Gunshot injury in children: A 3-year review of cases that presented to the Jos University Teaching Hospital, North Central Nigeria

OBJECTIVES: Gunshot injuries among children are a major clinical and public health concern and one of the leading causes of pediatric morbidity and mortality. This usually takes a great financial and emotional toll on the affected children, their families, and society as a whole. The objective of the study was to determine the pattern of injury, severity, outcome, and challenges in managing the gunshot injuries in children.MATERIAL AND METHODS: This is a descriptive study of patients below 18 years of age who presented with gunshot injuries to the Jos University Teaching Hospital between January 2011 and December 2014. Patient demographics and clinical details were collected on a trauma data sheet, and entered into an Excel spreadsheet. It was analyzed descriptively.RESULTS: Two hundred and forty-two patients presented with gunshot injuries in the period under review, of which 30 of them were children. The median age of the patients was 12 years with an interquartile range of 7.75 and 16.25. Twenty-two (73.3%) of them were male while 8 (26.7%) were female. High-velocity firearms accounted for 13 (43.3%) of the injuries and were the most predominant cause of injury. The most common part of the body involved was the extremities in 63.3% of patients. Debridement and secondary suturing was carried out in 83.3% of the patients while wound infection was the most noted complication in 33.3% of the patients. CONCLUSION:There is an increasing incidence of gunshot injuries in this region. A lot of the children survive and reach the hospital though, and most of them are treated and discharged, however, attendant emotional and psychological trauma cannot be excluded in these patients. There is, thus, a need for proper policy to protect and treat these children when this happens.

La fasciite nécrosante des membres dans un service de chirurgie plastique en milieu tropical

Introduction: La fasciite nécrosante est une urgence chirurgicale et médicale. Cette étude avait pour objectif de décrire le profil épidémiologique, clinique, et thérapeutique des patients ayant une fasciite nécrosante dans un service de chirurgie plastique en milieu tropical. Méthodes : il s'agissait d'une étude rétrospective descriptive de dossiers des patients traités pour une fasciite nécrosante entre janvier 2015 et décembre 2017. Les paramètres d'étude concernaient l'épidémiologie, les signes, le traitement et l'évolution. Les lésions cutanées ont été classées selon les critères de Wong. Le score LRINEC a été établi. Résultats : Sur la période d'étude, 947 patients ont été reçus. Dix-huit avaient une fasciite nécrosante soit 1.9% des patients. Cette étude a concerné 11patients. Il y avait neuf femmes et deux hommes. L'âge moyen était de 47 ans. Tous les patients avaient un faible revenu économique. Une porte d'entrée était notée (n=8). Les pathologies médicales commorbides associées étaient le diabète (n=5), l'infection au VIH (n=2) . La prise d'anti-inflammatoires non stéroïdiens a été noté (n=5). L'usage de cataplasmes était enregistré (n= 8). La notion de prise d'alcool a été notée (n=2). Le délai moyen de consultation était de 29 jours. Les lésions siégeaient au membre inférieur ( n=9) et au membre supérieur (n=2). Le diagnostic était clinique. Les lésions étaient du stade 3. Le score LRINEC a été établi chez huit patients. Il était inférieur à 6 (n=4), égal à 6 (n=2), supérieur ou égal à 8(n=2). Le traitement médical comportait la ceftriaxone associée au métronidazole. Une excision des tissus nécrosés a été faite dans les 24 heures suivant l'admission. Une greffe de peau mince a été réalisée dans un délai moyen de 28,7 jours. Un décès a été enregistré (patiente atteint du VIH avec score LRINEC=13). Au recul moyen de 14 mois il n'y avait pas de récidive. Conclusion : La fasciite nécrosante est rare. Les lésions ont intéressé en général des patients de sexe féminin avec un âge moyen de 47ans. Ils avaient des pathologies médicales commorbides associées à des degrés variables. Le traitement traditionnel à type de cataplasme est un facteur favorisant. La consultation est tardive. Les lésions concernaient les membres inferieurs dans la majorité des cas. Elles étaient de stade 3. Une excision des tissus nécrosés et une greffe de peau mince après la formation d'une granulation ont été faites. Le traitement médical comportait la ceftriaxone associée au métronidazole. Un décès a été noté. Au recul moyen de 14 mois il n'y avait pas de récidives

