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1.
Arch. inst. pasteur Madag ; 68(1): 51-54, 2002. ilus
Article in French | AIM | ID: biblio-1259535

ABSTRACT

La peste est entrée à Madagascar en 1898, à partir du port de Toamasina, suite à l'escale d'un bâteau venant d'Inde. En 1921, elle arrive à Antananarivo et s'étend sur les Hautes Terres Centrales en y provoquant des épidémies sans précédent pendant près de 20 ans. Jusqu'au début des années 1980, elle a persisté à bas bruit surtout en milieu rural, avant de connaître une reviviscence au point de constituer un problème de santé publique de nos jours. La peste urbaine existe surtout dans la ville d'Antananarivo (réémergence en 1978 après 28 ans de silence apparent) et dans le port de Mahajanga (réémergence en 1991 après 63 ans de silence apparent). La re-dynamisation du programme national de lutte contre la peste, à partir de 1994, a permis une meilleure surveillance de la maladie. Cette analyse a pour objectif une actualisation des données épidémiologiques de la peste humaine à Madagascar, à partir des cas déclarés (16 928 cas suspects dont 3 500 confirmés ou probables) obtenus au Laboratoire Central à l'Institut Pasteur de Madagascar de 1980 à 2001. La saison pesteuse sur les hautes terres se situe d'octobre à mars et celle de la ville de Mahajanga de juillet à novembre. Le sex-ratio homme/femme est de 1,3/1, la tranche d'âge la plus touchée est celle des sujets âgés de 5 à 25 ans. Le taux de létalité de 40% au début des années 1980 a diminué à 20% vers la fin des années 1990, le pourcentage de formes pulmonaires est passé de 15% à moins de 5%, indiquant une amélioration de la prise en charge des cas. Par contre, on a assisté à une extension géographique de l'endémie pesteuse dans le pays : 4 districts confirmés en 1980, un pic de 30 districts en 1999 et 21 districts en 2001. En 2002, la diffusion d'un nouveau test de diagnostic rapide de la peste (bandelettes), dans les centres de santé de base des 42 districts endémiques, devrait contribuer à diminuer la morbidité et la létalité due à la peste, et améliorer sa surveillance au niveau national


Subject(s)
Madagascar , Plague/diagnosis , Plague/epidemiology , Plague/prevention & control
2.
Arch. inst. pasteur Madag ; 66(1-2): 6-8, 2000. tab
Article in French | AIM | ID: biblio-1259501

ABSTRACT

Les auteurs rapportent les résultats d'une enquête séroépidémiologique destinée à évaluer l'importance de la peste dans la ville de Mahajanga en juillet 1999. 656 sérums issus d'un échantillon de sujets de 2 ans et plus tirés au sort dans la population par sondage en grappes ont été étudiés en utilisant une technique ELISA pour la recherche des anticorps anti-F1. Le taux de prévalence des anticorps anti-F1 est de 6,1 p. 1000, proche de la prévalence attendue dans cette ville où la peste est réapparue en 1991 après 62 ans de silence. L'enquête a également montré que la musaraigne endémique, Suncus murinus, joue sans doute un rôle comme réservoir de la peste à Mahajanga


Subject(s)
Madagascar , Plague/diagnosis , Plague/epidemiology
3.
Arch. inst. pasteur Madag ; 64(1-2): 15-17, 1998.
Article in French | AIM | ID: biblio-1259472

ABSTRACT

Le diagnostic bactériologique de la peste est basé sur la microscopie et l'isolement de Yersinia pestis à partir de prélèvements suspects. Lorsque la culture et l'inoculation à la souris sont négatives, l'examen direct du frottis permet de poser un diagnostic de présomption de peste. Examen simple à réaliser a priori, la microscopie pose cependant de réelles difficultés de lecture et de reproductibilité entre deux laboratoires. Cette étude compare les résultats obtenus au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Mahajanga et au Laboratoire Central de la Peste (LCP), lors des deux épidémies successives de peste en 1995 et 1996.En prenant la culture comme référence, la microscopie réalisée à Mahajanga est plus sensible mais moins spécifique que celle réalisée au LCP. Entre l'année 1995 (350 patients) et 1996 (245 patients), la concordance entre les 2 laboratoires s'est améliorée, passant de 55% à 75%. Malgré une sensibilité et une spécificité assez faibles par rapport à la culture (elle-même peu sensible aussi en raison des conditions de transport des prélèvements), la microscopie conserve toute sa valeur pour le diagnostic de présomption de la peste lorsqu'elle est faite par un personnel entraîné. La solution idéale à terme sera un test immunodiagnostique simple et rapide, réalisable par des agents de santé non biologistes


Subject(s)
Academic Medical Centers , Bacteriology , Madagascar , Microscopy , Plague/diagnosis , Yersinia pestis
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