Fractures mandibulaires : prise en charge par procédés orthopédiques et prothétiques

Les fractures mandibulaires sont une solution brutale et accidentelle de la continuité complète ou incomplète, avec ou sans déplacement des fragments de la fracture de l'os mandibulaire. Elles ont un retentissement majeur d'ordre fonctionnel et morphologique, avec des complications plus ou moins graves en l'absence de traitement approprié. Il est donc important de faire une prise en charge rapide des patients traumatisés. Méthodes: La prise en charge de ces fractures relève de la chirurgie par mini-plaques d'ostéosynthèse et/ou des procédés orthopédiques et prothétiques. Les auteurs proposent, à travers un cas clinique, la prise en charge des fractures mandibulaires par procédés orthopédiques et prothétiques. Le procédé a consisté à construire et à poser une gouttière bivalve en résine acrylique pour réaliser une contention mandibulaire. Résultats: Le dispositif utilisé a permis de traiter efficacement le patient traumatisé. En outre, les fonctions de l'appareil manducateur et La morphologie des contours du visage ont été restaurées, permettant ainsi une meilleure insertion socio-professionnelle du patient. Discussion: Les procédés orthopédiques et prothétiques sont fréquemment utilisés du fait de leur coût relativement peu élevé par rapport la chirurgie réparatrice. Dans les cas de dents délabrées et d'appuis dentaires insuffisants, le choix de la gouttière bivalve en résine acrylique apparait comme la meilleure option thérapeutique. Conclusion: Dans notre contexte d'exercice caractérisé par des patients aux moyens financiers limités, la prise en charge des fractures mandibulaires par les procédés orthopédiques et prothétiques permet d'obtenir des résultats comparables à la chirurgie réparatrice

Results of the treatment of proximal femoral periprosthetic fractures

Proximal femoral periprosthetic fractures are an uncommon but a major complication of hip arthroplasty. They occur in a particular population combining bad general conditions caracterised by an advanced age and the frequency of comorbidities, and bad local conditions with osteopenia and bone stock loss. The aim of this study was to evaluate the results while treating proximal femoral periprosthetic fractures regarding the recent literature recommendations. Material and methods: This was a retrospective study of 22 proximal femoral periprosthetic fractures treated operatively. According to the Vancouver system modified by the French Society of Orthopaedic Surgery and Traumatology, fractures were classified as AG (n=1), B(n=10), and C(n=11). The mean ASA physical status was 1.6.The average Parker score was 7.8 before the fracture. Ten fractures had open reduction and internal fixation and 12 revision procedures. Morcellised bone grafting was used in 5 cases. The evaluation at last follow up was based on the Parker score, fracture healing, and the screening of the complications. Results: Three patients (4 hips) died post operatively. The average Parker score was 8.3. Eighteen hips in 16 patients were reviewed with a mean follow up of 58,4 months. Union was achieved in nine cases of type B and seven of type C. Four patients presented screw plate or screw pull-out and had treatment failures. Infection occurred in three patients. One patient had pulmonary embolism. Conclusion: Our results showed that treatment of proximal femoral periprosthetic fractures is a highly demanding technique with a high rate of complications. Fractures with loosened implants have to be treated by revision procedure whenever possible