Intraoperative insertion of intrauterine contraceptive device at cesarean section: A survey on the experiences of trainee and practicing obstetricians

Background: Intrauterine contraceptive device (IUCD) placement during cesarean section has been shown to be a safe and effective method of contraception with very low complication and disuse following insertion. Its practice can be of immense benefit, especially in developing countries like Nigeria where high unmet needs for contraception and increasing cesarean section rates are prevalent. Objective: The objective of this study is to evaluate the practice of obstetricians and trainees on counseling and insertion of IUCD during cesarean section. Materials and Methods: A questionnaire­based cross­sectional study was conducted among obstetricians and trainees at the 49th Annual Scientific Conference of the Society of Gynecology and Obstetrics of Nigeria held in November 2015. The data were analyzed using the SPSS version 20. Results: Of 150 respondents, 134 returned completed questionnaires, giving a response rate of 89.3%, 130 of these were adjudged to be correctly filled and were analyzed. Majority of the respondents, 97 (74.6%), were consultants. The mean age of the respondents was 42.01 years ± 7.00. About 95% (125) of the respondents admitted performing cesarean sections, but only 13 (10%) had ever inserted IUCD during cesarean operations. Counseling for the procedure was also low, as only 35 (26.9%) of the respondents had ever counseled the clients toward IUCD placement at cesarean section. Conclusion: For counseling and practice of insertion of IUCD at cesarean section is very low among Nigerian obstetricians, revealing a major barrier to clients' access to this effective and safe method of contraception. Advocacy, education, and training of this category of health­care providers are necessary for improved contraceptive access to cesarean section clients

L'infection du site opératoire en chirurgie ortho-traumatologique propre au CNHU-HKM de Cotonou

Introduction. Rapporter les aspects épidémiocliniques et thérapeutiques des infections de site opératoire en chirurgie ortho-traumatologique propre à Cotonou. Patients et méthodes. Il s'agit d'une étude rétrospective sur six ans allant de janvier 2006 à décembre 2011. Nous avons inclus tous les patients âgés d'au moins 16 ans opérés pour une pathologie de traumatologie et/ou orthopédie relevant de la chirurgie propre selon Altmaier et ayant eu une infection du site opératoire.les paramètres évalués étaient le type d'opération, la notion d'antibioprophylaxie, la précocité de l'infection, le germe responsable, le traitement appliqué et le durée du séjour hospitalier. Résultats. Durant la période de l'étude 88 infections du site opératoire ont été diagnostiquées sur 917 opérés de chirurgie propre, soit une fréquence de 9,59%. Il s'agissait de 67 hommes et de 21 femmes. L'âge moyen des patients était de 33 ans [±3]. La fracture était le diagnostic le plus fréquent (82,1%). 86,9% des opérés ont bénéficié d'une antibioprophylaxie (souvent inadaptée), conduite aux moins 72 heures dans 81,1% des cas. les infections du site opératoires étaient précoces dans 93% des cas. il s'agissait essentiellement d'infections profondes (85,2%). Le germe le plus fréquent était le Staphylococcus aureus (53,4%) suivi du Pseudomonas aerugenosa (7,6%) et de l'Acinetobacter(7,6%). Tous les patients ont eu un traitement chirurgical en plus de l'antibiothérapie. Il s'agissait d'une ablation du matériel d'ostéosynthèse (87,5%) associée ou non à une séquestrectomie (8,3%) ou à un curetage (4,2%).Le séjour hospitalier moyen était long (69 jours) avec des extrêmes allant de 1 à 484 jours. Conclusion. La survenue d'infection du site opératoire est fréquente dans notre contexte. Il s'agit essentiellement d'infections précoces et profondes par le Staphylococcus aureus favorisées par un séjour hospitalier préopératoire long, une antibioprophylaxie inadaptée et une longue durée d'intervention

Surgical Glove Perforations During Surgical Operations: an Ever Existing Risk in the Theatre