Ostéomyélite chronique des membres dans un service d'orthopédie générale en milieu tropical

Objectifs : Décrire les aspects épidémiologiques et le traitement des ostéomyélites chroniques de membres. Patients et Méthodes : Une étude rétrospective des dossiers de patients traités pour une ostéomyélite chronique de membre a été réalisée. Les patients ont été opérés entre janvier 2013 et décembre 2016 Les renseignements recueillis étaient épidémiologiques, cliniques, radiologiques, biologiques, thérapeutiques, et évolutifs. Résultats : Cinquante quatre patients étaient traités. Il y avait 42 (78%) hommes et 12 (22%) femmes. L'âge moyen était de 13,91±10,09 ans (2-46). Les patients ayant un âge inférieur à16 ans représentaient 74%(n=40) de la population. Trente-sept (68%) des patients provenaient des zones rurales. Le motif de consultation était la fistule chez 40 (74%) patients. La lésion était unifocale (n=50;93%). Le délai moyen de consultation était de 25,96 ±16,60 mois. La majorité des lésions siégeaient au tibia (n=30 ; 52%), au fémur (n=14 ; 24%), et à l'humérus (n=10;17%). Les lésions étaient localisées à la diaphysaire et métaphysaire dans 41 (74%) cas. Le séquestre était noté chez tous les patients. La culture était positive chez 39 patients. Le Staphylococcus aureus était le germe isolé dans (n=20;51,2%). Le traitement consistait en une séquestrectomie couplée à une antibiothérapie. Au recul moyen de16,11±5,65 mois, le taux de guérison était de 87%. Conclusion : L'ostéomyélite chronique de membres en milieu tropical atteint les adolescents. Les os longs concernés par ordre de fréquence étaient le tibia, le fémur, et l'humérus. La diaphyse et la métaphyse étaient les localisations de prédilection. Les séquestres étaient les lésions anatomiques prédominantes Le Staphylococcus aureus était le germe le plus isolé. La séquestrectomie associée à l'antibiothérapie était le traitement standard. Le taux de guérison était de 87%

Pattern of extremity arterial injury and outcome of repair in Southwest, Nigeria

Background: Extremity arterial injuries are an important cause of loss of life/limb after trauma. Early intervention is important for the good outcome. Objectives: The objective of this study is to review the pattern of presentation and study the factors that influences the outcome of extremity arterial injuries in our hospital. Patients and Methods: This is a retrospective study of all patients with injuries to the extremity arteries requiring surgical intervention from July 2007 to June 2015. Data obtained included biodata, ischemic time, arteries involved, surgical intervention, and outcomes and analyzed using SPSS version 22. Setting: Our hospital is the main referral hospital for vascular trauma serving four adjoining states in Nigeria and is linked to major cities by at least 3 Trunk-A federal roads. Subjects: The subjects are patients who were managed in our cardiovascular surgical unit for the study duration (July 2007­June 2015) who had extremity arterial injuries. Results: A total of 36 patients presenting with 40 arterial injuries in 37 limbs were studied. The mean age was 28.4 ± 10.3 years with male preponderance (88.9%). Gunshot injuries were the most common cause of arterial injuries (37.8%), followed by assault (27%). The mean time from injury to presentation for acute injuries was 20.4 h but 23 of the patients (63.8%) presented to the accident and emergency department within 12 h of injury. A limb salvage rate of 64.9% was achieved though ischemic times of ≥12 h were associated with poor outcomes. Conclusion: Prolonged ischemic time is associated with poor outcomes. Efforts should be put in place to reduce the limb ischemic times

