Distal symmetrical polyneuropathy detected by vibration perception threshold among adults with and without diabetes attending a general outpatient clinic in Ilorin, Nigeria

The aim of this study is to compare the prevalence, severity, and symptoms of Distal Symmetrical Polyneuropathy (DSP) among adult patients with diabetes and those without diabetes in a primary care clinic. It was a cross-sectional comparative study involving 72 adults of between 40-60 years of age living with diabetes and 72 age-matched adults without diabetes. DSP was assessed with a biothesiometer device, and data analysis was performed using the SPSS Version 21 statistical software. The overall prevalence of neuropathy among the participants was 68.1% for those living with diabetes and 38.9% for the other group. Furthermore, 22.3% of the diabetes group had severe neuropathy compared with 8.3% of the other group. These differences were found to be statistically significant with p=0.001 (df = 2, X2 = 14.07). We reported higher prevalence and severity of DSP in those living with diabetes. We also found significant association between high VPT (≥25V) and presence of neuropathic symptoms thereby enhancing the use of the biothesiometer device in the diagnosis of adults with DSP in the primary care setting.

Indifférence congénitale à la douleur chez un garçon de 27 mois

Introduction : Nous rapportons le cas d'une indifférence congénitale à la douleur encore appelée analgésie congénitale ou algo-ataraxie, découverte chez un garçon de 27 mois. Observation : Le patient était né à terme, complètement vacciné avec un développement psychomoteur correct, en phase sensori-motrice et prospective. La mère avait rapporté une absence de pleurs ou de changement de comportement lors des vaccinations. Elle avait aussi rapporté des morsures répétées de la langue et des faces muqueuses des lèvres. Il n'y avait pas d'antécédents familiaux particuliers déclarés. Le diagnostic a été évoqué devant les brûlures répétées des mains associées à des lésions d'automutilation. Il y avait de multiples stigmates d'anciens traumatismes à la tête, au tronc et aux quatre membres. L'examen clinique avait objectivé une indifférence à la douleur et à la chaleur. L'électromyogramme avait mis en évidence une polyneuropathie sensitive des quatre membres.Conclusion : L'indifférence congénitale à la douleur chez un garçon issu d'un milieu défavorisé, en pleine phase sensori-motrice et prospective du développement psychomoteur, pose le problème de sa mise en danger permanente. La prise en charge pluri-disciplinaire et l'éducation parentale doivent préserver l'intégrité physique et assurer un développement psychomoteur correct

Human Immunodeficiency Virus-Neuropathy with Special Reference to Distal Sensory Polyneuropathy and Toxic Neuropathies

A variety of neurologic diseases have been associated with human immunodeficiency virus (HIV) infection either as a direct result of the virus itself (e.g.; HIV-associated dementia and HIV-related painful distal polyneuropathy) or as a result of opportunistic infections or neoplasm. HIV-related neuropathies are one of the most common neurologic complications of HIV infection. There are a variety of neuropathies in patients with HIV and can be broadly classified into: (i) distal symmetric polyneuropathy (DSP); (ii) mononeuropathy multiplex; (iii) acute and chronic inflammatory demyelinating polyneuropathies; (iv) lumbosacral polyradiculopathy; (v) diffuse infiltrative lymphocytosis syndrome (DILS); (vi) autonomic neuropathy; mononeuropathies; (vii) herpes zoster radiculitis; and (viii) sensory ganglioneuritis. DSP represents the most common form of neuropathy seen in patients with HIV and affects about 30of patients and pathologic findings of DSP occurring in almost all patients with advanced immunodeficiency at autopsy. But with highly active antiretroviral treatment (HAART); the incidence of DSP appears to be decreasing compared to the pre-HAART era. But some studies show a substantial increase in the prevalence of DSP and this may be related to an increased longevity of patients and neurotoxic effects of some antiretroviral drugs. Antiretroviral toxic neuropathy (ATN) occurs with the di-deoxnucleoside group of drugs (DDI: didanosine; DDC : zalcitabine) and is thought to be the direct neurotoxic effect of the drugs. Clinically the two forms are indistinguishable and present in a length dependent axonal polyneuropathy. DSP and ATN cause devastating complications and related to poor treatment compliance. The objective of this review is to update the current knowledge in the two main forms of neuropathy in HIV infection and we believe that physicians practicing in the highly HIV prevalent areas (Sub-Saharan Africa and other developing countries) need to look for these complications in their HIV patients and manage them accordingly

Les Polyneuropathies Chez Les Patients Infectés Par Le Vih À L/'ère Des Antirétroviraux Au Chu De Bobo-Dioulasso (Burkina Faso)

Les polyneuropathies (PN) figurent parmi les complications neurologiques les plus fréquentes au cours de l/'infection par le virus del/'immunodéficience humaine (VIH). Elles peuvent être en rapport avec le VIH lui-même en raison de son neurotropisme propre ou être la conséquence de la neurotoxicité des antirétroviraux (ARV).Objectifs Décrire les caractéristiques cliniques et évolutives des PN chez les patients infectés par le VIH en fonction de l/'administration ou non des ARV dans une cohorte de patients infectés par le VIH et suivis au CHU de Bobo-Dioulasso.Méthodologie Il s/'agit d/'une étude prospective de patients infectés par le VIH dont certains étaient traités par ARV, suivis pendant 12 mois en consultation externe de neurologie et ayant présenté une PN. En l/'absence d/'électromyographie, le diagnostic de la neuropathie était exclusivement clinique sur la base de la présence d/'un syndrome neurogène périphérique sensitivomoteur des membres inférieurs, avec diminution voire l/'abolition des réflexes ostéotendineux et altération de la pallesthésie des membres inférieurs.Résultats Parmi les 537 patients infectés par le VIH, 239 étaient traités par les ARV. Les femmes représentaient 70,2% de l/'échantillon. L/'âge moyen était de 40,2 ans (extrêmes: 20 à 69 ans) et la tranche d/'âge de 30 à 49 ans constituait 65,9% de l/'effectif. 95,7% étaient infectés par le VIH1. Le nombre moyen de CD4 était de 227,6/µl et 62,2% avaient un nombre de CD4 inférieur à 200/µl. La prévalence des PN chez les patients traités par les ARV était plus importante que celle des PN de l/'ensemble de l/'échantillon (12,1% versus 8,4%). Chez les patients traités par les ARV, les PN survenaient dans un délai moyen de 4 mois après l/'institution du traitement. Les PN sensitives représentaient 87,2% de l/'échantillon.Conclusion Déjà fréquentes au cours de l/'infection par le VIH, les PN risquent de voir leur prévalence s/'accroître avec l/'utilisation plus fréquente des ARV devenus maintenant plus accessibles au Burkina Faso