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1.
Health sci. dis ; 24(1): 82-87, 2023. figures, tables
Article in French | AIM | ID: biblio-1411399

ABSTRACT

Introduction. Les hémopathies malignes sont des proliférations anormales et anarchiques de cellules hématopoïétiques à point de départ médullaire ou périphérique. Notre étude qui avait pour objectif de faire le bilan de la prise en charge des hémopathies malignes au Centre national d'oncologie médical et de radiothérapie Alassane Ouattara. Méthodes. Il s'agissait d'une étude rétrospective descriptive d'une durée de 2 ans 3 mois allant du 1er janvier 2018 au 31 Mars 2020 portant sur 80 dossiers de malades porteurs d'hémopathies malignes et prise en charge dans le centre. Résultats. Notre étude a permis de recenser 2,2% d'hémopathies malignes sur les 3650 cas de pathologies cancéreuses recensées au CNRAO, soit une incidence 26,66 cas/an avec un sex-ratio 1,2. Les syndromes lymphoprolifératifs (SLP) sont les plus fréquents (96,25 %), sous trois principales formes: lymphomes malins non hodgkiniens (LMNH) non Burkitt (51,25%), leucémie myéloïde chronique (20%) et le myélome multiple (16,25%). Les LMNH représentent 51,25% des HM recensées avec 41,46 % de lymphomes de haut grade de malignité. La chimiothérapie était de mise chez tous nos patients. Ainsi sur 41 cas de LMNH, seulement 12 (29,27%) ont bénéficié du protocole R-CHOP. On notait 46,34% de réponse complète. Dans notre étude, le LH représentait 8,75% il était traité à 71,43% avec le protocole ABVD avec une réponse complète chez 6 patients. 37,5% des patients porteurs de leucémie myéloïde chronique ont reçu le Rituximab; ils ont été traités par les protocoles COP (31,25%), CHOP (31,25%), RCVP (12,5%) et R-CHOP (25%). La réponse thérapeutique était complète à 68,75%. Le protocole utilisé dans le traitement du myélome multiple a été le VMCD-REV à 76,92% avec pour réponse thérapeutique complète chez 6 patients, 3 réponses partielles et 4 en cours de traitement. Conclusion. Les SLP qui sont les plus fréquents des HM avec trois principales formes: LMNH non Burkitt, leucémie myéloïde chronique et myélome multiple. Nous avons cependant des difficultés quant à la mise en route de la chimiothérapie.


Introduction. Hematologic neoplasms are abnormal and anarchic proliferations of hematopoietic cells with a medullary or peripheral starting point. Our study aimed to report the management of hematological malignancies at the Centre National d'Oncologie Médicale et de Radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO). Methods. This was a descriptive retrospective study lasting 2 years 3 months from January 1st, 2018 to March 31st, 2020 concerning 80 patients with hematologic neoplasms who were managed in the CNRAO. Results. Hematologic neoplasms represented 2.2% of cancers (80/3650) at CNRAO, giving an annual incidence of 26.66 cases. The sex ratio was 1.2. Lymphoproliferative syndromes were the most common subgroups (96.25%). These were mainly non-Burkitt non Hodgkin lymphoma (51.25%), high grade lymphomas (41.46%), chronic lymphocytic lymphoma (20%) and multiple myeloma (16.25%). Chemotherapy was administered to all patients. Among 41 cases of non-Hodgkin lymphoma, 12 (29.27%) benefited from the R-CHOP protocol and full response was observed in 46.34% of them. We found 7 patients with Hodgkin lymphoma (8.75%) and the ABVD protocol was used for 6 cases (71.43%). Six out of these seven patients were in complete response. Among the 16 patients with chronic lymphocytic leukemia, 6 (37.5%) received Rituximab. The distribution of the patients with chronic lymphocytic leukemia was as follows: COP 31.25%, CHOP 31.25%, RCVP 12.5% and R-CHOP 25% and 68.75% had full response. The most common treatment protocol for multiple myeloma was VMCD-REV (76.92%). Six patients had complete response, 3 had partial response and 4 were in the course of treatment. Conclusion. In our practice, hematologic neoplasms are mainly lymphoproliferative syndromes and the most common varieties are non-Burkitt non Hodgkin lymphoma, high grade lymphomas, chronic lymphocytic lymphoma and multiple myeloma. We have difficulties in getting chemotherapy started.


