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Med. Afr. noire (En ligne) ; 63(11): 582-586, 2016. tab
Article in French | AIM | ID: biblio-1266157

ABSTRACT

Objectif : Le but de cette étude était de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs de la nécrolyse épidermique toxique à l'Hôpital Central de Yaoundé, et d'identifier les médicaments incriminés dans la survenue de cette maladie. Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective et descriptive réalisée dans le service de réanimation de l'Hôpital Central de Yaoundé, portant sur 64 cas de nécrolyse épidermique toxique, diagnostiqués entre le 1er octobre 2005 et le 30 septembre 2015. Résultats : La prévalence de la nécrolyse épidermique toxique a été estimée à 2% des patients hospitalisés. Il y avait une prédominance féminine (sex-ratio de 1 : 1,6 en faveur des femmes). L'âge moyen des patients était 32,7 ± 22 ans avec une prédominance des jeunes âgés de 20 à 40 ans (75%). Le syndrome de Lyell était le plus fréquent (62%), suivi de la forme intermédiaire (25%) et du syndrome de Stevens-Johnson (13%). Et dans 67,2% des cas, cette maladie survenait chez des patients infectés par le VIH. L'évolution a été marquée par un taux de mortalité de 56,3%, tous présentant le syndrome de Lyell. Parmi les médicaments incriminés, le Sulfaméthoxazole-Triméthoprime était en tête (56,2%), suivi par la Sulfadoxine-Pyriméthamine (18,7%) et la Névirapine (11%). Chez 8 patients (12,5%), aucun médicament n'a été formellement mis en cause. Conclusion : La nécrolyse épidermique toxique est fréquemment rencontrée et diagnostiquée. Elle est causée par des médicaments reconnus allergisants et inducteurs de toxidermie. L'usage de ces médicaments devrait faire pondérer le bénéfice thérapeutique attendu par le risque encouru


Subject(s)
Cameroon , Stevens-Johnson Syndrome , Stevens-Johnson Syndrome/diagnosis
2.
Article in French | AIM | ID: biblio-1269047

ABSTRACT

Objectifs: Les objectifs de cette etude sont de recenser et d'analyser les cas de necroses epidermiques toxiques observes dans notre service et de les faire comparer aux donnees de la litterature. Materiels et methodes: Il s'agit d'une etude retrospective descriptive et analytique sur une periode de cinq ans. Nous avons recueilli les donnees : demographiques; cliniques; evolutives et les medicaments incrimines. Les differentes formes cliniques ont ete classifiees selon les symptomatologies observees. Ont ete regroupe dans le syndrome de Stevens-Johnson : les lesions muqueuses et cutanees bullo-erosives avec atteinte du cuir chevelu dont la lesion de la surface corporelle (SCL) est de 10a 30; dans le syndrome de Lyell : l'eruption cutaneo-muqueuse avec decollement cutane depassant 30de la surface corporelle. Resultats: 13 cas de toxidermies etaient enregistres dans le service avec une incidence de 0;4. L'age moyen etait de 37;4 ans. Les medicaments incrimines sont : la Sulfadoxine (n=5); la Penicilline A (n=1); les antituberculeux (n=1); le Cotrimoxazole (n=2); l'Allopurinol (n=1) e; une association Quinine-Lincocine (n=1); les antiepileptiques (n=2) et un cas indetermine. Le delai entre le debut des symptomes et l'arrivee a l'hopital varie entre 1 a 3 jours et la duree d'hospitalisation de cinq a quarante jours. Conclusion: Les necrolyses epidermiques toxiques sont des pathologies peu frequentes mais graves en reanimation. Beaucoup de medicaments sont en cause mais certains sont facilement accessibles au public. L'information de ces effets secondaires est une obligation des personnels medicaux et tous ceux qui manipulent des medicaments


Subject(s)
Emergency Medical Services , Resuscitation , Stevens-Johnson Syndrome/diagnosis , Stevens-Johnson Syndrome/epidemiology
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