Satisfaction de la prise en charge de la douleur après césarienne au Centre Hospitalier Universitaire de Gynécologie Obstétrique Befelatanana, Madagascar / Satisfaction of the pain management after caesarean section at the Befelatanana University Hospital of Gynecology and Obstetrics, Madagascar

L'évaluation de la satisfaction des patientes est une composante essentielle de l'amélioration de la qualité des services en anesthésie. Notre objectif était de déterminer les bénéfices/risques de la Lidocaïne par rapport à la gestion de la douleur post-césarienne et son coût dans le but d'améliorer la prise en charge des patientes douloureuses. Méthodes : Nous avons procédé à une d'une étude prospective comparative randomisée sur une période de dix mois au sein du Centre Hospitalier Universitaire Gynécologie Obstétrique de Befelatanana. La population d'étude a concerné les femmes opérées pour césarienne sous rachianesthésie. Nous avons évalué la douleur avec la règle EVA (0 à 100 mm) à H1, H2, H3, H4, H8, H12 postopératoire. Résultats : Nous avons inclus 40 patientes pour le groupe A avec Lidocaïne, et 40 patientes pour le groupe B sans Lidocaïne. L'intensité moyenne de la douleur à H12 postopératoire, est de 17,6 ± 11,5 mm pour le groupe A et 29,1 ± 7,4 mm pour le groupe B, avec une différence statistique significative entre les deux groupes (p = 0,008). Conclusion : L'infiltration pariétale de Lidocaïne en peropératoire, pour la prise en charge de la douleur post-césarienne, est bénéfique, comparée au traitement standard seul

Audit of perioperative pain management in paediatric patients following tonsillectomy at a tertiary hospital in Johannesburg

Background: Adenotonsillectomy remains one of the most frequently performed surgical procedures in children. Despite improvements in anaesthetic and surgical techniques, severe pain is reported in as many as 25­50% of children. Pain assessment and knowledge of drug pharmacodynamics and pharmacokinetics in the paediatric patient, is a prerequisite for optimal care. Much has been written on perioperative pain management following tonsillectomy. However, no consensus has been reached on what the ideal analgesic regimen should be. This audit is a review of current practice at Chris Hani Baragwanath Academic Hospital. It aims to identify problems and develop possible solutions to improve anaesthetic practice. Methods: A prospective, contextual, descriptive study design using a data collection sheet was used on paediatric patients presenting for tonsillectomy. Results: Eighty-five patients aged three to 12 years of age, with ASA grading I or II, were enrolled in the study. The choice of anaesthetic was variable with a combination of simple analgesics, opioids and adjuvants. This affected postoperative pain scores. Snare dissection and monopolar cautery haemostasis, was the standard surgical technique. Surgical seniority influenced the duration of tonsillectomy, with an effect on postoperative pain scores. Conclusions: Audits are necessary to evaluate what resources are needed to optimise care. The occurrence of pain after tonsillectomy continues to be poorly managed. Appropriate premedication and fasting of clear fluids for no more than two hours, needs to be introduced. Where possible surgical technique should involve bipolar cautery and be limited to less than 45 minutes. A preemptive, multimodal, opioid-sparing anaesthetic should be routinely practised

Evaluation de la qualité de la prise en charge de la douleur chez les patients en milieu hospitalier à Cotonou

Objectifs : La douleur est l'un des motifs les plus fréquents de demande de soins. L'objectif de notre étude était d'évaluer la qualité de sa prise en charge chez les patients adultes hospitalisés au CNHUHKM de Cotonou. Méthodes d'etude : Il s'agissait d'une étude transversale, descriptive conduite sur une période de 09 mois allant de Janvier à Septembre 2016 au CNHU-HKM. Un recrutement exhaustif a été fait pendant la période d'étude et a inclus les sujets adultes hospitalisés depuis au moins 24 heures. L'APS-POQR (American Pain Society- Patient Outcome Questionnaire- Revised) a été modifié et intégré dans l'outil de collecte des données. Résultats : Des 408 patients recrutés, 76,7% avaient ressenti une douleur au cours des 24 premières heures d'hospitalisation. La douleur était sévère chez 72,5% de ces patients. On notait une prédominance masculine et une fréquence de la douleur plus importante en chirurgie. En dépit de la forte prévalence et de la sévérité de la douleur, près de 2 sur 3 patients (70,1%) d'entre eux étaient au moins modérément satisfaits du traitement antalgique. Conclusion : La douleur est fréquente, sévère et sous traitée au CNHU-HKM. L'étude suggère l'instauration d'une véritable « culture de lutte contre la douleur » qui commence dès la formation théorique des soignants dans les universités et qui continue dans les différents services à l'hôpital