Thrombophlebite des membres dans le service de cardiologie du CHU Gabriel Toure

Objectif: Determiner la frequence des thromboses veineuses profondes des membres superieurs et inferieurs dans le milieu specialise cardiologique. Decrire les signes cliniques et para cliniques. Identifier les facteurs etiologiques. Evaluer l'evolution sous traitement. Materiel et methodes: Il s'agissait d'une etude prospective et longitudinale qui s'est deroulee du 1erjanvier 2007 au 31 mai 2008 dans le service de cardiologie du Centre Hospitalier Universitaire Gabriel Toure de Bamako. Etaient inclus tous les patients qui presentaient une thrombose veineuse profonde des membres confirmee echographiquement. Les donnees ont ete analysees avec le logiciel Epi info 6.04d. Resultats: 22 cas de thrombophlebite confirmee pour un total de 1171 hospitalisations; soit une frequence de 1;88 avec un age de survenue entre 30 et 44ans (40;9) sans aucune preference de sexe (sex ratio=1). Soixante et trois virgule six pour cent n'avaient aucun antecedent cardiovasculaire connu. Les signes cliniques etaient evocateurs dans 90;9. L'alitement prolonge etait present dans 59;09 des cas; associe a l'infection au VIH dans 18;1. L'atteinte du membre inferieur gauche predominait (72;7); un seul cas du membre superieur gauche (4;5). L'atteinte du reseau profond predominait (86;3) avec un siege preferentiellement proximal (72;7). La veine femorale a ete la plus thrombosee (50). Quatre-vingt et six virgule trois pour cent des patients ont recu les Heparines de Bas Poids Moleculaire (HBPM) + Anti Vitamine K (AVK) avec 68;18 de guerison sans sequelle. L'evolution s'est compliquee d'embolie pulmonaire dans 13;6 et de deces dans 4;5. Conclusion: La thrombose veineuse profonde des membres occupe une place importante parmi les pathologies cardiovasculaires en milieu specialise cardiologique a Bamako et l'infection au VIH semble augmenter sa prevalence

Profil radiologique des traumatismes metaphyso-epiphysaires des membres de l'enfant a Yaounde - Cameroun

OBJECTIFS :Rapporter la distribution des lesions radiologiques des traumatismes epiphyso-metaphysaires des membres de l'enfant a Yaounde : MeTHODES etude descriptive; hospitaliere realisee dans les services de radiologie et des urgences du Centre Hospitalier et Universitaire (CHUY) et de l'Hopital Central de Yaounde (HCY). Les radiographies standards de 100 enfants faites pour un traumatisme des membres durant la periode d'etude ont ete revues. Les lesions radiographiques ont ete regroupees selon la classification de SALTER-HARRIS. Les autres donnees recueillies etaient l'age; le sexe; l'etiologie de la lesion et les lesions associees du squelette.ReSULTATS : Il y avait 66 garcons (66) et 34 filles (34). L'age moyen des sujets etait de 11.5 ans (ecart type : 3.28). Le traumatisme etait du dans 62 des cas a un accident de la voie publique. Le membre superieur a ete trois plus atteint que le membre inferieur. Les fractures etaient en regle non ou peu deplacees (96; fermees et avec conservation de l'anatomie regionale normale. Selon la classification de Salter et Harris; 70) de sujets etaient de type II; 12 de type IV; 7 de type III; 6 de type I et 1) avaient des lesions significatives des parties molles; qui ont ete mises en evidence par echographie. CONCLUSION : Les lesions traumatiques metaphyso-epipysaires des membres de l'enfant interessent avant tout le garcon et elles sont dues a des accidents de la voie publique ou a des accidents sportifs. La majorite de lesions sont de type II. La radiographie standard et l'echographie sont suffisantes pour la prise en charge de ces lesions

Echographie Doppler Couleur (EDC) dans la Thrombose Veineuse Profonde (TVP) des Membres Inférieurs (MI) à Lomé (Togo)

Objectifs : Etudier les particularités épidémiologiques et les caractéristiques à L'EDC de la TVP des MI. Matériel et Méthode : Etude rétrospective des archives de compte ­ rendu d'EDC des patients chez qui le diagnostic des TVP des MI avait été posé à l'EDC de janvier 2005 à décembre 2009. Résultats : L'EDC avait diagnostiqué 258 cas de TVP des MI. La moyenne d'âge était de 47,41 ± 17,8 ans, avec un sex ratio (M/F) de 1,53. Deux cent vingt six patients (87,60%) étaient hospitalisés. Tous les segments veineux étaient touchés, avec une localisation plus fréquente à gauche (46,51%) qu'à droite (36,84%). Elle était bilatérale dans 16,28% des cas. Les localisations distales étaient les plus fréquentes (37,21%). Conclusion : La particularité épidémiologique de la TVP des MI dans notre pays porte sur l'âge de nos patients qui est particulièrement peu élevé comparativement aux études occidentales. La topographie des lésions, est globalement superposable à celle décrite dans la littérature