Background:The use of surgical gloves as a protective barrier between the surgeon and the patient has been the accepted standard. The prevalence of intraoperative glove perforations is high and often not recognized. Perforations may increase the potential for wound sepsis and for accidental exposure of the surgeon and the patient to human immunodeficiency virus (HIV) and hepatitis B virus.Aim: To investigate the incidence of glove perforations during surgery and to evaluate the extent to which glove perforations remain undetected during surgery. Methods: A prospective study in which a total of 2541 gloves used to perform surgical operations on 210 patients within a period of 12 months (January - December; 2009) were analyzed for perforations. These gloves were worn by the surgeons and scrub nurse and were double gloves. Twenty five unused gloves were used as control. The operations were all for general surgical cases. All gloves were tested for perforations by a simple water inflation technique at the end of each procedure. Results: By this water inflation technique; 225 gloves (8.9) were observed to have had perforations. Twenty one gloves (9.3) were noticed to have perforated in course of the surgery while 204 (90.7) were unnoticed. None of the unused gloves showed any perforation. There was an obvious difference in the perforate rate between the inner and outer gloves. It was 13.7for inner gloves as against 88.3for outer gloves.Conclusion: The incidence of surgical glove perforations is unacceptably high. The risk of transmission of diseases between surgeon/patient remains present. Protective measures like double gloving; the use of blunt needles; needle puncture resistance surgical gloves; glove liners and finger guards should be introduced in hospitals

Evaluation des pratiques transfusionnelles peri-operatoires au CHU de Yopougon (a propos de 1314 transfusions pratiquees chez 538 patients)

Notre travail est une etude prospective portant sur 538 patients des Services Chirurgicaux du CHU de Yopougon qui ont beneficie de transfusion de sang et de ses derives en periode peri-operatoire. En 6 mois d'etude nous avons obtenu 32;57 pour cent de nos cas en gynecologie-obstetrique 18;64 pour cent en chirurgie digestive 13;7 pour cent au bloc operatoire 10;19 pour cent en reanimation; 7 76 pour cent aux urgences chirurgicales 6;16 pour cent en traumatologie 4;94 pour cent en neurochirurgie 4;94 pour cent en chirurgie pediatrique et 1;1 pour cent en O. R. L. La premiere indication de la transfusion en milieu chirurgical est l'hemorragie avec 30;89 pour cent de nos cas; suivie de la transfusion per-operatoire (20;24 pour cent). l'anemie (19;1 pour cent); la transfusion post- operatoire 16;05 pour cent; la transfusion pre-operatoire (8;09 pour cent) et le choc hypovolemique (5;63 pour cent). Le produit sanguin le plus utilise demeure le sang total avec 89;27 pour cent des transfusions contre 8;6 pour cent pour le PFCS et 2;13 pour cent pour le culot globulaire : et l'urgence represente 71;76 pour cent des cas. Dans notre etude; sur 538 malades; 333 ont recu la transfusion d'une poche unique de sang soit 61;89 pour cent; avec 14 pour cent de transfusions efficaces. Dans l'ensemble; sur 1314 transfusions pratiquees; nous avons obtenu 40 pour cent de transfusions efficaces contre 60 pour cent de transfusions inefficaces

Quel bilan biologique pre-operatoire en Afrique en 1996

Sur la base d'enquetes effectuees au Benin en 1989 (Ladany) et en 1995 (Koussihouede); les auteurs evaluent les taux d'anormalite des examens biologiques systematiques pratiques chez le futur opere. Ils comparent leurs resultats a ceux d'autres etudes notamment africaine (Koumare; 1991) et africaine (Blery; 1987) et mettent en cause l'opportunite; voire l'utilite du bilan pre-operatoire systematique. Ce travail propose ensuite quelques types de bilans selon l'importance de l'intervention chirurgicale et l'etat clinique du patient. Ces bilans sont classes en 4 types : l'indispensable; le necessaire et le superflu. Le but est de diminuer les couts de sante tout en garantissant la securite du malade