conclusion: L'approche diagnostique du paludisme basee sur les symptomes avait une valeur predictive positive faible pendant la grossesse. Une goutte epaisse ou au moins un test de diagnostic rapide doit etre systematiquement realisee devant tout acces febrile

Etudes epidemiologique des nouveaux-nes de faible poids de naissance a la maternite du CHU de Cocody : a propos de 156 cas

De Janvier a Decembre 1993 une etude retrospective a ete realisee sur les nouveaux - nes de petit poids a la maternite du Chu de Cocody. L'objectif de 1'etude etait de preciser les facteurs epidemiologiques des nouveaux nes de petit poids afin d'identifier le profil de la gestante a risque de ces nouveaux- nes. La methodologie etait de comparer un premier groupe de 156 nouveaux -de petit poids pesant entre 1000 et 2499 grammes constituant la population d'etude et un deuxieme groupe de 314 nouveaux-nes de poids de naissance normal constituant le lot temoin pesant entre 2500 et 4000 grammes. Il en ressort une prevalence de nouveaux- nes de petits poids estimee de 38;5pour cent. Ie taux de mortalite de nouveaux - nes de petits poids est de 42;3pour cent soit 66/156. 59pour cent (92/156) sont des prematures et 41pour cent (64/l56) sont des hypotrophes a terme. La gestante a risque de donner naissance a un nouveau - ne de petit poids est une femme jeune (moins de 20 ans); de petite taille (moins de 156 cm); primipare ou grande multipare ayant eu un nombre insuffisant de consultations prenatales; porteuse d'une grossesse associee a une pathologie et vivant dans des conditions socio-economiques defavorables. Une surveillance rigoureuse de la grossesse permettra d'eviter la naissance de nouveaux-- nes de petits poids

Evaluation de la mortalite perinatale relative a l'hypotrophie foetale a Kisangani (Zaire)

Sur 32 morts perinatales survenues chez 140 enfants hypotrophiques (228;5 pour mille) en quatre ans a la maternite des Cliniques Universitaires de Kisangani; les auteurs constatent qu'il s'agit plus de la mortinatalite (185;7 pour mille) que la mortalite neonatale precoce (42;8 pour mille). Les facteurs de risque les plus frequents; sont representes par: l'hypertension gravidique (68;7 pour cent); la prematurite (66;7 pour cent); la severite et la precocite de l'hypertrophie (35;0 et 55;5 pour cent respectivement) et le poids de naissance inferieur a 2.550 grammes (27;1 pour cent). Avec une surveillance de l'hypertension et une attitude obstetricale active en cas de stagnation de courbes de croissance; il est sans doute possible de reduire l'incidence de la mortalite perinatale relative a l'hypotrophie foetale

Hypotrophie foetale : influence des facteurs foeto-funiculo-placentaires aux Cliniques Universitaires de Kisangani

Les auteurs etudient le role joue par les facteurs funiculaires et placentaires dans la survenue de l'hypothropie foetale a la maternite des Cliniques Universitaires de Kisangani. Ils constatent que la gemellite; le placenta praevia et les infractus placentaires sont des facteurs determinants et que le placenta de l'enfant hypotrophique pese generalement moins de 500 grammes

Place des maladies maternelles gravidiques et des antecedents gyneco-obstetricaux dans la survenue du retard de croissance intra-uterin (RCIU) aux Cliniques Universitaires de Kisangani (CUKIS)

Les auteurs etudient le role des maladies gravidiques et des antecedents gyneco-obstetricaux dans la survenue de l'hypotrophie foetale et arrivent a la conclusion que le paludisme; les syndromes vasculorenaux; les parasitoses intestinales; les infections genitales; les anemies; les cardiopathies; la primiparite et la secondiparite constituent des facteurs explicatifs du retard de croissance intra-uterin (RCIU) au Zaire