Intrasound therapy: an effective alternative to sodium diclofenac phonophoresis in the management of mechanical chronic cervical spine pain

The efficacy of Sodium Diclofenac Phonophoresis (SDP) as an effective adjunct in the management of inflammation and pain has been established though its application entails complicated choices of treatment parameters. Intrasound Therapy (IST), acclaimed for its simplicity of operation has been reported to promote healing though no studies have been done on its effect in Chronic cervical spine pain (CCSP). The aim of this study was to determine if IST could be an effective therapeutic option to SDP as an adjunct in the management of CCSP. Forty seven (47) participants with CCSP that had definite diagnoses were randomly assigned into 3 groups. All participants had exercises and massage while in addition, group 1 had SDP and group 2 IST for 10 minutes each. Participants were treated for 40 minutes twice a week for 4 weeks and were evaluated for pain, Quality of life (QoL), disability and range of motion (ROM) of the cervical spine. Paired sample t-test was used to compare the outcome parameters in each group and data presented as Mean ± SEM with significance at p<0.05. IST and SDP significantly (p˂0.05) improved the clinical parametres compared with the control group and there were no significant (p ˃0.05) differences in clinical outcome between the IST and SDP groups. IST was as effective as SDP and considering its relative simplicity of operation could be an alternative therapeutic adjunct in the management of chronic cervical pain

An overview of the management of back pain

Back pain affects people across any socio-economic category and is a leading cause of absenteeism and decreased productivity in the workplace. This symptomatic condition is caused by multiple factors, making it difficult to manage. With a small proportion of people experiencing back pain due to pathological reasons, in the larger majority, back pain is due to a mechanical cause. Taking a complete history that includes identifying risk factors such as depression, poor posture, lack of exercise, older age and a physically demanding job is crucial to the effective management of the condition. Behavioural, psychological and social factors of the patient should form the backbone for treatment of back pain. Non-pharmacological management such as exercise, spinal manipulation and acupuncture should be the first-line treatment; however, if this provides poor results then pharmacological measures such as the use of non-steroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDS) like ibuprofen or muscle relaxants such as cyclobenzaprine should be considered

Evaluation de la prise en charge de la douleur du patient drépanocytaire à l'hôpital central de Yaoundé

But. La drépanocytose a pour maitre symptôme la douleur, laquelle nécessite une thérapeutique analgésiante dont la référence demeure la morphine. C'est un antalgique de troisième palier, classe thérapeutique peu utilisée sur le continent africain selon des études menées par l'OMS. Notre étude avait pour but de décrire la prise en charge de la douleur du patient drépanocytaire hospitalisé pour crises vaso-occlusives au service d'hémato-oncologie de l'Hôpital Central de Yaoundé. Méthodes. Nous avons mené une étude prospective, descriptive du 1er janvier au 30 juin 2014. Des drépanocytaires connus d'au moins 6 ans hospitalisés pour crise vaso-occlusive étaient recrutés. Les analgésiques utilisés et leur posologie étaient relevés pour chacun. La douleur avant et après l'administration des antalgiques était évaluée avec une Échelle Visuelle Analogique (EVA) ou une Échelle Numérique (EN) et la satisfaction du patient aux analgésiques reçus, notée. Résultats. Nous avons recruté 73 drépanocytaires homozygotes âgés de 7 à 53 ans et d'âge moyen égal à 23,04 ±8,35 ans pour un sex ratio de 1,21. Les antalgiques des paliers 1 et 2 ont été prescrits et administrés respectivement à 97.30% et 94.50%, le kétoprofène et le tramadol étant utilisés en première intention. Aucun antalgique de palier 3 n'a été utilisé. L'analgésie complète a été obtenue après quatre jours ou plus. 49 patients (67.1%) ont attribué les mentions d'appréciation les plus basses au traitement analgésique reçu et seuls 4 (5.5%) l'ont estimé excellent. Dans 53,42% des cas il a fallu soixante minutes ou plus pour que les différents produits prescrits soient disponibles. Pour tous les patients, aucun traitement n'a permis d'obtenir une analgésie dans les 30 minutes suivant son administration. Conclusion. La majorité des sujets drépanocytaires est insatisfaite du traitement antalgique reçu. Des sessions de formation du personnel sont nécessaires