Subject(s)
Humans , Male , Female , Hematologic Neoplasms , Disease Management , Lymphoma , Lymphoma, Non-Hodgkin , Hematologic Diseases
2.
Ann. afr. méd. (En ligne) ; 16(2): 5090-5105, 2023. figures, tables
Article in French | AIM | ID: biblio-1425856

ABSTRACT

Contexte et objectif. Les hémopathies malignes (HM) constituent un problème majeur de santé publique en Afrique sub-saharienne où les moyens de prise en charge sont limités. L'objectif de l'étude était de décrire les aspects diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs observées dans la prise en charge des HM en milieu hospitalier de Kinshasa. Méthodes. Etude observationnelle historique de type suivi des cas d'HM hospitalisés, dans formations sanitaires de Kinshasa entre les 1er janvier 2011 et 31 décembre 2021. Seuls les patients âgés de plus de 18 ans ont été inclus. Les paramètres d'intérêt étaient englobés les données sociodémographiques, cliniques, biologiques, d'imagerie, du myélogramme, de l'analyse histopathologique des pièces biopsiques ganglionnaires ou extra ganglionnaires, le type de chimiothérapie et de la survie à 6 mois. Les tests de chi-carré et de Student ont comparé respectivement les proportions et les moyennes. L'analyse de Kaplan Meier et la régression de Cox ont respectivement décrit la survie et recherché les facteurs associés à la mortalité à 6 mois. Résultats.Sur 2678 patients suspects d'HM, seuls de 250 patients (9,3%, âge moyen 47,6 ± 15,8 ans, 62,4% d'hommes) ont eu un bilan de confirmation. Les adénopathies périphériques (54 %), la fièvre au long cours (48 %) et la poly transfusion (29 %) étaient les principaux motifs de consultation. Les perturbations hématologiques rencontrées étaient l'anémie (72 %), la thrombopénie (50 %), l'hyperleucocytose ( 0 %) et la leucopénie ( 0 %). Les syndromes lymphoproliferatif (68 %) étaient plus fréquents et répartis en lymphomes non hodgkiniens (50 %), Lymphome hodgkinien (27%) et myélome multiple (15 %). Les leucémies aigues venaient en deuxième position (12 %) suivi des syndromes myélodysplasiques (11 %) et des syndromes myéloprolifératifs (8 %). 61 % des patients ont bénéficié de la chimiothérapie. Durant les 6 premiers mois de prise en charge, la létalité globale était de 58,4 %. Conclusion. En milieu hospitalier de Kinshasa, très peu de patients suspects d'HM bénéficient d'une mise au point complète et de la chimiothérapie. Les adultes jeunes, surtout les hommes, sont très affectés et plus de la moitié d'entre eux décèdent endéans 6 mois. L'amélioration de l'accessibilité à la chimiothérapie et du plateau technique permettra une réduction de la létalité.


Subject(s)
Public Health , Hematologic Neoplasms , Drug Therapy , Therapeutics , Lymphoproliferative Disorders
3.
S. Afr. med. j. (Online) ; 108(10): 858-864, 2018.
Article in English | AIM | ID: biblio-1271194

ABSTRACT

Background. South Africa (SA)'s high levels of environmental contamination of mine tailings from uranium and its decay products, coupled with remarkably short distances between mine tailings and residential areas, raise concern about whether there is an association between environmental uranium exposure and risk of cancer, including haematological malignancies. Objectives. We reviewed information on cases from the central hospital offering cancer diagnostics and treatment in a major mining area of SA to describe their basic clinical and demographic characteristics, as part of assessing whether a cancer epidemiological study in this area would be feasible.Methods. Basic clinical, demographic and residential information on patients with haematological malignancy diagnosed between 2004 and 2013 was collected retrospectively from the patient files at Chris Hani Baragwanath Academic Hospital in Soweto, Johannesburg.Results. In total, 1 880 patients aged 18 - 94 years were identified. Referral from distant provinces was not uncommon, but >80% lived within 50 km of the hospital. Non-Hodgkin's lymphoma accounted for 44% of the haematological malignancies, followed by leukaemia with 26%. HIV status was known for 93% of the patients, of whom 47% were HIV-positive.Conclusions. Caution is required when interpreting spatial distributions of patients, given inaccuracies in residential addresses and referral patterns to the hospital, and with HIV and other infections probable important confounders. Our study therefore shows that active case recruitment is required for accurate assessment of residential information. However, some findings on spatial distributions in the study warrant the continuation of efforts to develop a study protocol to investigate the possible link between uranium exposure in mining areas and haematological malignancies in residents. Disproportionately high incidence rates of haematological malignancies observed in specific districts would be relevant for further investigation


Subject(s)
Hematologic Neoplasms , Incidence , Leukemia , Lymphoma , Occupational Exposure , South Africa , Uranium
4.
Med. Afr. noire (En ligne) ; 65(1): 37-43, 2018.
Article in French | AIM | ID: biblio-1266312

