Prevalence and risk factors associated with canine dermatophytoses among dogs in Kwara and Osun States, Nigeria

Background: Dermatophytosis (ringworm) is a zoonotic fungal skin infection caused predominantly by Microsporum canis, Microsporum gypseum and Trichophyton spp. It is highly transmissible and, while normally self-limiting, could be problematic due to its potential to cause disease in certain human populations. The occurrence and associated risk factors of dermatophytoses in dogs presented at three veterinary clinics in Osogbo, and Ilorin, Nigeria between July and November 2019 were investigated in this study. Methodology: This was a descriptive cross-sectional study of 325 dogs with lesions suggestive of dermatophytosis, selected by simple random sampling from veterinary clinics of two hospitals, purposively selected for the study due to high patronage of the veterinary hospitals by dog owners. Using conventional mycological sampling techniques, plucked hairs and skin scrapings were obtained the dogs. The samples were emulsified in 10% potassium hydroxide, examined microscopically for fungal elements and cultured using standard mycological procedures. Information on dog demographic characteristics and risk factors for dermatophytosis were collected using structured questionnaire. The association between risk factors and demographic variables with the occurrence of dermatophytoses was determined using Chi-square test (with Odds ratio and 95% confidence interval) and p value < 0.05 was considered statistically significant. Results: Positive cultures for dermatophytes were obtained from samples of 48 (14.8%) dogs with M. canis 37.5% (18/48), M. gypseum 27.0% (13/48) and T. mentagrophytes 8.3% (4/48). Other fungi identified were Aspergillus flavus 12.5% (6/48) and Malassezia canis 12.5% (6/48). The age distribution of positive dogs were < 1 year (50.0%, n=24), 1-3 years (29.2%, n=14) and > 3 years (20.8%, n=10), while the risk factors associated with dermatophytosis included sex of dogs (p=0.0428), history of dermatophytosis (p<0.0001), clinical presentation (p<0.0001) and lesion type, especially kerion and pustular lesions (p=0.0297). Conclusion: These findings established the occurrence of dermatophytosis in dogs kept for companionship (i.e., pets), security and breeding purposes in one northern and southern States of Nigeria. Our findings underscore the need for routine mycological investigations in dogs to facilitate early detection of cases and prompt institution of treatment interventions, thereby preventing zoonotic transmission of dermatophytes to their owners, handlers and veterinarians.

Profil mycologique de teignes du cuir chevelu vues à l'UPFR Parasitologie - Mycologie du HU-JRA Antananarivo, Madagascar de 2005-2018

Introduction : Les teignes sont des affections fongiques contagieuses causées par plusieurs espèces de dermatophytes. Cette mycose touche essentiellement l'enfant et rarement l'adulte. Les teignes anthropophiles sont fréquentes dans la plupart des pays en voie de développement. Cette affection reste sous-documentée à Madagascar. Notre étude a pour objectif de rapporter les cas de teignes diagnostiqués dans le laboratoire de parasitologie-mycologie au CHU Ravoahangy Andrianavalona Antanananarivo de 2005 à 2018. Méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective descriptive incluant tous les dossiers des patients ayant effectué un examen mycologique. Ont été inclus les dossiers comportant comme diagnostic la teigne. Chacun de ces patients a bénéficié d'un examen direct et d'une culture mycologique Résultats : Nous avons colligé en 13 ans 1014 patients confirmés porteurs de mycose. La fréquence des teignes sur l'ensemble des mycoses a été de 5,81% (59/1014). La prévalence brute des teignes a été de 37,57% (59/157). L'âge des patients variait de 2 à 67 ans dont 52,54% sont des enfants moins de 10 ans. La moyenne d'âge est de 13,5 ans. Les teignes étaient plus retrouvées chez les hommes (71,19 %) que chez les femmes (28,81 %) avec un sex ratio H/F de 2,47.Parmi ces patients, 77, 96% ont eu une notion de traitement avant l'examen mycologique. Dix souches de dermatophytes ont été isolées. Parmi les espèces retrouvées, Microsporium langeronii est l'espèce la plus isolée (33,89 %), suivie de Trichophyton mentagrophytes à 20,33 %. Conclusion : La fréquence des teignes n'est pas négligeable à Madagascar atteignant préférentiellement les enfants. Le diagnostic biologique des teignes est indispensable avant de débuter le traitement. L'identification de l'agent causal est importante pour prévenir et contrôler l'infection dermatophytique

Aspects épidemiologiques et cliniques des mycoses superficielles en milieu hospitalier à Cotonou de 2005 à 2014

Introduction : Les mycoses superficielles sont fréquentes en zones tropicales et représentent le premier motif de consultation en dermatologie dans de nombreux pays africains. Matériel et méthodes : Une étude rétrospective, descriptive et analytique a été réalisée dans le service de Dermatologie du Centre National Hospitalier et Universitaire de Cotonou pour décrire le profil épidémiologique et clinique des mycoses superficielles. Elle a inclus sur 10 ans tous les patients chez qui un diagnostic clinique de mycose superficielle a été retenu. Résultats : La prévalence des mycoses superficielles était de 9,6% (1037/10787 patients). Les deux sexes étaient uniformément représentés et l'âge moyen était de 32,2 ans. Trois groupes cliniques de mycoses superficielles étaient retrouvés : dermatophytoses (44,7%), candidoses cutanéo-muqueuses (32,8%) et pityriasis versicolor (31,3%). Les épidermomycoses (93,4%) étaient réparties en dermatophytoses de la peau glabre et des plis (36,4%), pityriasis versicolor (31,3%) et candidoses des plis (25,7%). Les onychomycoses (9,7%) étaient soit de suspicion candidosique (6,4%) ou soit dermatophytique (3,3%). Les teignes représentaient 5% de l'ensemble des mycoses superficielles et la candidose muqueuse 0,7%. Les principaux facteurs favorisants identifiés étaient l'utilisation abusive des savons antiseptiques (20,4%) et l'usage à visée cosmétique de produits dépigmentants (12,7%). Conclusion : Les mycoses superficielles étaient fréquentes avec une prédominance des épidermomycoses dans le service de dermatologie de Cotonou. Les habitudes cosmétiques représentaient un important facteur favorisant de ces épidermomycoses

Epidémiologie des teignes à Abidjan (Côte d'Ivoire)

Due à des dermatophytes, la teigne est une dermatose du cuir ch evelu pouvant entraîner la chute des ch eveux. Elle reste un problème d'actualité car elle sévit à l'état endémique touchant surtout les enfants d'âge scolaire. Notre étude avait pour objectif de rechercher les facteurs de risque de teigne à Abidjan. Nous avons réalisé une enquête cas-témoins au Centre de Dermatologie du CHU de Treichville. Quatre-vingt (80) cas ont été recrutés sur la base de symptômes cliniques et confirmés après un prélèvement mycologique ensemencé sur milieu gélosé de Sabouraud-chloramphénicol et sur milieu gélosé de Sabouraud- chloramphénicol- cycloheximide, incubé à 27°C pendant 15 jours en moye n n e. Au terme de cette étude, nous avons noté : la prédominance masculine de l'affection avec un sex ratio de 3 ; la prédominance de l'atteinte dans l'enfance avec un pic entre 5 et 9 ans ; que Trichophyton soudanense et Microsporum langeronii partagent les étiologies de façon équivalente ; que les sujets les plus exposés à la teigne habitent dans un logement de moins de 4 pièces, utilisent le savon pour le lavage des cheveux, se font couper les cheveux avec une lame et ont de faibles ressources économiques