Prise en charge de la douleur : Quel outil de mesure adopté pour une évaluation optimale

L'Organisation Mondiale de la santé recommande que chaque pays fasse de la politique de lutte contre la douleur cancéreuse une priorité dès 1986. Le choix de l'outil d'évaluation de la douleur à appliquer pour une estimation précise et objective de celle-ci est un problème auquel se heurtent les praticiens quotidiennement.La revue bibliographique menée sur les bases bibliographiques Pubmed, Scopus et Science Direct a permis de dresser un panel de questionnaires avec des spécificités d'utilisation et applicables à différents contextes cliniques et socio-culturels. Deux catégories de questionnaires ont été analysées. La 1ère catégorie comprend des questionnaires verbaux. Elle renferme entre autres les Mc Gill Pain Questionnaire, Brief Pain Inventory, European Organization Research and Treatment of Cancer et leurs variantes. Les deux premiers sont applicables à différents contextes cliniques. Le dernier groupe est adapté au contexte spécifique du cancer avec ses différents modules, cancer du sein, de la thyroïde ou autre cancer.La 2ème catégorie comprend des questionnaires basés sur l'approche iconique. Elle renferme entre autres Pictorrino, ODEON, Questionnaire de Tack et ses collaborateurs. Développé respectivement pour des pathologies spécifiques comme les pathologies Oto-Rhino-laryngiques, Ophtalmiques et gastriques.Les éléments critiques à considérer dans l'option pour un outil ou un autre sont, le contexte clinique d'utilisation ou la pathologie en cause et l'objectif ou la dimension ciblée par l'évaluation de la douleur ou l'inconfort

Prise en charge des douleurs neuropathiques au Sénegal : expérience du centre national d'appareillage orthopédique de Dakar

Introduction : Les douleurs neuropathiques sont graves et de prise en charge difficile. L'efficacité du traitement est jugée sur l'amélioration de la qualité de vie.Objectifs : Déterminer la fréquence des douleurs neuropathiques et apprécier l'efficacité de thérapeutiques utilisées et les difficultés à l'instauration des recommandation dans un centre à Dakar.Méthodologie : Une étude prospective de 4 mois a été menée au Centre National d'Appareillage Orthopédique dont l'objectif a été d'apprécier les obstacles à l'instauration des recommandations internationales sur la prise en charge des douleurs neuropathiques. Les patients reçus pour des douleurs chroniques ont répondu aux questionnaires DN4 et ceux qui ont eu des douleurs neuropathiques inclus. L'intensité de la douleur, le retentissement fonctionnel, et la qualité du sommeil, ont été évalués avant et après traitement. Les effets secondaires des médicaments, les raisons d'une non adhérence au traitement ont été notés et la conformité des examens complémentaires vérifiée.Résultats : 53 patients avec un âge moyen de 50,22 ans ont été inclus. L'EVA moyen a été de 5,75. La marche a été anormale dans 33,96% des cas, impossible (4 cas), la montée et descente des escaliers impossible (18,83%), le périmètre de marche inferieur à 1000m (18,86%) et 13,20% des patients incapables de ramasser un objet à terre. Les activités professionnelles suspendues dans 2 cas et le sommeil perturbé dans 33,96% des cas. Le traitement de première intention a été l'Amitriptyline (54,71%) et a été responsable d'effets secondaires dans 3 cas. Après un recul de 2 mois, la reprise effective des différentes activités a été obtenue dans 94,53%.Discussion et Conclusion : Même si la diminution de l'EVA au cours des douleurs neuropathiques sous traitement est parfois minime, le retentissement sur la qualité de vie doit être apprécié avant de conclure à une inefficacité thérapeutique. Le choix des molécules doit tenir compte de l'accessibilité du médicament. La rééducation doit être effectuée surtout en cas de retentissement fonctionnel et/ ou d'association à d'autres déficiences neurologiques

Acute Pain Management in Children with Sickle Cell Anaemia during Emergency Admission to a Teaching Hospital in Lagos; Nigeria