ABSTRACT

L'épidémiologie des hémopathies malignes au Congo n'est pas connue. L'objectif de cette étude était de rapporter la distribution des hémopathies malignes à Brazzaville.Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude transversale descriptive réalisée dans le Service d'Hématologie Clinique du CHU de Brazzaville au Congo. La période étudiée est de 10 ans (du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2015). Ont été inclus dans l'étude tous les dossiers de consultation et d'hospitalisation portant le diagnostic d'hémopathie maligne.Résultats : Deux cent-soixante-deux cas d'hémopathies malignes ont été diagnostiquées durant la période d'étude.Les hémopathies malignes ont été de typelymphoprolifératif chronique dans 57,3% (n = 150), leucémie aiguë dans 24, 4% (n = 64) et myéloprolifératif dans 18,3% (n = 48) des cas. Le myélome multiple et la leucémie aigüe lymphoblastique représentaient respectivement 29,8% (n = 70) et 19,1% (n = 50) des groupes nosologiques lymphoprolifératifs chroniques et leucémies aiguës. La leucémie myéloïde chronique représentait 100% du groupe myéloprolifératif. Une prédominance féminine a été observée (sex-ratio = 0,65). Les pathologies lymphoprolifératives chroniques intéressaient la tranche d'âge de 45 à 59 ans (66,7%), a leucémie myéloïde chronique celle de 15-29 ans (45,8%) et la leucémie aiguë lymphoblastique avait une distribution pédiatrique : 0-14 ans (68%).Conclusion : Les hémopathies malignes constituent par leur fréquence un problème sanitaire. Elles plaident pour des études épidémiologiques analytiques afin de mettre en place une politique préventive de celles-ci


Subject(s)
Congo , Hematologic Neoplasms/diagnosis , Hematologic Neoplasms/epidemiology , Leukemia , Lymphoma , Multiple Myeloma
5.
Health sci. dis ; 18(1): 66-69, 2017. ilus
Article in French | AIM | ID: biblio-1262769

ABSTRACT

Objectif. L'épidémiologie des hémopathies malignes chez l'enfant au Congo n'est pas connue. L'objectif de cette étude est de rapporter le type et la distribution des hémopathies malignes chez l'enfant à Brazzaville. Matériels et méthodes. Il s'agit d'une étude transversale descriptive réalisée dans le Service d'hématologie Clinique du CHU de Brazzaville au Congo sur une période de 10 ans (du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2015). Nous avons analysé tous les dossiers des enfants hospitalisés, âgés de 0 à 14 ans portant le diagnostic d'hémopathie maligne. Les hémopathies malignes étaient définies comme des proliférations monoclonales de cellules hématopoïétiques selon la classification de l'OMS. Résultats. Trente cas d'hémopathies malignes ont été diagnostiquées durant la période d'étude. Il s'agissait de leucémies aigues n=23 (76,67%), de lymphomes n=6 (20%) et de leucémie myéloïde chronique n=1 (3,33%). Les leucémies aigues étaient de type lymphoblastique dans 17 cas et myéloblastique dans 6 cas. Une prédominance masculine était observée dans toutes les hémopathies malignes sauf pour la leucémie myéloïde chronique. Les hémopathies malignes étaient plus fréquentes dans la tranche d'âge de 7 à 14 ans (63,33%). Conclusion. Les hémopathies malignes à Brazzaville atteignent surtout l'enfant d'âge scolaire de sexe masculin. Il s'agit avant tout de leucémie aigue lymphoblastique ou plus rarement myéloblastique.


Subject(s)
Child , Congo , Hematologic Diseases/epidemiology , Hematologic Neoplasms , Incidence
6.
Afr. j. lab. med. (Online) ; 4(1): 1-7, 2015. ilus
Article in English | AIM | ID: biblio-1257305

