Goitres volumineux : traitement chirurgical au CHU du Point G

But : Décrire le traitement chirurgical des goitres volumineux au CHU du Point G.Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude réalisée entre 2009 et 2014 au CHU du Point G. Elle a porté sur les goitres ayant une hauteur et ou une largeur supérieure ou égale à 10 centimètres.Résultats : Nous avons colligé les dossiers de 115 cas de goitres volumineux. Les patients étaient de sexe féminin dans 87,8% des cas. Nous avons trouvé une dyspnée dans 40% descas (n=46), une dysphonie dans 13,0% des cas (n=15) et une dysphagie dans 8,6% des cas(n=10). La hauteur moyenne de la tuméfaction a été de 12,1 cm ± 3,5 et la largeur moyenne de 14,4 cm ± 5,4. Les goitres étaient hyperthyroïdiens chez 21,7% des patients (n=25) et multinodulaires dans 96,5% des cas. Il y avait 3 cas de cancer de la thyroïde. Tous les cas d'hyperthyroïdie ont été équilibrés par un anti thyroïdien de synthèse associé au Beta bloquant et au lugol fort avant la chirurgie. Le traitement chirurgical a constitué en une thyroïdectomie subtotale dans 97,4% des cas (n=112) et une thyroïdectomie totale dans 2,6% des cas (n=3). Les suites opératoires ont été simples dans 81,7% des cas (n=94). 18,3% de complications ont été notées(hématome compressif, Dysphonie, Dyspnée, Hyperparathyroïdie, Hypothyroïdie). La mortalité post opératoire était nulle.Conclusion : Le traitement chirurgical passe par la connaissance de l'anatomie de la région cervicale et une technique de thyroïdectomie bien codifiée

Suivi hormonal post thyroidectomie : Etude prospective à propos de 112 cas opérés à l'Hôpital National de Niamey de Mars 2014 à Avril 2015

Le goitre est la maladie endocrinienne la plus répandue au monde. L'objectif de notre étude est d'évaluer l'influence de la thyroïdectomie sur la fonction hormonale dans le service de chirurgie générale de l'hôpital national de Niamey. A cet effet nous avons recueilli les données relatives à 112 cas, ayant bénéficié d'une thyroïdectomie, entre mars 2014 et avril 2015. Le sexe féminin est prédominant avec 96,4% soit un sex ratio de 0,04, la tranche d'âge comprise entre 30-39 ans est la plus touchées avec 37,5% et une moyenne de 41,2 ans. La durée d'évolution du goitre est plus de 4 ans dans 33% des cas avec une moyenne de 7,5 ans et des extrêmes allant de 5 mois à 20 ans. Le premier motif de consultation est la tuméfaction cervicale antérieure. L'échographie a montré un aspect hyperéchogène dans 58% des cas. La radiographie cervicale est pathologique dans 76% des cas. Le goitre euthyroidien est majoritaire avec 89,2%. Sur le plan thérapeutique, la loboisthmectomie est le geste le plus pratiqué avec 43,7%, suivi de la thyroïdectomie subtotale avec 34%, thyroïdectomie totale 16% et la nodulectomie avec 9%. Le bilan hormonal post opératoire a objectivé 16 cas (14,3%) d'hypothyroïdie à 1 mois, 30 cas (26,7%) à 3 mois et à 6 mois et 2 cas (1,8%) à 1 an. La corrélation entre les gestes chirurgicaux et le bilan hormonal à 6 mois nous a permis de faire les constats suivants : dans les 30 cas d'hypothyroïdie, 16 étaient liées à la thyroïdectomie totale, 8 patients des loboisthmectomies et 6 des thyroïdectomies subtotales. A 1 an, nous avons constatés au total 2 cas d'hypothyroïdie liée à la thyroïdectomie totale, malgré la subtutition hormonale. Partant de ce résultat, nous pensons qu'il faut conserver un peu du tissu thyroïdien que ça soit le lobe ou la lame postérieure afin d'éviter la prescription des hormones thyroïdiennes

Epidemiologie et prise en charge therapeutique des goitres en milieu hospitalier a Ouagadougou

L'augmentation de volume du corps thyroide constitue un motif frequent de consultation au Burkina Faso. Cette etude porte sur 170 cas de goitres colliges en consultation de medecine interne a l'Hopital National de Ouagadougou et se propose d'apprecier les aspects epidemiologiques; cliniques; etiologiques et therapeutiques des goitres en milieu hospitalier dans une zone d'endemie. Dans cette etude; il ressort que les goitres sont surtout frequents dans le sexe feminin; de volume modere a eleve; et diffus et/ou nodulaires. Il s'agit de goitres anciens evoluant dans 75 pour cent des cas depuis plus de 1 an. 75 pour cent de ces goitres sont normofonctionnels et lorsqu'ils sont diffus; homogenes et jeunes; ils repondent bien au traitement medical avec une egale efficacite en utilisant l'iode (par voie voie orale ou en solution injectable) ou les hormones thyroidiennes a visee frenatrice. Les goitres nodulaires (nodule unique ou multiple) repondent mal a ce traitement; necessitant le recours a la chirurgie. Les resultats de ce traitement chirurgical sont bons mais il necessite le recours a une hormotherapie substitutive souvent definitive lorsque la resection a ete large (thyroidectomie totale ou subtotale). Le cancer thyroidien; a craindre devant les goitres anciens et devant tout nodule thyroidien froid a ete rarement observe (2 cas). Cependant la gravite de son evolution doit rendre systematique sa recherche devant tout goitre ou nodule suspect. L'importance de la carence en iode dans notre milieu exige un traitement preventif intensif en amont par l'administration d'iode

Les goitres plongeants: a propos de 16 cas

Dans cette etude retrospective portant sur 16 cas de goitres plongeants; les auteurs trouvent; pour cette variete; une frequence de 5 pour cent de l'ensemble des goitres; une predominance du sexe femininet un age moyen des malades de 40 ans. Le diagnostic; evoque sur l'aspect de la masse cervicale; est confirmee par les examens radiologiques. Les accidents compressifs; complications evolutives habituelles; n'ont pas ete souvent rencontres. Le traitement chirurgical; realises dans tous les cas par le biais d'une cervicotomie transversale; a consiste en exereses partielles ou totales de goitres; qui se sont revees benins ou malins a l'histologie. Les suites simples de ces interventions confortent les auteurs dans le choix de la cervicotomie comme voie d'abord de predilection des goitres plongeants

Thyroid Diseases in Northern Nigeria: A 15 year review

Four hundred and thirteen patients had surgery for goitre (range of specimen 20-2000G). The mean age of the patients was 34.4 years and the mean duration of goitre 7 years. Three hundred and twenty-one patients (77.7) had nodular colloid goitre. Fifty-four patients (12.8) had primary thyroid cancer; forty-one (10) had follicular adenoma. Of the cancers; 4. (0.9) had a mixed papillary - follicular pattern and 3 (0.9) were anaplastic. One (0.2) patient had a lymphoma. Thyrotoxicosis was responsible for 23 (5.6) of all patients with goitre; 17 patients (4.1) had infective thyroiditis. Ten (2.4) with giant goitres died