Profil épidémiologique et prise en charge de la grossesse extra-utérine à l'hôpital de l'Amitié Sino-Congolaise de N'djili, Kinshasa - RDC

Introduction: La grossesse extra utérine (GEU) est une affection redoutable du fait de son caractère morbide et d'une mortalité élevée. Elle est considérée comme un problème de santé publique dans tous les pays du monde, quel qu'en soit le niveau de développement, en raison de sa fréquence et ses répercussions sur la fertilité des patientes. Déterminer la fréquence hospitalière et l'issue de la grossesse extra ­utérine (GEU) à l'hôpital de l'Amitié Sino ­Congolaise de N'djili (HASC) sont l'objectif de la présente étude. Matériel et Méthodes: Il s'agit d'une étude transversale descriptive conduite du 1er janvier 2008 au 31 décembre2012. Ont été incluses dans cette étude, toutes les patientes admises pour GEU confirmée par le test de grossesse et l'échographie ou constatée en per opératoire Résultats: La fréquence de la GEU était de 1,56%. L'âge moyen des patientes était de 26,3 ± 4,1 ans. Etaient plus représentées les patientes paucipares. Les antécédents suivants ont été retrouvés: infection sexuellement transmissible, avortement provoqué, GEU antérieure, port de dispositif intra-utérin et chirurgie antérieure. Les GEU ont été le plus souvent de localisation ampullaire ou isthmique et rompues. La chirurgie radicale a été pratiquée dans 78,9% des cas.66,6% des patientes ont bénéficié d'une transfusion.Conclusion: La GEU reste une pathologie assez fréquente. La présente étude a montré que le diagnostic tardif au stade de complication offre peu de choix thérapeutique avec des mutilations lourdes, diminuant ainsi les chances de fécondités ultérieurs des patientes

Grossesse extra-uterine : aspects epidemiologiques et pronostic maternel a l'hopital de district de N'djamena sud (Tchad)

Introduction : la grossesse extra-uterine (GEU); constitue une pathologie grave car elle represente encore la premiere cause de mortalite maternelle au cours du premier trimestre de grossesse. En Afrique subsaharienne; les GEU sont souvent decouvertes dans les formes evoluees responsable des phenomenes hemorragiques engageant le pronostic vital des patientes. Cette etude a pour objectif d'identifier les aspects epidemiologiques et cliniques des GEU; d'en apprecier la prise en charge ainsi que la morbi-mortalite. Patientes et methodes : Il s'agissait d'une etude prospective descriptive realisee a l'Hopital de District de N'Djamena Sud sur une periode d'une annee et six mois. Nous avons inclus dans notre etude toutes les patientes admises pour GEU confirmee par le test biologique de la grossesse (BetaHCG qualitatif) et l'echographie. L'analyse des donnees a ete effectuee grace au logiciel SPSS17.0.Resultats : Parmi 215 grossesses enregistrees durant la periode d'etude; nous avions collige 52 cas de GEU correspondant a une frequence de 2;41%. L'age moyen de survenue de la GEU etait de 28;3 ans. Plus de la moitie des patientes (n=27/52 soit 51;9%) etaient des pauci pares. les principaux antecedents recenses par ordre de frequence decroissant etaient : les infections sexuellement transmissibles; l'interruption volontaire de grossesse; les fausses couches spontanees; la procreation medicalement assistee; et les antecedents de la GEU. La forme GEU rompue a represente 59;6%. La prise en charge etait essentiellement chirurgicale par laparotomie; avec un traitement radical dans 90;4%. La moitie des patientes ont beneficie d'une transfusion. La letalite due a la GEU dans notre serie etait de 01;9%. Conclusion : la GEU reste une pathologie assez frequente a l'Hopital de district de N'Djamena Sud. Les formes rompues sont les plus retrouvees lors du diagnostic. La prise en charge a ete essentiellement chirurgicale par laparotomie

Prise en charge de la grossesse extra uterine a Conakry (Guinee)

La grossesse extra uterine (GEU) est l'une des principales urgences hemorragiques rencontrees en milieu gyneco-obstetrical. Les auteurs; dans une etude prospective; descriptive; d'une duree de 16 mois a la clinique de gynecologie obstetrique de l'Hopital Ignace Deen du CHU de Conakry; ont ressorti la place des moyens diagnostiques et degage les attitudes therapeutiques dans un contexte de travail ou les ressources sont limitees. La frequence de la GEU etait de 1;4; la moyenne d'age des patientes etait de 28;9 ans. Dans 47;1des cas; la GEU survenait a la deuxieme ou a la troisieme grossesse; chez les femmes qui accouchaient pour la deuxieme ou la troisieme fois (36;0) avec des antecedents d'infections sexuellement transmissibles (88;2) ou d'avortements provoques (43;1). Ces femmes etaient non scolarisees (60;8); issues de milieux defavorises et vivaient dans un foyer conjugal (86;3). La triade amenorrhee (98;0); douleurs abdomino-pelviennes (92;2); metrorragie (62;7) a ete la principale revelatrice de la GEU. L'echographie a ete concluante dans 76;6des cas et la culdocentese dans 84. Le siege de la GEU a ete le plus souvent ampullaire (66;7). Nous avons note 3 cas de grossesse abdominale et 4 cas de grossesse ovarienne sur 51 cas de GEU. Dans tous les cas la prise en charge a ete chirurgicale et le geste le plus frequent etait la salpingectomie (80;3). La prise en charge des IST; l'instauration d'unites de soins apres avortement et la sensibilisation a la consultation precoce devant les signes de grossesse contribueraient a la reduction de la frequence de la GEU et a l'amelioration de son pronostic