ABSTRACT

Background: Currently; no data are available on the prevalence of red blood cell (RBC) antibody formation amongst Kenyan patients with multiple transfusion needs; such as patients with sickle cell disease (SCD) or haematological malignancies (HM) and solid (SM) malignancies.Objectives: We determined the prevalence and specificities of RBC alloantibodies and autoantibodies in two patient groups with recurrent transfusion demands at Kenyatta National Hospital; Nairobi; Kenya. Method: Between February and August 2014; 300 samples from SCD; HM and SM patients were collected and screened for alloantibodies. Samples from 51 healthy blood donors were screened for irregular antibodies and phenotyped.Results: Amongst the 228 patients with viable samples (SCD; n = 137; HM; n = 48; SM; n = 43); the median transfusion frequency was two to three events per group; 38 (16.7%) were RBC immunised and 32 (14.0%) had a positive direct antiglobulin test. We identified specific alloantibodies in six patients (2.6%). Four of these six were SCD patients (2.9%) who had specific RBC alloantibodies (anti-Cw; anti-M; anti-Cob; anti-S); amongst HM patients one had anti-K and one had anti-Lea. RBC autoantibody prevalence was 3.1% (7/228). Amongst the healthy blood donors; the Ror; ccD.ee and R2r; ccD.Ee phenotypes accounted for 82% of the Rhesus phenotypes and all were Kell negative.Conclusion: The numbers of transfusions and the rates of RBC alloantibodies are low and the most important RBC alloantibody-inducing blood group antigens are relatively homogeneously distributed in this population. A general change in the Kenyatta National Hospital pre-transfusion test regimen is thus not necessary. The current transfusion practice should be reconsidered if transfusion frequencies increase in the future


Subject(s)
Anemia , Erythrocytes , Hematologic Neoplasms , Inpatients , Kenya
7.
Article in English | AIM | ID: biblio-1257485

ABSTRACT

This study aims to describe the pattern of paediatric malignancies in a tertiary hospital in North Eastern Nigeria. This was a retrospective study of all paediatric malignancies diagnosed between June 2000 and May 2006 at the Federal Medical Centre; Gombe; Nigeria. Data were collected from the histopathology and haematology registers; as well as patients' case files and were analyzed. A total of 3;313 children were admitted within the study period. Out of this; 68(2.05) children aged less than 15 years (M:F=1:1) had histologically confirmed malignancies. Malignant lymphomas were the most common (42.65) of all the childhood malignancies; with Burkitt's lymphoma ranking highest (68.97). Burkitt's lymphoma also accounted for 29.41of all the malignancies. Other common malignancies included sarcomas 10(14.71); neurofibromatosis 9(13.24); nephroblastoma 8(11.77); acute lymphoblastic leukaemia 5(7.35) and retinoblastoma 4(5.88). The less common paediatric malignancies were melanoma; invasive lobular breast carcinoma and squamous cell carcinoma of the breast; which together accounted for 4.41. Burkitt's lymphoma is the most frequently diagnosed malignant neoplasm in children at the Federal Medical Centre; Gombe


Subject(s)
Burkitt Lymphoma , Child , Hematologic Neoplasms/diagnosis , Hematologic Neoplasms/etiology , Hematologic Neoplasms/pathology , Nigeria
8.
Thesis in French | AIM | ID: biblio-1277395

ABSTRACT

Notre etude consacree aux aspects epidemiologiques des hemopathies malignes; est une retrospective sur dossiers des malades. Elle a couvert la periode de 1996 a 2003 et inclus les dossiers des malades usagers de deux services de prise en charge des affections hematologiques et cancereuses du CHU du Point G a Bamako; Mali. Durant la periode consideree; le diagnostic d'hemopathie maligne a ete retenu chez 264 malades; ce qui correspond a un recrutement moyen de 33 cas par an. Les hemopathies malignes observees etaient plus souvent des hemopathies lymphoides (76;51) ; parmi elles; les LMNH etaient predominants. Parmi les hemopathies malignes non lymphoides; la LMC etait de loin la plus frequente (70;96). De 1996 a 2003; la prevalence des hemopathies malignes etait multipliee par 2;32 pour les lymphomes; 2;24 pour les leucemies et 2;04 pour le myelome multiple ; elle etait restee stable pour les autres hemopathies malignes. Nous avons note une predominance masculine pour toutes les hemopathies malignes sauf pour la LMC qui etait apparue significativement plus frequente chez la femme que chez l'homme. La distribution des cas selon l'age permettait de noter une distribution bimodale avec un premier pic de survenue entre 10 et 19 ans et autre entre 40 et 49 ans. Parmi 44 sujets testes pour l'infection par le VIH; 5 (11;4) avaient une serologie positive. La place des autres facteurs de risque classiquement rapportes n'a pu etre evaluee. L'etude de la provenance des patients et des delais de consultation laissait apparaitre quelques particularites qui pourraient s'expliquer par des facteurs de risque differents. La mortalite hospitaliere etait estimee a 10;4 pour 1000. Des etudes prospectives prenant en compte les facteurs favorisant la survenue des hemopathies malignes au Mali pourraient aider a la comprehension des particularites epidemiologiques observees au cours de ce travail et a l'elaboration de strategies de traitement et de prevention au Mali


Subject(s)
Hematologic Diseases/diagnosis , Hematologic Diseases/epidemiology , Hematologic Neoplasms
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