Background. Optimal pain management in children with sickle cell anaemia (SCA) begins with accurate and thorough pain assessment. However; little or no evidence of this practice exists among SCA patients in developing countries. Objectives. To evaluate pain management in children with SCA during emergency admission. Methods. Children with SCA who were =12 years old; on admission for a painful crisis and who were not using herbal remedies for pain relief; were prospectively studied at the Lagos University Teaching Hospital (LUTH) over a period of 1 year. A proforma data collection form was used to obtain information about the demographics of the patients and their parents; as well as pain score; and non-pharmacological and pharmacological treatments documented in the patients' case files. Pain was assessed for each patient using the Wong-Bakers Faces Pain Rating Scale. Results. The median age and weight of the patients were 4 years and 16 kg; respectively. Pain assessment by the physicians was documented in 10 (8.3%) patients. However; among those assessed for pain by the researchers; 90 (75%) had a moderate pain score of 5 - 8. Fluid therapy (n=110; 91.7%) and prayers (n=120; 100%) were the most common non-pharmacological therapies administered to the patients while admitted. Analgesics; either in combinations or as a single medicine; were administered to 100 (83.3%) patients. Paracetamol (n=90; 75%) and pentazocine (n=80; 66.7%) were the most frequently used analgesics. The dosage of the analgesics prescribed did not conform to the recommendations of the World Health Organization (WHO). Conclusion. The SCA children in this study were managed sub-optimally with analgesics. Pain management among this group of children did not fully conform to the guidelines of the WHO

Topical Anaesthesia for Pain Relief during High Dose Rate Brachytherapy for Carcinoma of the Cervix

Purpose: To determine the clinical efficacy of a local anaesthetic spray of 10 xylocaine in reducing pain and discomfort in patients undergoing high dose rate (HDR) brachytherapy. Patients and Method: Ninety two consenting patients diagnosed with cervical cancer and planned for HDR as part of their treatment were enrolled for the study. Each patient had three sessions of brachytherapy following the standard procedures. In the first session all the patients had brachytherapy in the usual manner with conscious Sedation with parenteral diazepam and pentazocine. For the second and third sessions; they had treatment sessions using conscious sedation and 10 xylocaine spray and a control session using conscious sedation and a placebo spray with 0.9 normal saline (NS) respectively. Visual Analogue Scale (VAS) was used in assessing pain during each of the procedure. Results: Only 80 patients completed the study. Their age ranged from 28-70 years with a median age of 54 years. The pre-treatment VAS median scores in the treatment and the control sessions were similar at 0.275 and 0.200. However; the post-procedure median VAS scores were increased to 6.3 in the control group and 3.2 in the xylocaine-treated group (P 0.0001). The haemodynamic status including the blood pressure (BP) and pulse rates (PR) were similar pre and post procedure in both groups. Conclusion: Topical xylocaine spray is efficacious in reducing pain and discomfort in HDR Brachytherapy without any appreciable adverse effect

Clinique et traitement de la douleur cancereuse a l'Hopital General de Yaounde

Objectif:Decrire les caracteristiques cliniques de la douleur cancereuse ainsi que les modalites de sa prise en charge a l'Hopital General de Yaounde.Patients et Methodes Il s'agissait d'une etude descriptive et transversale menee du 1er janvier 2012 au 31 aout 2012 dans le service de radiotherapie et d'oncologie medicale. 101 patients susceptibles de s'exprimer en anglais ou en francais; presentant un processus expansif malin douloureux histologiquement confirme ont ete inclus apres avoir donne leur consentement libre et eclaire. Resultats : L'age moyen des 101 patients etait de 45 ans avec des extremes (16-73 ans). La cause de douleur etait tumorale chez 91 des cas. Seuls 25;8 de ces cas etaient effectivement traites et souvent sur des bases empiriques ne prenant pas en compte leur nature neuropathique (7.9 des cas) ou nociceptif (92;11 des cas); ni leur intensite pouvant varier de modere a severe (56) des cas et encore moins leurs consequences souvent majeures sur le sommeil; les activites quotidiennes; le moral et plus grave dans les relations avec les autres. Les antalgiques de palier III indiques comme traitement de premiere ligne n'etaient prescrits et administres que chez 9;3 des patients traites dans notre serie. Conclusion :Les soins palliatifs demeurent encore peu connus et mal dispenses dans nos milieux hospitaliers. Les syndromes douloureux ne sont pas souvent pris en compte dans les protocoles therapeutiques des cancers ; ou le sont sur des bases essentiellement empiriques sans tenir compte des caracteristiques physiopathologiques de la douleur a la base des protocoles therapeutiques valides par l'OMS