Lower limb amputation in diabetic foot disease: experience in a tertiary hospital in southern Nigeria

The diabetic foot is characterised by the triad of neuropathy, infection, and ischaemia, which may ultimately lead to limb amputation. It is important to understand the factors that place diabetic patients at increased risk of amputation in our society, hence the need for this study. The medical records of all patients admitted and treated for diabetic foot complications over a 3-year period (January 2007 to December 2009) were retrieved. Relevant information was obtained from the case notes. Thirty-six (36) patients entered the study, 25 males and 11 females (M:F ratio 2.3:1.0). Mean age was 54 years (range 24­74). Patients presented with foot gangrene (58%), ulceration (31%) and infection (11%) with trauma being the most common precipitating factor (53%). Nineteen patients (53%) had lower limb amputation, the commonest of which was below knee. Of the patients that had amputation, 18 (95%) had type 2 diabetics. Adequate diabetic foot disease preventive strategies need to be designed and implemented to reduce the incidence of lower limb amputations

Sarcome synovial des membres chez l'adulte. A propos de deux cas a Madagascar

Objectif: Les fractures supracondyliennes et bicondylaires posent des problemes specifiques lies au type de la fracture et de l'osteosynthese; a la proximite du genou et a la frequence des lesions associees. Dans cette etude; notre objectif est d'etudier leurs aspects epidemiologique; anatomo-pathologique; diagnostique et therapeutique par rapports a nos resultats clinique et radiologique compares a ceux d'autres series rapportees. Patients et methodes: Cette etude retrospective portant sur 44 fractures du femur distal analysait toutes les fractures selon la classification AO et le materiel utilise. Vingt quatre etaient supracondyliennes et 20 bicondylaires. Trente etaient contenues par lame plaque et 14 par vis plaque de Judet. Des controles cliniques et radiologiques etaient entrepris en postoperatoire; au 3emeet au 6eme mois pour tous les patients et au 12eme mois pour 10 patients. Resultats: Nos resultats montraient au 6eme mois 27de genoux douloureux; 68de mobilite superieure a 90o; 54de bonne consolidation (13 supracondyliennes traitees par lame plaque et 11 bicondylaires traitees par vis plaque); 30de cal vicieux angulaire (11 supracondyliennes et 2 bicondylaires traitees par lame plaque); 11de pseudarthrose infectee (5 bicondylaires dont 3 traitees par vis plaque et 2 par lame plaque) et 5d'osteite (2 bicondylaires traitees par lame plaque). d'implants plus adaptes

Fractures pathologiques des membres; a propos de 43 cas Colliges sur 49 mois au service d'orthopedie-traumatologie de l'Hopital National Lamorde Niamey (Niger)

Introduction : Une fracture pathologique est une solution de continuite osseuse qui survient sur un os remanie. La fracture pathologique pose un double probleme : la gestion de la fracture et celle du processus pathologique fragilisant l'os. But : Le but de cette etude travail etait de contribuer a une meilleure connaissance des fractures pathologiques afin d'ameliorer la prise en charge. Materiels et Methode : Il s'agissait d'une etude prospective et retrospective lineaire; qui avait ete menee de Janvier 2003 a Janvier 2007.Durant cette periode de 49 mois ; qui avait concerne 43 patients. L'etude retrospective avait concerne 15 patients ; et l'etude retrospective 28 patients. Ont ete inclus dans cette etude les patients souffrants de fracture pathologique des membres; qui ont ete traites dans la periode de l'etude et qui avaient des dossiers exploitables. Resultats : Les fractures pathologiques touchent en grande majorite les adultes (age moyen 43 ans 5 mois).Le sexe masculin est legerement predominant; la couche socioprofessionnelle la plus affectee par ces fractures pathologiques est representee par les menageres. La douleur; la tumefaction et l'impotence constituent les principaux signes cliniques. La radiographie standard; face et profil; et la biopsie sont des examens permettant de faire le diagnostic. Le femur est le principal os touche : 26 cas sur 43. Les principales etiologies demeurent : les tumeurs osseuses malignes (37;2); l'osteoporose (23;2); l'osteomyelite 23;2; le rachitisme (6;2); l'osteogenese imparfaite (6;9) et la tumeur osseuse benigne (2;3). Le traitement a ete chirurgical dans 81;4des cas et orthopedique dans 18;6des cas. Conclusion : La prise en charge de la fracture pathologique des membres est souvent multidisciplinaire; et son but est de donner un meilleur confort au malade et de prendre en charge la maladie causale

