Aspects paracliniques du cancer de la prostate à Cotonou : à propos de 109 cas

But : Explorer les aspects paracliniques du cancer de la prostate à Cotonou et plus spécifiquement les aspects épidémiologiques, biologiques, radiologiques et anatomo-pathologiques. Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective à visée descriptive sur une durée de huit ans, colligeant tous les cas de cancer de la prostate diagnostiqués au service d'Urologie-Andrologie du CNHU HKM de Cotonou.Résultats : 109 cas ont été colligés au total. L'incidence du cancer de la prostate sur les 8 ans était de 4,7%. Le taux moyen de PSA était de 830,2 ng/ml. Le seul type histologique retrouvé après examen histologique des pièces de biopsie était l'adénocarcinome. Dans 28% des cas le score de Gleason était 6. L'imagerie d'extension la plus réalisée était la radiographie conventionnelle (62,4%). L'atteinte à distance la plus fréquente était celle osseuse (52,9%). La classification TNM de la majorité des patients étaient T2cNxMx (25,6%) Conclusion : Le cancer de la prostate est une pathologie du sujet âgé de plus de 50 ans souvent vu tardivement dans notre milieu. Son diagnostic paraclinique onéreux sous nos cieux rend difficile la réalisation du bilan d'extension et limite les indications de chirurgie radicale

Aspects paracliniques du cancer de la prostate à Cotonou : à propos de 109 cas

But : Explorer les aspects paracliniques du cancer de la prostate à Cotonou et plus spécifiquement les aspects épidémiologiques, biologiques, radiologiques et anatomo-pathologiques. Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective à visée descriptive sur une durée de huit ans, colligeant tous les cas de cancer de la prostate diagnostiqués au service d'UrologieAndrologie du CNHU HKM de Cotonou. Résultats : 109 cas ont été colligés au total. L'incidence du cancer de la prostate sur les 8 ans était de 4,7%. Le taux moyen de PSA était de 830,2 ng/ml. Le seul type histologique retrouvé après examen histologique des pièces de biopsie était l'adénocarcinome. Dans 28% des cas le score de Gleason était 6. L'imagerie d'extension la plus réalisée était la radiographie conventionnelle (62,4%).L'atteinte à distance la plus fréquente était celle osseuse (52,9%). La classification TNM de la majorité des patients étaient T2cNxMx (25,6%) Conclusion : Le cancer de la prostate est une pathologie du sujet âgé de plus de 50 ans souvent vu tardivement dans notre milieu. Son diagnostic paraclinique onéreux sous nos cieux rend difficile la réalisation du bilan d'extension et limite les indications de chirurgie radicale

Les cancers de la prostate avant l'age de 50 ans

Notre objectif a ete d'analyser des facteurs epidemiologiques; diagnostiques et evolutifs du cancer de la prostate chez le sujet de moins de 50 ans. Ce travail a ete fait de maniere retrospective a partir de sis dossiers du Service; rassembles entre 1998 et 2007. Deux patients avaient 48 ans et quatre 49. Certains antecedents particuliers ont ete notes / hypercholesterolemie; hypertension arterielle; cancer de la prostate chez un frere et androgenotherapie prolonge pour infertilite. Deux des six patients ont diagnostiques lors d'un depistage tandis que quatre avaient presente des signes cliniques. Le toucher rectal a fait suspecter le diagnostic chez quatre patients. Le PSA variait de 8 a 170ng/ml. Tous stadifies T1 N0 M0 avaient beneficie d'une prostatectomie radicale alors que les quatre T3 Nx M1 ont ete traites par hormonotherapie. Les deux patients operes sont cliniquement stables alors que les quatre autres ont une maladie evolutive avec deux deces

Is Prostate Cancer more Common and more Aggressive in African Men?

The highest prostate cancer incidence and mortality rates in the world have been reported among Black African-American men (AAM) living in the United States of America. These rates are significantly higher for AAM compared to White (Caucasian) American men (CAM). However; prostate cancer is not the only malignancy which is more common in AAM compared to White American men or women. Although prostate cancer has the highest Black/White mortality ratio; it is not the only malignancy which has a higher mortality in AAM compared to CAM. Numerous reports have shown that AAM present with higher grade and stage tumors; higher serum PSA levels; and that they are less likely to receive definitive or curative treatment and have a worse prognosis compared with CAM. It has been suggested that prostate cancer is not only more common; but also more biologically aggressive in AAM compared with CAM. Hypotheses attempting to explain this include genetic differences; dietary factors; higher testosterone levels or increased androgen receptor activity. However; the majority of reports from the USA indicate that; when controlled for major prognostic factors; the outcome for clinically localized as well as advanced prostate cancer does not depend on race. Several studies have indicated that socio- economic factors; decreased awareness of prostate cancer and limited access or decreased utilization of health care contribute to the poorer outcomes in AAM. Earlier studies have suggested that prostate cancer is relatively rare among indigenous Black men living in Africa. However; cancer incidence data in Africa are likely to underestimate the true rates because of underdiagnosis and underreporting. The frequency distribution of cancers in African countries; as well as more recent data indicate that prostate cancer is not rare among Black men living in Africa and that the incidence is probably similar to that of White men; although not as high as that reported for Black men living outside Africa. It is well documented that African men with prostate cancer present with more advanced disease and that palliative rather than curative treatment is used in the majority of patients. There are no reliable age-adjusted prostate cancer mortality rates available for African countries. However; there is as yet no evidence that prostate cancer in Black men living inside Africa is biologically more aggressive than in other populations