Les etiologies medicales des douleurs abdominales de l'enfant a Bouake (Cote d'ivoire)

Contexte : Les douleurs abdominales aigues (DAA) posent en urgence un probleme diagnostique et prise en charge therapeutique. Les causes medicales n'ont pas encore ete precisees chez l'enfant a Bouake. Objectif : Identifier les principales etiologies de la DAA de l'enfant Patients et methodes : Il s'agit d'une etude retrospective et descriptive realisee au CHU de Bouake du 1 er janvier au 31 decembre 2012. Elle a inclus 90 enfants ages de 2 a 14 ans hospitalises pour DAA. Les parametres d'etudes etaient epidemiologiques et diagnostiques. Resultats : Les 90 cas de DAA ont ete retenus parmi 3677 admissions soit 2;5 . Le sexe ratio etait de 0;95 et l'age median de 72 mois (24-168 mois). La tranche d'age 60-119 mois representait 46;5. Le delai avant la consultation etait superieur a 48 heures dans 63;1. Les principaux signes fonctionnels associes etaient la fievre 86;7; les vomissements 62;2; l'anorexie 50; l'asthenie 37;7; le trouble de la conscience 20 et les convulsions 15;5. Les principaux signes physiques etaient la fievre 67;7; l'anemie 63;4 ; la splenomegalie 23;6; le coma 19 et le tirage intercostal 11;8 . Le paludisme (62;1); la drepanocytose (6;6); la pneumonie (5;7); la fievre typhoide (5;5) et la gastroenterite (4;4) etaient les principales causes. Conclusion : Les principales causes medicales des DAA de l'enfant sont le paludisme; la drepanocytose et la pneumonie. L'amelioration du pronostic des DAA necessite le controle de ses principales causes

Caesarean section wound infiltration with ropivacaine versus placebo: Survey of chronic pelvic pain after 4 years' follow-up

Objective.To test the hypothesis that optimal management of postoperative pain may reduce the risk of developing chronic pelvic pain in women who undergo caesarean section.Methods. In a randomised trial in 2006/2007; ropivacaine was infiltrated through all the layers of the anterior abdominal wound in patients undergoing caesarean section. The outcome was a reduction in severe pain or the need for rescue narcotic analgesia within 1 hour after the operation in the ropivacaine group compared with a placebo group (relative risk 0.51; 95 confidence interval 0.38 - 0.69). A follow-up study 4 years later was designed to assess the prevalence of chronic pelvic pain by carrying out telephonic interviews with these women; of whom 77 were contactable and 75 were analysed. Data and statistical analysis were done using Microsoft Excel (2007); Epi Info (version 343) statistical and Review Manager 5 software.Results. Three out of 40 women in the ropivacaine group and 3/35 in the placebo group had persistent pelvic pain (total rate of chronic pelvic pain 8.1).Conclusion. There was no significant difference in the prevalence of chronic pelvic pain between the ropivacaine wound infiltration group (7.5) and the placebo group (8.6) after 4 years' follow-up

Abdominal Blockage of Iliohypogastric and Ilio-inguinal Nerves for Management of Post-Caesarean Pain: A Novel Method

Objective. The aim of this study was to compare pain relief after caesarean section achieved by an intra-abdominal iliohypogastric and ilio-inguinal (IHII) nerve block with levobupivacaine with that in patients given a placebo. Study design. A total of 60 healthy women scheduled for caesarean delivery under general anaesthesia were enrolled in the study. The patients were randomised to an abdominal IHII nerve block with levobupivacaine (levobupivacaine group) or administration of saline (placebo group). Instead of the classic percutaneous method; the block was administered intra-operatively from the peritoneal aspect. Scores on a visual analogue scale (VAS) at 2; 6; 12 and 24 hours; adverse effects; morphine consumption and success of blockage by a pinprick test were recorded.Results. In the levobupivacaine group; the pinprick test showed there to be successful bilateral block in 22 patients and unilateral block in 5; while the block failed in 3. No block was recorded in the placebo group. When morphine consumption at 12 and 24 hours were compared; consumption was found to be significantly low for both time points in the levobupivacaine group. VAS scores 2; 6 and 12 hours after the operation were also significantly lower in the levobupivacaine group.Conclusion. A block of the IHII nerves from inside the abdomen just before abdominal closure appears to be an effective and safe way of relieving pain after caesarean section