Prise en charge des fractures associées des membres et de la face. Notre experience au CHU de Treicheville (Abidjan)

Trente six (36) dossiers de patients présentant unefracture concomitante des membres et de la face ontété revus de façon rétrospective. Il s'agissait de 26hommes et 10 femmes âgés en moyenne de 32,91 ans(extrêmes 03 à 70 ans) tous admis au CHU de Treichvilleentre janvier 1998 et octobre 2003.Les accidents dela voie publique représentaient l'étiologie la plusfréquente (77,8%). Le membre inférieur était intéressédans 69,44% des cas et les lésions maxillo-faciales selocalisaient à l'étage inférieur dans 61,11%. Lesassociations lésionnelles fréquentes étaient lesfractures mandibulaires associées aux fractures dufémur (13,88%). Les sièges des fractures étaient divers etaucune association n'était significativement pré-pondérante pour expliquer des circonstancesétiopathogéniques particulières.Les moyens thérapeutiques utilisés dans les deuxspécialités ont été dominés par les traitementsorthopédiques. En définitive, 36,11% des patients ontété pris en charge dans le même temps opératoire,séparément et de façon différée pour 63,89% destraumatisés.L'évolution a été simple chez 29 patients, soit80,6% avec une consolidation acquise pour toutesles lésions fracturaires. Des complications ont étéobservées et se résumaient en 5 sepsis superficielset une nécrose commissurale. Une séquelle a typede raideur du poignet a été constaté.Au sein d'une même structure hospitalière la priseen charge des fractures maxillo faciales et desmembres doit obéir à une concertation préalable entreles spécialités afin de permettre un traitement rapideet complet des lésions

Contribution a l'etude des amputations traumatiques des membres chez l'enfant au CHU de Yopougon : a propos de 23 cas

Cette etude retrospective retrouve les facteurs epidemiologiques des amputations traumatiques des membres et apprecie la qualite de la prise en charge chez 23 enfants colliges au service de chirurgie pediatrique du C.H.U. de Yopougon pendant 8 ans et 5 mois (aout 1993 a decembre 2001). Ils etaient pour la plupart de sexe masculin (56;52pour cent); ages de 0 mois a 15 ans; scolarises (60;87pour cent); habitant Abidjan (73;91pour cent) et principalement Yopougon (41;18pour cent). Il s'agissait d'A.V.P. dans la majorite des cas survenus sur des pietons qui presentaient prealablement des complications de leur traumatisme (56pour cent):*32pour cent de gangrene gazeuse ; *24pour cent de plaie vasculaire. contre 44pour cent de traumatisme mutilant. Les lesions associees etaient severes. La prise en charge etait tardive dans les amputations therapeutiques avec 100pour cent des patients ayant ete recus apres la 24eme heure contre 63;64pour cent de patients recus avant la 6eme heure dans les traumatismes mutilants. Ceux-ci ont donc sejourne plus a l'hopital (63;17 jours en moyenne) et leur hospitalisation a revele le plus grand nombre d'interventions chirurgicales car dans ces cas; on notait plus de complications postoperatoires immediates (66;66pour cent). Le cout global de la prise en charge hospitaliere etait eleve alors que les parents des enfants avaient un niveau socio-economique faible. Seuls deux enfants ont pu beneficier d'un appareillage. Les 21 autres ont ete perdus de vue