ABSTRACT
Introduction : L'association entre la maladie thromboembolique et la tuberculose est peu fréquente mais reste redoutable. Cette complication vasculaire, consécutive à un état d'hypercoagulabilité, peut en constituer une circonstance de découverte. Observation : Nous rapportons le cas d'une patiente âgée de 40 ans, admise dans un tableau d'embolie pulmonaire à risque intermédiaire secondaire à une thrombophlébite au niveau des deux veines iliaques et de la veine cave inférieure, chez qui on a posé le diagnostic d'une spondylodiscite tuberculeuse avec abcès froid en regard de L5 S1. Conclusion : La tuberculose est considérée comme un facteur de risque thromboembolique avéré. La difficulté de la gestion thérapeutique de cette association est surtout liée aux interactions entre les anticoagulants de type antivitamine K ou les anticoagulants oraux directs (AOD), et les antituberculeux, en particulier la rifampicine. Cette maladie infectieuse constitue un véritable problème de santé publique dans certains pays, elle nécessite le renforcement du programme de lutte, des moyens de prévention et de dépistage
Subject(s)
Case Reports , Morocco , Pulmonary Embolism/diagnosis , Tuberculosis, Spinal , Venous ThromboembolismABSTRACT
Objectifs : Evaluer l'apport de l'écho Doppler veineux des membres inférieurs et de l'angioscanner thoracique dans le diagnostic de l'EP . Matériel et Méthodes: il s'est agi d'une étude prospective descriptive de 12 mois dans des services de radiologie des CHU de Lomé chez soixante-neuf patients, suspects d'EP . Nous avons évalué le score de Wells, réalisé un angioscanner thoracique et un écho-doppler veineux aux patients. Résultats : la prévalence était de 50,72%. L'âge moyen était de 47,81 ± 10,84 ans (27 à 62 ans). Dans 10%, 60% et 75%, la probabilité clinique était respectivement faible, moyenne et forte. Les principales contextes cliniques et co-morbidités étaient : la thrombose veineuse profonde (TVP) dans 71,43%, l'obésité (54,28%) et l'hypertension artérielle (25,71%). Le siège de l'embole prédominait dans le tronc et/ou dans l'artère principale (51,51%). L'index de Qanadli était modérée (25,81%), sévère (22,58%) et massive (51,61%). La sensibilité et la spécificité étaient respectivement de 89% et 94%. Les diagnostics alternatifs étaient retrouvés au scanner dans 21,73%. Conclusion : l'angioscanner a contribué aux diagnostics positif et différentiel de l'EP et l'écho doppler veineux de compression a montré l'éventuelle origine cruorique