A Comparison of Post-Incisional Subcutaneous; Intramuscular; and Subcutaneous plus Intramuscular Infiltrations of Lidocaine in Post-Caesarean Pain Control

Background. How best to relieve pain after caesarean section (CS) is still debated by many obstetricians. Pre- and post-incisional infiltrations with local anaesthetics have been widely tested and compared. However; the effect of the site of post-incisional infiltration with a local anaesthetic on the quality of pain reduction is not well documented.Objectives. To compare the effects of post-incisional infiltration of lidocaine into the subcutaneous tissue; rectus abdominis; or both subcutaneous tissue and rectus abdominis on pain after CS.Methods. Two hundred candidates for elective CS were randomly allocated to four matched groups of equal size. They received postincisional infiltration of either 1 lidocaine (in the rectus abdominis; the subcutaneous tissue; or both) or saline. The pain intensity and analgesic demand after CS; as well as the time to ambulation and breastfeeding; were documented and compared between the groups.Results. Post-CS pain intensity and analgesic demand were significantly lower; and the time to ambulation was significantly less; in the lidocaine groups than in the placebo group. The time to breastfeeding; however; was comparable between the two groups. Among the patients who received lidocaine; the site of infiltration was associated with no significant differences in terms of post-CS pain intensity and need for analgesics; or time to ambulation and breastfeeding.Conclusion. The site of post-incisional local wound infiltration with lidocaine is not a clinically important factor in pain relief after CS

Adequacy of Pain Management in HIV-Positive Patients

"Background: A growing body of literature supports the view that people infected with HIV suffer significant pain and that pain is not well recognised or managed by health care professionals. This study investigated the prevalence; severity; recognition and management of pain in adult patients with HIV infection in a South African hospital setting. Methods: The Brief Pain Inventory (BPI) (short form) questionnaire was administered to 100 consecutive; consenting HIV positive patients admitted to an urban district-level hospital in KwaZulu-Natal. Convenience sampling was employed with participants recruited on consecutive days. Data sources comprised patient interviews and review of hospital records. A Pain Management Index derived from the BPI was calculated to establish the adequacy of pain management. Descriptive statistics were tabulated for the recognition of pain; pain severity and appropriateness of analgesia. Correlation analyses were used to assess the association between pain and daily life. Results: Ninety-one per cent of participants reported pain with 83 experiencing significant pain; in other words a ""worst pain"" rating of five or above on the BPI (short form) questionnaire. The correlation analysis between the severity of pain and its interference with daily life suggests that moderate and severe pain interferes with the patients' daily functioning. Pain was documented on 71 of the patients' medical charts that were reviewed; however; only 34 were considered to be adequately managed for their pain. Conclusion: Pain prevalence is high in the sample. While pain was recognised and noted in the majority of patients' medical records; the management of pain was considered to be inadequate in a third of those experiencing pain."

The Experience and Psychosocial Needs of Patients with Traumatic Fractures Treated for More than Six Months at Doctors on Call for Service Hospital; Goma; Democratic Republic of Congo

Trauma-related consultations; admissions and complications are the leading problems at Doctors on Call for Service (DOCS) Hospital; Goma; Democratic Republic of Congo; and yet no studies have been carried out to document the experience of long-stay traumatic-fracture patients in this hospital. Aim: The aim of this study was to explore the experience and psychosocial needs of patients with traumatic fractures treated for more than six months at DOCS Hospital. Methods: Six free-attitude interviews were conducted with purposively selected patients. The interviews were recorded with a tape recorder and transcribed verbatim; and content analysis was used to identify themes from the interviews. Results: All patients could clearly connect the injury experience to severe pain that lingered on for weeks or months for some patients; accompanied by other symptoms such as insomnia; poor appetite and psychological symptoms. Most patients felt disabled; were abandoned by relatives or friends and experienced financial problems. Some benefited from the injury by way of strengthened marital links. Some patients complained of poor information about their illness and the management plan and did not appreciate the treatment from caregivers; while some disclosed their needs and expectations and appreciated the caregivers who showed interest in them. Conclusions: The experience of long-term trauma has negative effects on the whole person of the patient; including his or her work and family; and some patients continue to suffer from the effects of the traumatic event up to six months later. The needs of patients suffering from trauma include reassurance by physicians and nurses; more information and participation in the decision-making process; regular visits from friends and family; and better bedside manners from caregivers